Maître Funakoshi Le Dojo-kun
Bouddha Bruce Lee Confucius Dalaï Lama Dôgen Gandhi Jiddu Krishnamurti
Kenji Tokitsu Lao-Tseu Mencius Miyamoto Musashi Morihei Ueshiba Sun Tsu
Adages choisis Anonyme Proverbes chinois

Quelques Citations qui ont imprégnées les Arts Martiaux.

Il est certains que la philosophie inhérente aux arts martiaux ne peut s’arrêter à quelques citations. Cependant les images quelles engendrent nous pénètrent si profondément que le cœur, une fois atteint, ne leur permet plus de disparaître.

Siddhartha Gautama ou Bouddha (« l’Éveillé »), est un chef spirituel qui vécut au VIe ou Ve siècle av. J.-C. Il est le fondateur d'une communauté de moines errants qui donnera naissance au Bouddhisme. Il serait né dans un bois sacré de Lumbinî, près de Kapilavastu, la cité du clan familial où régnait son père Suddhodana, située au Népal sur les contreforts de l'Himalaya. A l’âge de 29 ans, découvrant la souffrance de son peuple, il décida de renoncer à ses privilèges, quitta Kapilavastu et commença alors une vie d’ascèse et de méditations. Instruit par de nombreux ermites qui ne purent le convaincre que leurs enseignements étaient la clé de ses recherches, il décida de suivre seul sa quête du Nirvana. Six ans après avoir quitté le palais familial, après une longue méditation, il alla s’assoir sous un figuier et fit le vœu de ne pas bouger de cette place avant d'avoir atteint la vérité ultime. C’est donc ici qu’il accéda à l’illumination.

« Faire de grands discours éloquents n'est pas une preuve de sagesse. L'homme apaisé, sans haine ni peur, mérite d'être appelé sage. »
« Toute conquête engendre la haine, car le vaincu demeure dans la misère. Celui qui se tient paisible, ayant abandonné toute idée de victoire ou de défaite, se maintient heureux. »
Haut de page

Bruce Lee, né dans le quartier de Chinatown à San Francisco aux États-Unis le 27 novembre 1940 et mort d'un œdème cérébral à Hong Kong le 20 juillet 1973, était sans conteste un artiste martial. Il fut également réalisateur, acteur, producteur, scénariste et philosophe sino-américain. Bruce Lee incarne pour beaucoup l'homme fort atteignant le sommet de la perfection physique et l'invincibilité au combat à mains nues. Sa notoriété a eu un rôle important dans l'intérêt du grand public occidental pour les arts martiaux chinois. Sa mort tragique et prématurée a contribué à le faire entrer dans la légende du cinéma et surtout des arts martiaux.
Bruce Lee était un perfectionniste. Il ne cessait d’étudier, d’analyser, d’extraire de sa pratique tout ce qu’il jugeait inutile, superflu. Sa vision du combat était simple : aucun standard, aucun style, les seules limites sont celles que l’on se façonne. Le « Jeet kun do » (« la voie du poing qui intercepte »), Art qu’il créa, est basé sur son expérience.
Adapté au combat réel, il y intégra des techniques tant de la boxe anglaise, de la self-défense (Hapkido, qu'il apprend de Ji Han-Jae) que de l'escrime ou du Kali (art de combat philippin auquel il a été initié par son ami Dan Inosanto). Une rencontre avec Yip Man, expert de Wing Chun ajouta une pièce maitresse à sa pratique.
La révolution martiale était en route.

