A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Compter en japonais | Spécificités du japonais | Mémento du voyageur |
Agari | En remontant |
Aji | Le goût |
Age | Lever, remonter. |
Ageku | Poésie japonaise dérivée du Tanka composée de 2 vers de deux fois 7 syllabes. |
Age-uke | Blocage en remontant. Voir cette technique. |
Age-zuki | Coup de poing court et remontant. Voir cette technique. |
Ago | Le menton ou la machoire (Anatomie). Voir cette page. |
Ago-oshi | Pousser uke au menton vers le haut (destabilisation) |
Ago-tsuki | Coup de poing en remontant vers le menton |
Ai | Harmonie, convergence |
Ai-gamae | Attitude dite en garde où les partenaires (adversaires) se font face en position symétrique. Les deux opposants ont le même pied avancé. Ce terme est également utilisé quand un combattant a la main et le pied du même côté. |
Ai-hanmi | Position en miroir de l'adversaire |
Ai-hanmi-gamae | Ce dit d’une garde où la hanche avancée correspond au pied qui est en avant. |
Aïki | Union de l'énergie |
Aïkibudo | Art martial traditionnel d'origine japonaise essentiellement basé sur des techniques de défense. Il est très proche de l'Aïkido, et hérite des mêmes enseignements issus des pratiques martiales des Samouraï. |
Aïkido |
L'Aïkido est un art martial japonais (Budo), fondé par O Sensei Morihei Ueshiba (1883-1969) entre 1925 et 1960. L'Aïkido a été officiellement reconnu par le gouvernement japonais en 1940 sous le nom d'Aikibudo. Il a été créé à partir de l'expérience que son fondateur avait de l'enseignement des Koryu (écoles d'arts martiaux anciennes), essentiellement le Ju-jitsu de l'école Daito Ryu, le Ken-Jutsu (art du sabre japonais) et l'Aikijutsu. L'Aïkido est né de la rencontre entre ces techniques de combat et une réflexion métaphysique de Morihei Ueshiba sur le sens de la pratique martiale à l'ère moderne. L'Aïkido se compose de techniques avec armes et à mains nues utilisant la force de l'adversaire, ou plutôt son agressivité. Ces techniques visent non pas à vaincre l'adversaire, mais à réduire sa tentative d'agression à néant. L'Aïkido peut être considéré comme la concrétisation du concept de légitime défense : une réaction proportionnée et immédiate à une agression. En fait, dans l'esprit de l'Aïkido, il n'y a pas de combat, puisque celui-ci se termine au moment même où il commence. Pour plus d'information se référer à la page concernant l'Aïkido. |
Aïkidoka | Pratiquant d'Aïkido |
Aïki-jutsu | C'est un art de l'harmonisation des énergies. Cet art de combat est basé sur le principe de coordination entre l'attaque et la défense : rassembler son énergie puis l'harmoniser avec les forces contraires ou opposées, afin d'acquérir la possibilité de contrôler toute situation conflictuelle.
Pour plus d'information se référer à la page concernant l'Aïki-jutsu |
Ai-te ou Aite | Adversaire ou partenaire d'entrainement |
Ainu | Peuple dont les origines sont quelque peu controversées et qui constituerait le peuple aborigène des îles japonaises. Traités comme des barbares ils ont été repoussés par le clan des « Fujiwara » vers le nord dans l'île Hokkaido à l'époque Yayoi. Se référer à la page du Japon (Yayoi) |
Aïwan-Uke | Blocage avec l'avant-bras de l'extérieur vers l'intérieur |
Aizu | Cette région est une ancienne province du Japon (Iwashiro) de la région de la préfecture de Fukushima, au nord-ouest d’Edo (ancien nom de Tokyo) |
Aka | Rouge |
Aka-obi | Ceinture rouge équivalent au 9ème ou 10ème Dan dans les Arts Martiaux. |
Aki | Automne |
Amaterasu | (ou Amaterasu-O-Kami) Déesse du soleil et de la lumière, dans la religion Shinto, née de l'œil de la Déesse mère : Izanagi. Amaterasu apprit à ses sujets à planter le riz, à tisser et serait à l'origine de toute la lignée des Empereurs du Japon dont le premier, semi-légendaire, s'appelle Jimmu Tenno. Amaterasu apparut sur le sol japonais le jour de la date initiale du calendrier japonais : le 11 février 660 av. J.-C. Le temple construit en son honneur à Ise est le plus ancien et le plus vénéré de tout le pays. |
Amida | L'Amidisme fait de bienveillance infinie assure le salut par la seule foi en l'existence du Bouddha Amida « lumière infinie » et la seule invocation de son nom ... Le culte d'Amida remonte au milieu du 1er siècle après J.-C. et s'est largement répandu dans les couches populaires du Japon. Le Jôdo-shu, « école de la terre pure », fondée par le Moine Genku en 1174 repose sur la foi du Bouddha Amida. La secte Bouddhique Jôdo-shinshû, « nouvelle école de la terre pure », crée par Shinran en 1224, très proche de la précédente, enseignait que le salut ne pouvait s'obtenir que par la pitié d'Amida. |
Âmu ou Ude | Le bras (Anatomie). Voir cette page. |
Amigasa | Large chapeau tressé en jonc ou paille que les Ninja portaient volontiers pour cacher leur visage lors d’intervention incognito. Ce simple chapeau quelque peu « trafiqué » devenait une arme redoutable dans des mains expertes. Pour plus d'information, se référer à la page des Ustensiles |
Anza | C'est la position dite du lotus, la position de méditation du Bouddha. Un pied est placé sur le dessus de la cuisse opposée et la seconde est relevée et également croisée pied sur la cuisse opposée. Sans une bonne souplesse des genoux, elle est impossible à réaliser. La main gauche repose dans la main droite et les deux sont sur les chevilles, au bas de l'abdomen, paumes vers le haut et pouces en contact. |
Ao | Bleu |
Araki-ryu | Ecole de Kobudo japonais qui aurait été fondée aux alentours de 1573 par Araki Mujinsai Minamoto no Hidenawa. |
Arashi | Tempête. |
Arigato | Merci |
Arigato gozaimashita | Merci beaucoup |
Arm-lock | C'est une clé pour contrôler un adversaire. Ce contrôle est exercé grâce à la douleur que l'on va provoquer par une torsion des membres et des articulations. D'innombrables procédés, plus ou moins difficiles à réaliser, existent pour le cou, les bras et les mains ou les jambes et les pieds. |
Aruku | Marcher |
Ascham Roger (1515-1568) | (source : Universalis) Humaniste anglais du meilleur ton, qui gaspillait parfois son temps à jouer aux dés et qui assistait à des combats de coqs, Ascham était cependant un grave personnage et un grand érudit. Fort en langues classiques dès son admission à St. John's College (Cambridge), il y devint bientôt professeur de grec (1538). Mais il aimait les sports et surtout le tir à l'arc, d'où cet étonnant traité dialogué, à la manière de Platon, Toxophilus (1545), consacré à cet art qui assure la sécurité et la gloire de l'Angleterre : Archery, le tir à l'arc. Les Français mentent, dit-il, lorsqu'ils prétendent que les Écossais sont de meilleurs tireurs que nous ! Mais ce qui est écrit à la gloire de l'arc et des flèches l'est aussi à la louange des exercices physiques. On y voit percer l'amour des jeux de plein air. Cet ouvrage a le charme d'un amour naïf pour la campagne (où tirer à l'arc ailleurs ?) et révèle un don réel d'observation. On ne lit plus guère ce traité, et c'est dommage. Il fit la réputation de Roger Ascham au point qu'il devint le tuteur de la princesse Elizabeth et qu'il servit dans cette même fonction lorsqu'elle fut reine. Entre-temps, et bien qu'il fût protestant, la reine Mary Tudor en fit son secrétaire latin, et il voyagea sur le continent. Mais ce qui retient surtout notre attention, c'est son School-master, publié en 1570, après sa mort. Ouvrage capital, auquel d'innombrables « maîtres d'école » devaient se référer par la suite, épitomé de l'éducation des jeunes gentlemen. On dit que l'occasion du livre fut la fuite de quelques élèves d'Eton devant la menace du flogging (châtiment à coups de verge) pratiqué dans les écoles anglaises. Ascham part à la recherche d'un système d'éducation qui répudierait les punitions corporelles ; il est le premier à s'en indigner. De lecture agréable, ce traité est tout un programme humaniste, basé sur la conscience et la raison des Anciens. Sa prose élégante se complaît à quelques maniérismes de style, et servira de modèle aux prosateurs ultérieurs : elle a du charme, de la tenue. Ce pédagogue non dépourvu d'humour sait parfois se montrer souriant. |
Ashi | La ou les jambes (Anatomie). Voir cette page |
Ashi-barai | Technique de balayage effectuée avec le côté interne du pied. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Ashibo ou Sokubo | Le tibia (Anatomie). Voir cette page |
Ashi-garami | Balayage de type « croc-en-jambe ». |
Ashibo-kake-uke | Technique de balayage crocheté avec le tibia. Se référer à la page des techniques de pieds |