« Celui qui veut faire son devoir doit faire un peu plus que son devoir. »
« Si vous courbez l'échine, vous trouverez toujours quelqu'un pour monter dessus. »
« Comme l'eau, un combat ne devrait pas avoir de formes définies. »
« Celui qui veut réussir doit apprendre à combattre, persévérer et souffrir. »
« Ceux qui ne savent qu'ils marchent dans l'obscurité ne verront jamais la lumière. »
« La connaissance donne le pouvoir, mais la force de caractère entraîne le respect. »
« Nous devons être en harmonie et non combattre les lois fondamentales de l'univers. Cela veut dire que nous ne devons rien faire qui n'est pas naturel ou spontané. »
« Les plus grandes habilités opèrent à un niveau proche de l'inconscient. »
« Accepte la pureté des origines. Refuse toute obstruction physique qui viserait à rabaisser les limites d’actions de tes capacités innées. »
« Le seul critère d’un savoir véritable est son efficacité. »
« L’intelligence est parfois définie comme la capacité d’un individu à s’adapter à son environnement avec succès ou à ajuster son environnement à ses besoins. »
« Tout but envisagé indépendamment des moyens mis en œuvre pour l’atteindre est une illusion. Le devenir est une négation de l’être. »
« La voie de l’immortalité est déjà d’avoir une vie digne de s’en souvenir. »
« Un but n’est pas toujours ce qu’on doit atteindre, ce n’est souvent qu’un objectif qui motive nos actes. »
« La simplicité est le principe de l’art. »
« J’ai une maîtrise de philosophie. Je peux donc facilement comprendre pourquoi je ne trouve pas de travail. »
« Il faut vider son esprit, être informe, sans contours - comme de l’eau. »
« La conscience de soi est le plus grand obstacle qui puisse se rencontrer sur le chemin de la réalisation correcte de toute action physique. »
« Qu’est-ce que la défaite ?
Rien d’autre que l’éducation, rien d’autre que le premier pas vers quelque chose de mieux. »
« L’individu ne se laisse pas influencer par le succès extérieur ou l’échec. Il demeure confiant en ses capacités et attend son heure. »
« Une des grandes causes de l’échec est le manque de concentration. »
« La puissance peut être créée et maintenue à travers une pratique quotidienne, un effort continu. »
« Il n’y a pas de limites, il n’y a que des plateaux mais tu ne dois pas y rester, tu dois aller au-delà. »
« Nous pouvons toujours choisir de prendre un moment pour faire un pas en avant vers un progrès maximum, ou bien refuser l’opportunité, ce qui entraînera une stagnation ou une régression. »
« Ce que l’homme doit surmonter, c’est la conscience, la conscience qu’il a de lui-même.
Ce n’est pas: « Je suis en train de faire ceci » mais plutôt l’expérience intérieure que « ceci passe par moi ». »
« Soyez à l’image de la poupée de bois: elle n’a pas d’ego, elle ne pense à rien, elle ne cherche pas à s’accrocher ou à saisir quoi que ce soit. Laissez le corps et les membres s’abandonner et s’adapter à la discipline qu’ils se sont choisie. »
« Ton mode de vie ne doit pas entraver le moyens de ta guérison. »
« Si vous parlez de sport, c'est une chose. Mais quand vous parlez de combat, et c'est le cas, alors vous feriez mieux d'entraîner chaque partie de votre corps. »
« Soyez fidèle à vous-même, exprimez-vous, ayez confiance en vous-même, ne cherchez pas chez autrui un modèle de succès à imiter. »
« Toute forme de connaissance devient finalement connaissance de soi. »
« N'utilisez que ce qui fonctionne, et puisez-le partout où vous le trouvez. »
Haut de page

Il est né en 551 av. J.-C. à Zou, ville dont son père était le gouverneur, et est mort en 479 av. J.-C. à Qufu dans l’actuelle province du Shandong. Grâce à un goût précoce pour les livres et les rites, ce lettré est devenu le philosophe chinois ayant le plus marqué la civilisation chinoise et considéré comme le premier « éducateur » de la Chine. Son enseignement a donné naissance au Confucianisme.