Ashibo-uke | Technique de balayage effectuée avec le tibia. Se référer à la page des techniques de pieds |
Ashi-dome | Contre avec la jambe |
Ashi-fumikae | C'est une inversion des pieds sur place. Se référer à la page des déplacements. |
Ashi-Garami | Torsion du coude par enroulement de jambe autour du bras. |
Ashigaru | « Pieds Légers » en raison de leur manque d'armure. Ce sont les guerriers à pied, les fantassins. |
Ashi-guruma | Technique de projection dite : « Roue autour de la jambe ». Voir cette technique |
Ashiko | Ce sont des semelles métalliques dotées de crochets qui, fixées aux Tabi du Ninja, lui permettent de grimper plus facilement aux arbres, murs, etc... Pour plus d'information, se référer à la page des Ustensiles |
Ashi-kubi | La cheville (Anatomie). Voir cette page. |
Ashi-kubi-kake-uke | Technique de crochetage effectuée avec la cheville fortement relevée. Se référer à la page des techniques de pieds |
Ashi-no-oyayubi ou Boshi | Autres noms du gros orteil (Anatomie). Voir cette page. |
Ashi-no-tsume | Les ongles de pieds (Anatomie). Voir cette page. |
Ashi-no-ura | Le côté interne du pied (Anatomie). Voir cette page. |
Ashi-no-yubi | Les orteils (Anatomie). Voir cette page. |
Ashi-sabaki | Correspond à un déplacement nous permettant de réajuster notre distance par rapport à un adversaire. |
Ashi-uke | Mot générique pour définir une défense avec le pied ou la jambe. Se référer à la page des techniques de pieds |
Ashi-waza | Terme générique regroupant l'ensemble des techniques de jambe ou de pied |
Asuka | Avion japonais développé dans les années 1985 pouvant décoller sur une courte distance |
Atake-Bune | bateau de guerre du XVIe et XVIIe siècle |
Atama | La couronne, la tête |
Atama-zuki | Coup porté avec n'importe quelle partie de la tête |
Ate | Coup (Ate) frappé |
Atemi | De « Ate » signifiant coup frappé et « Mi » désignant le corps. Un Atemi est donc un coup frappé sur le corps sans distinction de la partie utilisée (pied, poing, coude, tibia, tête,...) et de la technique. |
Atemi-waza | (Ou Ate-wasa).Techniques de frappe |
Awamori | Le sake « awamori » est une boisson alcoolisée spécifique d’Okinawa. Il est fabriqué à partir de distillation de riz fermenté, d'eau, de levure et d'un champignon microscopique appelé « koji ». Il contient environ 30 % d'alcool mais le degré augmente avec le vieillissement. L’awamori de plus de trois ans est plus spécifiquement appelé « Kusu » (littéralement : vieil alcool). Très apprécié de la famille royale du royaume de Ryukyu, il pouvait être vieilli pendant plusieurs siècles. |
Awase-uke | Blocage « mains jointes » |
Awase-zuki | C'est une technique de frappe simultanée des deux poings sur deux niveaux différents. Voir la technique. |
Awase-wasa | Techniques simultanées des deux mains, soit sous forme d'attaques ou de contre-attaques, soit sous la forme de défenses. |
Awasu | Réunir |
Aya | Vêtement. |
Ayumi-ashi | Avancer avec les pieds en succession vers l'avant. Se référer à la page des déplacements. |
Azuchi | L'ère Azuchi est la période historique du Japon entre 1573 et 1582 instaurée par Oda Nobunaga (1534-1582) à la fin de la période Sengoku (1477-1573). Se référer à la page du Japon (Azuchi) |
Azuka | L'ère Azuka est une sub-division de l'ère Yamato (250-710). C'est la période historique du Japon entre 538 et 710 qui commence à la fin de la période Kofun (250-538). Se référer à la page du Japon (Azuka) |
Ba | Le cheval. |
Bakahatsu-gama | Le Bakahatsu-gama ou Kusari-gama est une arme blanche composée d’une faucille (Kama) et d’une longue chaine (Kusari) lestée à son extrémité d’un poids servant à désarmer un adversaire ou bien l’assommer ou le tuer.. Pour plus d'information, se référer à la page des Armes. |
Bakufu | Littéralement « gouvernement sous la tente » en référence aux camps militaires temporaires. Installé par Minamoto no Yoritomo en 1185, il durera jusqu'à la fin du moyen âge japonais en 1868. Le Bakufu avait été nommé ainsi parce que les premiers Shogun, de part leurs expéditions armées, n'avaient pas de résidence fixe et gouvernaient à partir d'un simple camp militaire. |
Bandai | Tuteur d'un orphelin de guerre au temps des samouraï. Jindai en est une autre appellation. |
Barai | Balayage ou déviation |
Barate | Fouet du revers des doigts. |
Bari-bari-zuki | C'est une suite de coup de poings alternés sans déplacement. Voir cette technique. |
Basami | Ciseau. |
Bassaï | « Traverser la forteresse » est sa transcription. Ce Kata, d'origine ancienne, est issu du Tomari-te et du Shuri-te d'Okinawa. Il est connu sous ces deux formes « Bassai Dai » la version longue et « Bassai Sho » la version courte. Les caractéristiques de ce Kata sont sa vitesse d'exécution et sa puissance. Le travail des hanches y tient une place de choix et donne toute la puissances aux blocages donnant cette sensation de traverser un mur d'adversaires. |
Bassai Dai | C'est la grande version du Kata Bassaï « Pénétrer une forteresse ». C'est un Kata clé du Shotokan dont sont issues tous les Heian. Pour plus d'information, se référer à la page du Kata. |
Bassai Sho | C'est la version courte du Kata Bassaï créé par Anko Itossu (1830-1916) |
Batik | (source : Wikipedia) Le batik (mot javanais) est une technique d'impression des étoffes pratiquée dans des pays tels que le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, le Togo, la Chine, la Malaisie, l'Indonésie, l'Inde, l'île Maurice, Madagascar, le Sri Lanka etc. « Le Batik indonésien » a été inscrit en 2009 par l'UNESCO sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité. C'est un art de patience et de minutie.
Au final on obtient un tissu où se mêlent différents tons ou contrastes juxtaposés ou superposés, formant toutes sortes de motifs. |
Bikotsu | Le coccyx |
Biwa | 1)- Instrument de musique ressemblant à une guitare. 2)- Autre nom du néflier japonais. |
Bô | Bâton long japonais (environ 1,80 mètre). Se référer à la page des Armes (Bô) |
Bo-jutsu | C'est un système de combat avec le Bô (bâton long) comme arme. Il fut développé à partir des techniques japonaises d'utilisation des sabres. |
Bokken | Le Bokken, littéralement sabre de bois ou Bokuto, nom généralement utilisé au Japon, est un sabre japonais en bois reprenant la taille et la forme du Katana. Il peut être utilisé avec la garde (Tsuba) qui protège les mains, ou sans la garde. Il est employé dans l'Aïkido, le Iaido, le Jodo, le Kendo et le Ken-Jutsu. Utilisé à l'origine pour l'entraînement, il est aussi devenu une arme de combat. Le Samouraï Miyamoto Musashi est réputé pour ses combats au Bokken notamment lors de son dernier duel contre Kojiro Sasaki (le bokken était taillé dans une rame). Il est l'arme par excellence du Ken-Jutsu dans la plupart des Koryu. La plupart des Bokken sont fabriqués en Chine populaire, à Taïwan ou au Japon. Quatre essences sont utilisées dans sa fabrication : le chêne du Japon (blanc, plus dense, ou rouge, plus léger), le néflier (en japonais Biwa), le Yusu (dont on utilise le cœur), et l'ébène. Le chêne fournit un bois dur aux fibres serrées, résistant aux impacts. Le néflier et le yusu donnent un bois au grain très fin, donc des Bokkens à la surface douce. Ceux en ébène sont plus lourds, très solides et résistants aux chocs. Les chênes servant à leur fabrication sont âgés d'au moins 70 ou 80 ans, tandis que les autres arbres doivent avoir au moins 200 ans pour disposer de troncs suffisamment importants. |
Bonshô | Cloche sans battant des temples bouddhistes |
Boshi ou Ashi-no-oyayubi | Autres noms du gros orteil (Anatomie). Voir cette page. |
Boshi-ken | Le coup de pouce (arme naturelle du corps). Voir cette page. |
Bo-shuriken | Ce sont des Shuriken en forme de stylos, à section carrée ou plus ou moins ronde, et ne comportant qu'une seule pointe. Voir cette arme. |
Bouddhisme | Le Bouddhisme est, selon les points de vue traditionnels, une philosophie, une spiritualité ou une religion apparue en Inde au Ve siècle avant J.