« La vie de l'homme dépend de sa volonté ; sans volonté, elle serait abandonnée au hasard. »
« L’homme de vertu doit être large d’esprit, déterminé et résolu. Ses tâches et responsabilités sont graves et son chemin, de longue haleine. Son devoir consiste à préserver la vertu. Comme cette tâche est lourde qui ne cesse qu’à son ultime souffle ! Et quel long voyage ! »
« Celui qui ne progresse pas chaque jour, recule chaque jour. »
« Lorsque je marche avec deux compagnons, ils deviennent mes maîtres. J’observe leurs qualités et choisis de les acquérir, puis leurs défauts et tente de les éviter. »
« Il y a trois sortes d'hommes avec lesquels il est utile de se lier: les hommes droits, les hommes sincères et les hommes qui ont beaucoup appris. »
« Examine si ce que tu promets est juste et possible, car la promesse est une dette. »
« Il faut d'abord faire ce qui nous coûte, ensuite ce qui nous plaît. C'est la vertu d'humanité. »
« J'entends et j'oublie, je vois et je me souviens, je fais et je comprends. »
« Faire le bien sans chercher de récompense, fuir le mal sans avoir la crainte du châtiment : homme rare sous le ciel. »
« A ceux que l'on aime, on ne doit pas épargner le dur labeur. A ceux que l'on estime, on ne doit pas épargner les critiques. »
« Ne vous affligez pas de n'être connu de personne, mais travaillez à vous rendre digne d'être connu. »
« Celui qui parle trop agira difficilement. »
« Agissez envers les autres comme vous aimeriez qu'ils agissent envers vous. »
« Ce qu'on sait, savoir qu'on le sait ; ce qu'on ne sait pas, savoir qu'on ne le sait pas : c'est savoir véritablement. »
« Savoir que l'on sait ce que l'on sait, savoir que l'on ne sait pas ce que l'on ne sait pas, voilà le vrai savoir. »
« L’archer peut être, sous un certain point, comparé au sage : S’il s’écarte du but qu’il vise il réfléchit en lui-même pour en chercher la cause. »
« Celui qui est sévère envers lui-même et indulgent envers les autres évite les mécontentements. »
« Le sage attend tout de lui-même. Le vulgaire attend tout des autres. »
« Celui-là est parfait qui est capable de pratiquer partout et toujours : la déférence qui inspire le respect, la grandeur d'âme qui gagne les cœurs, la sincérité qui obtient la confiance, la diligence qui exécute des œuvres utiles et la générosité qui rend facile la direction des hommes. »
« Jouir des arts en toute vertu est l’action la plus noble et la plus profonde de l’être humain. »
« Agis avec gentillesse, mais n'attends pas de la reconnaissance. »
« Ceux qui ne demandent rien ont tout. »
« Il faut se garder de trois fautes : parler sans y être invité, ce qui est impertinence ; ne pas parler quand on y est invité, ce qui est de la dissimulation ; parler sans observer les réactions de l'autre, ce qui est de l'aveuglement. »
« Ceux dont la connaissance est innée sont des hommes tout à fait supérieurs. Puis viennent ceux qui acquièrent cette connaissance par l'étude. Enfin, ceux qui, même dans la détresse, n'étudient pas : c'est le peuple. »
« Apprendre sans réfléchir est vain. Réfléchir sans apprendre est dangereux. »
« Avoir assez d'empire sur soi-même pour juger des autres par comparaison avec nous, et agir envers eux, comme nous voudrions que l'on agit envers nous-mêmes, c'est ce qu'on peut appeler la doctrine de l'humanité ; il n'y a rien au-delà. »
« C'est un tort égal de pécher par excès ou par défaut. »
« Ce n'est pas un malheur d'être méconnu des hommes, mais c'est un malheur de les méconnaître. »
« Celui qui aime à apprendre est bien près du savoir. »
« Celui qui déplace la montagne, c'est celui qui commence à enlever les petites pierres. »
« Celui qui plante la vertu ne doit pas oublier de l'arroser souvent. »
« Choisissez un travail que vous aimez et vous n'aurez pas à travailler un seul jour de votre vie. »
« Dépasser les limites n'est pas un moindre défaut que de rester en deçà. »
« Est vraiment sage celui qui, sans présumer d'avance qu'on cherche à le tromper ou qu'on se méfie de lui, est capable de déjouer au moment voulu les ruses. »
« Exige beaucoup de toi-même et attends peu des autres. Ainsi beaucoup d'ennuis te seront épargnés. »
« Hélas ! Je n'ai encore vu personne qui aimât la vertu comme on aime la beauté corporelle. »
« Il est plus difficile de se défendre de l'amertume dans la pauvreté que de l'orgueil dans l'opulence. »
« Il est rare de trouver un homme qui se livre trois ans à l'étude, sans avoir en vue un salaire. »
« Le commerce du sage est sans valeur et il perfectionne ; le commerce de l'homme de peu est agréable, et il corrompt. »
« La sincérité est la fin et le commencement de toutes choses, sans la sincérité, rien n'existerait »
Haut de page

La lignée des Dalaï-lamas est la plus importante lignée de réincarnation dans le Bouddhisme tibétain et dans l'histoire du Tibet. Reconnu par ses fidèles comme une émanation du Bodhisattva de la compassion, le Dalaï-lama, outre son autorité spirituelle, a exercé le pouvoir temporel à la tête du gouvernement tibétain mis en place par le Lobsang Gyatso (Ve Dalaï-lama), entre le XVIIe siècle et le milieu du XXe siècle au sein d'une théocratie.

En 1952, le 14e Dalaï-lama, Tenzin Gyatso, prit des initiatives pour créer une société plus démocratique en nommant un comité de réformes. L'exode tibétain de 1959 verra environ 100 000 Tibétains suivre le Dalaï-lama dans un exil en Inde où il crée « le gouvernement tibétain en exil » qu'il dirige et démocratise progressivement jusqu'en mars 2011, date de sa retraite politique.