-C. Il présente un ensemble ramifié de pratiques méditatives, éthiques, de théories psychologiques, philosophiques, cosmogoniques et cosmologiques, abordées dans la perspective de l'éveil. A l'instar du jaïnisme, le bouddhisme est à l'origine une tradition ascétique, et non brahmanique (comme l'est l'Hindouisme). Le Bouddhisme fut fondé par Siddharta Gautama. Il naît environ en -556 du calendrier julien en Inde et se diffusera plus largement deux siècles plus tard. C'est une des plus anciennes religions encore largement pratiquées de nos jours. S'étant développé en dehors de sa région d'origine, l'Inde du nord-est, il a touché à une époque ou à une autre la quasi-totalité du continent asiatique, s'enrichissant d'éléments issus des cultures d'Asie centrale, d'Extrême-Orient, d'Asie du Sud-Est, hellénistique et himalayenne. Malgré des premiers contacts à l'époque du gréco-bouddhisme, ce n'est qu'au XIXe siècle que les lettrés européens ont commencé à s'y intéresser sérieusement. Au XXIe siècle, bien que la grande majorité des bouddhistes résident toujours en Asie, on en trouve sur tous les continents, qu'ils soient autochtones ou issus de l'émigration asiatique. Au fil du temps de nombreuses écoles sont apparues. Le bouddhisme actuel peut être divisé en trois grands courants : Theravada, Mahayana et Vajrayana. (Pour plus d'informations : Wikipedia) |
Bo-uke | Technique de défense avec le bâton long japonais (environ 1,80 mètre). Se référer à la page des Armes (Bô) |
Bu | Militaire, guerrier ou martial |
Bubishi | C'est un vieux manuscrit chinois, d'auteur inconnu, qui contiendrait, en autre, l'essentiel des racines de l'Okinawa-te. C'est en quelque sorte la bible des arts martiaux qui contient aussi bien les sources techniques que philosophiques et historiques du combat à mains nues. |
Budo | « Voie du combat » ou « voie du guerrier ». De BU = martial et DO = Voie. Désigne l'ensemble des arts martiaux japonais pratiqués en tant que Voies (Do ou Michi) éthiques, chemin de perfectionnement de l'homme en quête de soi-même. |
Budo Shoshinshu | « Le code du jeune samouraï » écrit par Daidõji Yuzan Shigesuke (1639-1730). |
Budoka | Pratiquant d'un art de Budo quel que soit son grade. (Karateka, Aikidoka,...) |
Budokan | Littéralement « Maison où l’on pratique les Arts Martiaux ». |
Bujutsu | Le terme Bu-jutsu (Bujutsu) peut être traduit comme art de la guerre ou techniques de guerre. Il regroupe des disciplines de combats généralement étudiées pour les champs de bataille et les techniques guerrières. Pendant toutes les périodes mouvementées de l'histoire féodale du Japon les Bu-Jutsu étaient enseignés afin d'aguerrir les Samouraï et les soldats aux combats avec armes et à mains nues sur les champs de bataille. Ces techniques étaient enseignées dans les Koryu (écoles traditionnelles). Certaines écoles traditionnelles enseignent encore de nos jours leurs techniques ancestrales (Tenshin Shoden Katori Shinto-ryu, Kashima Shinto-ryu, Daito-ryu, Tenshin Shinyo-ryu, Muso Shinden-ryu, Yagyu Shinkage-ryu, Takeda-ryu,...). |
Buke | Autre nom du Bushi (guerrier gentilhomme) |
Bunkai | Interprétation technique d'une partie d'un Kata dans ses diverses formes applicatives. Cette recherche s'effectue sur plusieurs niveaux de lecture, de la plus évidente (Bunkai officiel) à la plus « travaillée » ou va transparaître le degré de maturité du pratiquant. |
Buredo | Les omoplates. Autre nom : Kenkoukotsu |
Bushi | Bushi (ou Buke) est un terme d'origine sino-japonais signifiant littéralement « guerrier gentilhomme » en japonais. Bushi et samouraï sont souvent confondus mais ils correspondent à des périodes et des fonctions différentes. A l'origine, Bushi est le seul nom pour désigner les guerriers japonais. C'étaient des chevaliers en armure dont l'arme principale était le Yumi (arc). Ils étaient chargés de la protection des clans familiaux religieux. C'est cette proximité avec la noblesse religieuse qui est à l'origine de leur nom de « guerrier gentilhomme ». |
Bushido | Le cheminement du guerrier ou la Voie (Do) du gentilhomme (Bushi) |
Butokuden | « Salle de la Vertu chevaleresque », lieu d'entrainement pour les Arts Martiaux. Le premier Dojo daterait de la première année de l'ère Heian (794-1185). Il fut construit par l'Empereur Kammu (736-806) dans le parc du Palais Impérial de Heïan Jingu à Kyoto. Le Butokuden, pris forme en l'honneur de Sakanoue Tamuramaro (758-811) revenant victorieux d'une campagne militaire. |
Bugyo | Couramment traduit par les termes de « commissaire », « magistrat » ou encore « gouverneur », c'est est un titre porté par des administrateurs au Japon jusqu'à l'époque Meiji. Le titre était souvent complété par d'autres termes afin de décrire plus précisément les tâches ou la juridiction d'un commissaire donné. |
Byôbu | Paravent composé jusqu'à 8 panneaux et 1,80 mètre de hauteur |
Chado | Art de la cérémonie du thé ou « Voie » du thé. |
Chaman | Le Chaman est un être humain qui se présente comme l’intermédiaire ou l’être intercesseur entre l’humanité et les esprits de la nature. Il a une perception du monde que l’on qualifie aujourd’hui d’holistique dans son sens commun. Le Chaman est à la fois « sage, thérapeute, conseiller, guérisseur et voyant ». Il « EST » l’initié ou le dépositaire de la culture, des croyances, des pratiques du Chamanisme, et d’une forme potentielle de « secret culturel ». On le trouve principalement dans les sociétés traditionnelles ancestrales où il arbore des parures et pratique dans le secret. |
Chamanisme | Le Chamanisme est une pratique centrée sur la médiation entre les êtres humains et les esprits de la nature sous toutes ses formes ou les âmes des êtres vivants ou morts. C'est le Chaman qui incarne cette fonction, dans le cadre d'une interdépendance étroite avec la communauté qui le reconnaît comme tel. Le Chamanisme, au sens strict, prend sa source dans les sociétés traditionnelles sibériennes. Partie de la Sibérie, la pensée Chamanique a essaimé de la Baltique à l'Extrême-Orient et a sans doute franchi le détroit de Béring avec les premiers Amérindiens. On observe des pratiques analogues chez de nombreux peuples, à commencer par les Mongols, les Turcs et les Magyars, qui seraient tous originaires de Sibérie, mais aussi au Népal, en Chine, en Corée, au Japon, chez les Scandinaves, chez les Amérindiens d'Amérique du Nord et latine, en Afrique, en Australie et également chez les Celtes. |
Chambara | Un des noms utilisés pour le Ken-jutsu (Technique de sabre) à travers les âges au Japon.
Pour plus d'informations, se référer à la page sur le Ken-jutsu. |
Chiisai | Petit. |
Chika-ma | Représente une distance courte entre deux combattants |
Chikubi | Le mamelon (Anatomie). Voir cette page. |
Chi-mei | Coup mortel unique. C'est un principe recherché dans les arts martiaux |
Chishi | Instrument traditionnel d'Okinawa utilisé pour le renforcement des avant-bras et des poignets. Il est composé d'un manche en bois dont un des côtés est encastré dans un bloc de ciment, de pierre ou de métal et pouvant peser entre 3 et 15 kilos. |
Chokaku | L'ouïe |
Choku-zuki | C'est LE coup de poing fondamental du Karateka. Effectué sur place, il est rapide, puissant et difficilement « détournable » (via un blocage). Se référer à la page des techniques de mains |
Chudan | Niveau moyen correspondant au tronc (entre le nombril et le cou). |
Chugen | Serviteur et intendant parmi la classe des militaires dans l’ancien Japon. |
Chûfurisode | Kimono de type Furisode dont les manches font de 87 à 106 cm. |
Chuken-gamae | Garde de combat très ouverte qui donne à l’adversaire une apparence de grande capacité d’attaque. En fait, seule la ligne médiane est « offerte ». Les mains ouvertes et le corps détendu permettent une réponse rapide à toute sorte d’attaque. Pour plus d'information sur cette posture, se référer à la page des Gardes |
Chuseikai | Le Rikken Chuseikai, fut l'un des partis politiques de la Diète du Japon (Se référer à la page du Japon - Diète) créé par M. Ozaki. Sa fusion avec le Koyu Kurabu (club des amis) a donné naissance au Kenseikai en 1916. |
Chuushi ou Nakayubi | Le majeur de la main (Anatomie). Voir cette page. |
Confucianisme | Le Confucianisme « enseignement des lettrés » est l'une des plus grandes écoles philosophiques, morales, politiques et dans une moindre mesure religieuses de Chine. Elle s'est développée pendant plus de deux millénaires à partir de l'œuvre attribuée au philosophe Kongfuzi, « Maître K'ong » (551-479 av. J.-C.), connu en Occident sous le nom latinisé de Confucius. Après avoir été confrontée aux écoles de pensées concurrentes pendant la Période des Royaumes combattants (Ve siècle avant J.C.) et violemment combattue sous le règne de Qin Shih Huang Di (-258 à -210 avant J.-C), fondateur du premier empire, elle fut imposée par l'empereur Han Wudi (-156 à -87) en tant que doctrine d'État et l'est restée jusqu'à la fondation de la République de Chine (1911). Elle a aussi pénétré au Viêt Nam, en Corée et au Japon où elle a été adaptée aux circonstances locales. L'influence de Confucius en Asie orientale est telle qu'on peut la comparer à celles de Platon et Jésus en Occident. Il n'est pas le fondateur d'une religion, mais a créé avec ses disciples, sur la base de la pensée de son époque un système rituel achevé et une doctrine à la fois morale et sociale, capable de remédier selon lui à la décadence spirituelle de la Chine de l'époque. |