En savoir plus avec Wikipédia

« Le désarmement extérieur passe par le désarmement intérieur. Le seul vrai garant de la paix est en soi. »
« Je pense que l'essence de la pratique spirituelle dépend de l'attitude que vous avez envers autrui. Quand vous avez une motivation sincère et pure, alors votre attitude envers les autres sera forcément basée sur le respect, la gentillesse, la compassion et l'amour. Pratiquer ainsi sa spiritualité amènera forcément à une unité entre chacun. »
« Chaque matin, quand vous vous réveillez, dites-vous que vous êtes chanceux d'être en vie. Que votre existence est précieuse et que vous n'allez pas la gâcher. »
« L'esprit, c'est comme un parachute. Ca marche mieux quand c'est ouvert. »
Haut de page

Eihei Dôgen, né le 19 janvier 1200 à Uji, près de Kyoto, et mort le 22 septembre 1253 est le fondateur de l'école Soto du Bouddhisme Zen qu’il introduisit au Japon après un voyage en Chine. Il est considéré comme un des plus grands maitres du Bouddhisme japonais. Né de parents aristocrates, il reçu une éducation plus que convenable. Le Bouddhisme de l'école Tendai qu’il étudia dans sa jeunesse ne lui paru pas très convaincant et décida donc de partir étudier en Chine, aux sources même du Bouddhisme Zen. Il y rencontra par hasard un vieux moine Bouddhiste du nom de Tenzo qui lui enseignât la pratique du Zazen : seulement s'asseoir dans une posture exacte sans rechercher quoi que ce soit, en laissant passer les pensées comme des nuages dans le ciel.

En savoir plus avec Wikipédia

« Se connaître soi-même, c'est s'oublier. S'oublier soi-même, c'est s'ouvrir à toutes choses. »
« Si tu ne trouves pas la vérité à l'endroit où tu es, où espères-tu la trouver ? »
« Si vous comprenez que Zazen est la grande porte de la loi, vous serez semblable au dragon pénétrant dans l'eau ou au tigre retrouvant ses forêts profondes. »
Haut de page

Mohandas Karamchand Gandhi est né à Porbandar le 2 octobre 1869 et est mort assassiné à Delhi le 30 janvier 1948. C’était un dirigeant politique et important guide spirituel de l'Inde et du mouvement pour l'indépendance de ce pays. Il est communément connu dans le monde comme le Mahatma Gandhi , titre qu'il refusa toute sa vie d'associer à sa personne.

En savoir plus avec Wikipédia

« La force réside dans l'absence de crainte, et non dans la quantité de chair et de muscle que nous avons dans le corps. »
« Quand je désespère, je me souviens qu'à travers toute l'histoire, les chemins de la vérité et de l'amour ont toujours triomphé. Il y a eu des tyrans et des meurtriers, et parfois ils ont semblé invincibles, mais à la fin, ils sont toujours tombés. Pensez toujours à cela. »
« L'esprit est un oiseau sans repos ; plus il obtient et plus il désire ; il n'est jamais satisfait. Plus nous satisfaisons nos passions et plus elles deviennent débridées. Nos ancêtres avaient compris cela et placé une limite à nos indulgences. Ils avaient remarqué que le bonheur était surtout une condition mentale. »
« La recherche de la vérité ne doit admettre qu'aucune violence ne soit infligée à un adversaire, mais qu'il doit sortir de l'erreur par la patience et la sympathie. Parce que ce qui apparaît comme la vérité à l'un peut apparaître comme erreur à l'autre. Et patience signifie auto-souffrance. Donc la doctrine est revendication de la vérité, pas en infligeant des souffrances à son adversaire, mais à soi-même. »
« Si tous les hommes comprenaient l'éternelle loi morale du service à autrui, ils considéreraient comme un péché d'amasser des richesses ; alors il n'y aurait plus d'inégalité de fortune, et par conséquent plus de famine, plus de gens qui meurent de faim. »
Haut de page

Il est né à Madanapalle le 12 mai 1895 et décédé à Ojai (Californie) le 17 février 1986. C’est un philosophe d'origine indienne promoteur d'une éducation alternative. Apparue au sein de la théosophie et de la contreculture des années 1960, sa pensée exerça une influence notable sur des auteurs et des personnalités de différentes disciplines. D'abord présenté dès son adolescence par la société théosophique de l'époque comme un messie potentiel, il a opéré un revirement un peu plus tard pour développer une thèse radicalement opposée, reposant principalement sur l'idée qu'une transformation de l'humain ne peut se faire qu'en se libérant de toute autorité. Sa conviction était qu'un tel changement devait passer par une transformation de ce qu'il appelait le « vieux cerveau conditionné de l'homme » afin d'accéder à une liberté que ni les religions, ni l'athéisme, ni les idéologies politiques ne seraient capables de produire, puisque, selon lui, elles ne font que perpétuer les conditionnements.