Dachi | Posture ou position |
Daimyo | Désigne un grand de l’époque féodale japonaise qui possédait une grande propriété. |
Dairokkan | Le sixième sens |
Dai-Shihan | Grand professeur ou grand maître. Autre appellation de O Sensei |
Daisho | Le Daisho, littéralement « Grand-petit », est le nom donné aux deux armes traditionnelles des Samouraï, le Katana et le Wakizashi. L'utilisation du Daisho était réservée exclusivement aux samouraï et était un symbole de leur rang. Il commença à être utilisé durant la période Muromachi. Le Daisho possède un style spécifique, développée par Miyamoto Musashi (1584-1645). |
Daitai | La cuisse. |
Daïto | Aussi appelé Nodachi c'est un long sabre utilisé autrefois sur les champs de batailles. Se référer à la page des Armes (Daïto). |
Dan | Signifie niveau ou degrés. Dans les arts martiaux japonais, les Dan désignent le niveau de progression technique et mentale d'un pratiquant. Le premier niveau étant le 1er Dan et le dernier, reconnu actuellement en Karate, 10éme Dan. En Judo, le 12ème Dan a été décerné au fondateur, Jigoro Kano, à titre posthume. Il est symbolisé par une large ceinture blanche (couleur des débutants) pour signifier que l'apprentissage n'a jamais de fin. |
Dansha | Porteur de Dan dans les Arts Martiaux japonais symbolisé par le port de la ceinture noire. |
Dan-zuki | C'est une suite de coup de poings alternés sans déplacement mais à des niveaux différents. Voir cette technique. |
De-ashi-barai | Technique de projection dite : « Balayage du pied avancé ». Voir cette technique |
Deshi | Disciple interne ou externe d'une école d'Art Martial authentique ou est enseigné une véritable voie. |
Do | Cheminement ou Voie |
Do-in | Art du massage permettant le contrôle du flux d'énergie interne et la régénération du corps et de l'esprit. |
Dogi | Tenue pour la pratique d'un art martial (Budo). Plus couramment appelé Keikogi. |
Dojo | Un Dojo est un “Lieu où l'on s'éveille par l'étude et par l'enseignement”. Il est consacré à la pratique des Budo (Arts Martiaux) ou à la méditation. Pour plus d'information, se référer à la page du Dojo. |
Dojo-Kun | Enumération des règles en usage dans un Dojo pour un comportement correcte tout au long de son apprentissage. Le principe a été clairement posé pour la première fois à Okinawa par Sakugawa Kanga (1786-1867) et repris (voire complété) par tous les styles d'arts martiaux. Dans certaines écoles, ils sont récités à la fin de chaque cours.
|
Doka | 1)- Poème court utilisé autrefois pour la transmission de l'essence même d'un enseignement. 2)- Petite coque métallique à l'intérieure de laquelle se consumait des charbons incandescents qui permettait au Ninja de conserver l'habileté de ses mains par grand froid. |
Do-shi | « Gardien de la Voie » d'une école (Ryu) ; c'était, en général, le patriarche retiré ou un fils de ce dernier. |
Doshikai | Le Rikken Doshikai, « Association des amis constitutionnels », fut l'un des partis politiques de la Diète du Japon (Se référer à la page du Japon - Diète) entre 1900 et 1940. Formé en 1913 par les forces conservatrices, le Rikken Doshikai remporte la majorité à la Chambre face au Seiyukai à la fin 1914. Sa fusion avec le Chuseikai (parti de M. Ozaki) et du Koyu Kurabu (club des amis) a donné naissance au Kenseikai en 1916. |
Dôra | Gong utilisé lors des cérémonies bouddhistes |
Dozo | S'il-vous-plait. Utiliser lorsqu'on offre quelque chose |
Ebisu | Traduit par « barbare ». Nom donné aux aborigènes de l'ancien Japon dans la nord et sur la côte est du pays. Leurs descendants sont les Ainu |
Edo | L'ère Edo est la période historique du Japon entre 1603 et 1868 instaurée par la longue lignée des Shogun Tokugawa à la fin de la période Momoyama (1582-1603). Se référer à la page du Japon (Edo) |
Ekika ou Waki-no-shita | (Anatomie). Voir cette page. |