En savoir plus avec Wikipédia

« L'ignorant n'est pas celui qui manque d'érudition, mais celui qui ne se connaît pas lui-même. »
« C'est parce que nous sommes si desséchés nous-mêmes, si vides et sans amour que nous avons permis aux gouvernements de s'emparer de l'éducation de nos enfants et de la direction de nos vies. »
Haut de page

Kenji Tokitsu (1947-), pratiquant d'arts martiaux et chercheur, est le créateur de l'Académie d'arts martiaux Tokitsu-Ryu. Né au Japon, diplômé de l'université Hitotsubashi, il se rend en France pour poursuivre ses études et s'y installer en 1971. Initié au Karaté Shotokan, il finira par s'en éloigner pour rechercher sa propre voie en étudiant les anciens Kata d'Okinawa, le Kung Fu, le Taichi Chuan, le Kendo, ainsi que différentes méthodes de santé. Le Tokitsu-Ryu est la somme et la synthèse personnelle de ses recherches martiales qui veulent allier l'efficacité du combat et la quête d'un équilibre harmonieux chez l'être humain. Kenji Tokitsu est en outre un universitaire reconnu dans le domaine des arts martiaux.

« les arts martiaux sont une méthode d’auto-éducation, dont l’objectif est de rendre chaque être humain autonome et capable de prendre la responsabilité de sa propre vie. L’élève n’est jamais éduqué mais apprend, guidé par l’enseignant, à s’éduquer lui-même ».
Haut de page

Lao-tseu, philosophe chinois, était un contemporain de Confucius (milieu du Ve siècle - milieu du IVe siècle av. J.-C.) qui naquit dans le hameau de Khio-jin, du royaume de Thsou.

En savoir plus sur Lao-tseu

« Il n’y a rien sous le ciel de plus abandonné et de plus résistant que l’eau, aussi, lorsqu’elle s’attaque à des objets plus durs, elle les vainc toujours. »
« L'échec est le fondement de la réussite. »
« La seule façon d'accomplir est d'être. »
« Le sage est méthodique mais pas tranchant, intègre mais pas blessant, droit mais pas absolu, lumineux mais pas éblouissant. »
« Pour une intelligence subtile, la souplesse et la faiblesse viennent à bout de la dureté et de la force. Dans la simplicité absolue, il n'y a point de désirs. »
« L'homme vient au monde tendre et souple ; à sa mort, il est dur et figé. Les plantes fraîches sont délicates et pleines de vie ; mortes, elles sont rêches et desséchées. Le figé et l'inflexible sont l'élève de la mort, tandis que le doux et souple sont l'élève de la vie. Une armée qui ne sait pas s'adapter ne remporte jamais une bataille. Un arbre qui ne plie pas se brise facilement. Ce qui est dur et fort périra ; ce qui est doux et faible durera. »
« Le sage, sans jamais faire de grandes actions, accomplit de grandes choses. »
« Savoir se contenter de ce que l'on a, c'est être riche. »
« Le sage ne se montre pas, il brille. Il ne s'impose pas, on le remarque. Il ne se vante pas, on lui trouve des mérites. Il ne se pousse pas, il progresse. »
« Connaître les autres, c'est la sagesse; se connaître soi-même, c'est la sagesse supérieure. »
« Ceux qui savent ne parlent pas, ceux qui parlent ne savent pas. Le sage enseigne par ses actes, non par ses paroles. »
« L'homme maître de soi n'aura point d'autre maître. »
« Inutile d'enseigner aux singes à grimper aux arbres. »
« Dans les combats, il n'est pas de vainqueur, et la victoire devrait être célébrée en des rites funèbres. »
« Celui qui a inventé le bateau a aussi inventé le naufrage. »
« Le plus grand arbre est né d'une graine menue. »
« Les formes et les choses se manifestent à celui qui n'est pas attaché à son être propre. Dans ses mouvements, il est comme l'eau ; dans son repos il est comme un miroir, et dans ses réponses, il est comme l'écho. »
Haut de page

Mencius, de son nom personnel Meng Ke, était un penseur chinois confucianiste ayant vécu aux alentours de 380-289 av. J.-C. Il aurait étudié auprès d'un disciple d’un petit-fils de Confucius. Se posant en défenseur des stricts enseignements du maître, il a combattu sans relâche les « hérésies extrémistes ». Sillonnant la Chine chaotique des Royaumes combattants à la recherche d'un sage-roi capable de restaurer la paix, il a rencontré un grand nombre de princes de cette époque et leurs entretiens sont consignés dans le livre qui porte son nom, le Mencius, l'un des Quatre Livres formant, avec les Cinq Classiques, le corpus néoconfucianiste tel que défini par Zhu Xi, l'un des plus importants néoconfucianistes de Chine.

En savoir plus avec Wikipédia

« Celui qui creuse un puits jusqu'à 72 pieds et ne va pas jusqu'à la source, il est comme s'il n'avait pas travaillé. »
« Celui qui ne pense qu'à amasser des richesses n'est pas humain ; celui qui ne pense qu'à exercer l'humanité n'est pas riche. »
« Celui qui va jusqu'au bout de son cœur connaît sa nature d'homme. Connaître sa nature d'homme c'est alors connaître le ciel. »
« Celui qui veut être riche ne sera pas bon; celui veut être bon ne sera pas riche. »
« Ceux qui s'avancent trop précipitamment reculeront encore plus vite. »
« Cherchez, et vous trouverez. »
« En se courbant d'un pied, on se redresse de huit. »
« Grand est celui qui n'a pas perdu son cœur d'enfant. »
« Le courage d'un cœur inébranlable est au-dessus de la bravoure qui naît de l'impétuosité du sang. »
« Le flatteur se fatigue plus que le laboureur. »
« Le grand défaut des hommes est d'abandonner leurs propres champs pour ôter l'ivraie de ceux des autres. »
« Il est dans la nature de tout homme d'aimer l'honneur, mais ce qui est vraiment honorable réside en chacun et non ailleurs. L'honneur que les hommes confèrent n'est pas le véritable honneur. »
« Les paroles dont la simplicité est à la portée de tout le monde et dont le sens est profond sont les meilleures. »
« Pour te défendre n'attends pas d'être accablé sous les traits de ton adversaire, ni d'avoir les yeux éblouis par ses armes. »
Haut de page

Miyamoto Musashi (12 mars 1584 - 19 juin 1645), de son premier nom Shinmen Takezo (« Miyamoto » étant le nom de son village de naissance et « Musashi », une autre façon de lire les idéogrammes écrivant Takezo), est l'une des figures emblématiques du Japon. Maître bushi, philosophe, peintre, sculpteur, calligraphe, etc... il est cependant plus connu pour être le plus célèbre bretteur de l'histoire du pays.
Une soixantaine de combats à son actif sans aucune défaite. Son dernier combat à mort, il avait 29 ans, a eu lieu sur l’ile de Ganryu contre un autre invaincu : Sasaki Kojiro. Quelques autres rencontres ont eu lieu après cet épisode mais la vie n’était plus en jeu. A 59 ans, en 1643, il part pour le mont Iwato, situé près de Kumamoto, où il s'installe dans la grotte de Regandô pour y méditer et fixer sa doctrine dans le « Gorin-no-sho ». Ce « Traité des cinq roues » est encore aujourd'hui un incontournable classique de la littérature martiale, considéré comme une thèse inégalée sur la stratégie du combat.

Pour plus d'information sur Miyamoto Musashi, c'est ici.

Voici un petit article sur Miyamoto Musashi

« Choisissant le vide comme voie, vous verrez la voie dans le vide. »
« Ne soyez pas dépendant des autres pour votre progression. Respectez les Dieux et les Bouddhas, mais ne vous en remettez jamais à eux. »
« L’esprit et le corps : Ne jamais laisser l’un diriger l’autre »
« Il est difficile de comprendre la vraie voie uniquement par l’escrime ou le sabre. Il faut connaître les plus petites et plus grandes choses, les plus superficielles et les plus profondes comme s’il y avait une route droite tracée sur le sol. »
« Je me suis entraîné tous les jours, et c’est quand j’avais environ 50 ans que je me suis trouvé dans la voie de la stratégie de l’Art Martial. »
« Dans notre école, il faut vaincre, que l’on ait une arme longue ou une arme courte. La longueur d’un sabre ne nous importe donc pas. Volonté de vaincre avec n’importe quelle arme : c’est là la Voie de notre école »
Haut de page

Morihei Ueshiba, né à Tanabe au Japon le 14 décembre 1883, meurt le 26 avril 1969 emporté par un cancer foudroyant. Après l’apprentissage de diverses disciplines telles le Ju-jitsu, le Juken Jutsu (combat à la baïonnette) au 61e régiment d'infanterie de Wakayama ainsi que le Kenjutsu, le Judo et le Daitoryu Jujutsu pour l'essentiel, il développa sa propre conception du Budo qu’il nomma dans les années 20 : Aikijujutsu. Cet Art ne prendra le nom d’« Aïkido » qu’en 1942. Des modifications majeures dès 1950 transformeront cette pratique martiale en « Art de paix » que nous connaissons aujourd’hui.

En savoir plus avec Wikipédia

« Gagner ou perdre ou se mesurer en technique n'est pas le vrai Budo. Le vrai Budo ne connaît pas de défaite. »
« Ne regardez pas les yeux de uke, le cœur se fait aspirer par les yeux de uke, ne regardez pas le sabre de uke, l’esprit se fait aspirer par le sabre de uke, ne regardez pas uke, vous absorberiez le ki de uke , Je me tiens debout tout simplement. »
« Si la vie est en vous, vous avez accès aux secrets de l'existence, car la vérité de l'univers est en chacun de nous et dans tous les êtres humains. »
Haut de page

Sun Tzu ou Sun Zi ou Sun Tze ou encore Sun Wu (6e siècle av. J.C.) était un stratège chinois de l'état de Qi. Il fut à l'origine du célèbre ouvrage de stratégie militaire « l'Art de la guerre ».

Grâce à ses 13 articles stratégiques, Sun Tzu aurait été introduit auprès du roi Helu et nommé commandant en chef des armées du Wu. Il aurait remporté une éclatante victoire contre Chu en 512 avant J.C.

Sa vie est cependant un réel mystère et consiste surtout en hypothèses à tel point que son existence même serait mise en doute.

En savoir plus sur les 13 articles de l’ « Art de la guerre ».

« Qui connaît l’autre et se connaît, en cent combats ne sera point défait; qui ne connaît l’autre mais se connaît, sera vainqueur une fois sur deux ; qui ne connaît pas plus l’autre qu’il ne se connaît sera toujours défait. »
« La guerre est semblable au feu, lorsqu'elle se prolonge elle met en péril ceux qui l'on provoquée. »
« Ne poussez pas à bout un ennemi aux abois. »
« Lorsqu'un chat se tient à l'entrée du trou du rat, dix mille rats ne se hasardent pas à en sortir; lorsqu'un tigre garde le gué, dix mille cerfs ne peuvent le traverser. »
« Au milieu du chaos se trouve aussi une opportunité. »
« L'art supreme de la guerre, c'est soumettre l'ennemi sans combat. »
« Celui qui n'a pas d'objectifs ne risque pas de les atteindre. »
« La grande science est de faire vouloir à autrui tout ce que vous voulez qu'il fasse, et de lui fournir, sans qu'il s'en aperçoive, tous les moyens de vous seconder. »
« Lorsque le coup de tonnerre éclate, il est trop tard pour se boucher les oreilles. »
« Celui qui excelle à résoudre les difficultés le fait avant qu'elles ne surviennent. »
« Etre instruit des moyens qui assurent la victoire n'est pas encore la remporter. »
« Ce qui est au-dessus du bon est souvent pire que le mauvais. »
« Les principes sont bons en eux-mêmes; mais l'application qu'on en fait les rend souvent mauvais. »
« Qui ne réfléchit pas et méprise l’ennemi sera vaincu. »
« L'invincibilité se trouve dans la défense, la possibilité de victoire dans l'attaque. »
« Faites semblant de vous trouver en état d'infériorité et encouragez-le à l'arrogance. »
« L’espace n’est pas moins digne de notre attention que le temps ; étudions le bien, et nous aurons la connaissance du haut et du bas, du loin comme du près, du large et de l’étroit, de ce qui demeure et de ce qui ne fait que passer. »
  • Adages Choisis
« Lorsque l'esprit ne demeure sur rien, le véritable esprit apparaît. » (Sutra du diamant)
« Le samouraï ne pense ni à la victoire ni à la défaite ; il se contente de combattre comme un fou jusqu’à la mort. C’est alors seulement que lui vient le succès. » Jocho Yamamoto (1659-1719)
« Que ce soit dans les arts martiaux ou dans les beaux arts, pénétrer au cœur de la voie n'est pas chose facile » Maître Tamura Nabuyoshi (2 mars 1933 - 9 juillet 2010)
« Tous les hommes portent un rêve dans leur cœur et peuvent le transformer en réalité. Si on porte dans le cœur des angoisses ou des peurs, elles peuvent de la même manière devenir réalités. » Maître Tamura Nabuyoshi (1933 - 2010)
« Le but n’est pas d’être le meilleur du monde, mais de prendre du plaisir à faire ce que l’on fait et de le partager. » Maître Tamura Nabuyoshi (1933 - 2010)
« Contrairement au sport, l’idée même de se mettre volontairement dans une attitude offensive n’existe pas dans l’art martial. Attaquer de son propre gré est une idée qui relève du sport et non de l’art martial. Celui-ci est avant tout une technique d’auto-défense, et il est inconcevable de faire une compétition avec des techniques d’auto-défense. » Kenei Mabuni (13 février 1918 - )
« La vraie essence des Kata se retrouve non dans les gestes eux même mais dans la façon dont l'esprit les rend justes. Vivre le véritable esprit du geste : le Kata, par l'entraînement, doit se confondre avec l'esprit. Plus l'esprit sera fort, plus le Kata sera fort. » Taisen Deshimaru (29 novembre 1914 - 30 avril 1982)
« Quand un homme veut exprimer ce qu’il croit avoir compris, il devient comme un infirme. Les mots sont sa prison. » Takano Sazaburo (1862-1950)
« Ne rougissez pas d'une erreur, vous commettriez une faute. » Chou King (philosophe chinois)
« Lorsque le monde est en paix, un homme de bien garde son épée à son côté. » Ho Yen Si (Les stratégies de Wu, 11ème siècle après J.C.)
« Dans l’entraînement comme dans la vie, si quelque chose bloque votre passage, faites un pas de coté, évitez-le. » Kanryo Higaonna (1853-1915)
« La Connaissance est le début de l’action. L’action est l’accomplissement de la Connaissance. » Wang Yang Ming (1472-1529)
  • Budoka Anonymes
« Un Art Martial ne peut se réduire à l’étude de la confrontation physique. Pratiquer un Art Martial pour être plus fort qu’autrui « dans le cas où...), c’est pervertir la finalité de la Voie. »
« Fait face à la nature et à l’homme, et apprends. »
« Supporter ce que vous pensez, n’est pas supporter ce que l’on peut réellement supporter. »
« Qui vainc les autres est puissant, qui se vainc lui-même est très fort. »
« Combattre est déjà une défaite. »
« Il est plus facile de savoir comment on fait une chose que de la faire. »
« Les vérités que l'on aime le moins à entendre sont souvent celles qu'on a le plus besoin de savoir. »
« Plus on approche de l'ennemi, plus les tigres de cour deviennent agneaux. »
« La sagesse parfaite est-elle si éloignée après tout? Quand je désire la trouver, elle est à portée de ma main. »
« On apprend peu par la victoire, mais beaucoup par la défaite. »
  • Proverbes chinois

« Le perroquet multicolore est joli et plaisant à écouter mais il ne goûte pas le sens de ses paroles. »
« Patience! Avec le temps, l'herbe devient du lait. »
« Plus on étudie, plus on voit que l'on ignore beaucoup de choses. »
« C'est facile d'attraper un bébé tigre. Il suffit d'entrer dans l'antre du tigre. »
« Les récompenses prématurées rendent l'esprit paresseux. »
« Le bonheur et le malheur ne viennent que de nous-mêmes. »
« Avec le temps et la patience, la feuille du mûrier devient de la soie. »
« Ce n'est qu'avec les yeux des autres qu'on peut bien voir ses défauts. »
« L'adversité est formatrice. »
« Ce n'est pas le but de la promenade qui est important mais les petits pas qui y mènent. »
« Ne craignez pas d'être lent, craignez seulement d'être à l'arrêt. »
« Un voyage de mille li a commencé par un pas. »
« Kantan na mono yoku o seisu » La différence entre victoire et défaite ne tient souvent qu’à très peu de chose.
« Shoshin o wasureru bekarazu ». Dans votre pratique n’oubliez jamais l’esprit et l’humilité du débutant.
« Fugu kuwanu hito niwa iwaji ». Il est impossible de décrire le goût du fugu - le poisson globe - à une personne qui n’en a jamais mangé.
« D’un sourire, il peut se gagner le cœur des touts-petits; devant sa colère, le tigre se tapit de peur ».
Description de l’authentique Budôka.
Plan du Site   /   Contact



Nombre de visites : 3 376 120Réalisation (Décembre 2012) et Mises à jour effectuées par Claude Vuichoud(Date de Modification : 19/03/2024)