Eku | C'est en fait la rame des pêcheurs mesurant environ 1,6 mètre de long. Elle est composée d'un manche rond et d'une partie plate se terminant légèrement en pointe. Voir cette arme. |
Embusen | Représentation au sol du tracé d'un Kata. |
Empi | Le coude. Se dit aussi « Hiji » |
Empi-no-kata | Exercices de coups portés avec le coude |
Empi-uchi | Frappe effectuée avec le coude. Se référer à la page des techniques de mains. |
Empi-uke | Blocage multidirectionnel effectué avec le coude. Se référer à la page des techniques de mains. |
Ensei-dachi | Position accroupie sur les orteils. Se référer à la page des Positions. |
Ensei-gamae | Garde de combat en position accroupie sur les orteils. Une main est tendue vers l’avant tandis que l’autre, poing fermé, fait Hikite à la hanche opposée, prête pour la contre-attaque. Se référer à la page des Gardes. |
Ensho ou Kakato | Le talon (Anatomie). Voir cette page. |
Erikubi | Le nuque (Anatomie). Voir cette page. |
Eta | Classe sociale inférieure de l'ancien Japon, réputée impure qui pratiquait notamment les métiers d'équarrisseurs et de tanneurs. On les disait descendants d'anciens prisonniers coréens. Le statut d'Eta fut aboli en 1871 après la restauration Meiji. |
Fudo-dachi | Ou Sochin-dachi. Fudo signifie « indéracinable ». C'est une position très représentative du Karate de bon niveau. Se référer à la page sur les positions. |
Fujiwara | Nakatomi Kamatari est à l'origine de la dynastie des Fujiwara à l'époque Azuka (538-710). Récompense reçue pour les services rendus au pouvoir en place. Se référer à la page du Japon (Azuka) |
Fukiya | Sarbacane à multi usages que les Ninja utilisaient avec des dards empoisonnés, acide ou explosifs pour créer la peur chez ses adversaires. Elle pouvait également servir de tube pour respirer sous l’eau pendant de longs moments. Voir cette page. |
Fuko-gamae ou Fuko-no-kamae | Prise de garde, le genou arrière encore au sol, avant de se relever après une roulade ou éventuellement une projection. Pour plus d'information sur cette posture, se référer à la page des Gardes |
Fukubu | L'abdomen (Anatomie). Voir cette page. |
Fukurahagi | Le mollet (Anatomie). Voir cette page. |
Fukuro-obi | Ceinture caractérisée par des motifs courants seulement sur les extrémités visibles de l'Obi lorsque ce dernier est noué. D’une largeur moyenne également de 33 cm pour une longueur comprise entre 360 et 450 cm, il s’agit d'un Obi formel généralement porté avec les Kimono de type Furisode. |
Fumikiri | Coup de pied latéral effectué au niveau de la cheville avec le tranchant externe du pied. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Fumikomi | Nom usuel du Fumikomi-geri. |
Fumikomi-age-uke | C'est un blocage remontant du bras effectué en rentrant directement dans l'attaque. Voir cette technique. |
Fumikomi-geri | Coup de pied latéral effectué au niveau du genou ou du tibia avec le tranchant externe du pied. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Fumikomi-shuto-uke | Blocage fait avec le tranchant externe de la main, en avançant sur l'adversaire. Voir cette technique. |
Fumikomi-soto-uke | Blocage effectué avec le côté externe de l'avant-bras dans un mouvement circulaire, allant de l'extérieur vers l'intérieur tout en avançant sur l'adversaire. Voir cette technique. |
Furi | Balancer avec force. |
Furisode | Se traduit littéralement par « manches flottantes » (les manches font 125 cm). Ce Kimono est utilisé par les jeunes femmes célibataires lors d'occasions formelles. Lors d'un mariage, les amies des mariés pourront revêtir ce vêtement. Il est très souvent utilisé le jour de la fête de la majorité « Seijin Shiki ». Ces Kimonos sont colorés et rehaussés de motifs. Les motifs peuvent être disséminés sur l'ensemble du vêtement. Le signe distinctif le plus ostensible de se Kimono est situé au niveau des manches. Celles-ci sont très longue, un mètre au minimum. |
Furi-zuki | C'est un coup de poing indirect fouetté dont le mouvement circulaire est fortement exagéré. |
Furui | Ancien. |
Futon | Selon R-H : matelas mince ou couverture épaisse que l'on pose sur les Tatami pour servir de lit et que l'on range au matin dans des placards aménagés dans les murs. Lit traditionnel japonais toujours utilisé de nos jours. Il se compose d'un matelas (mattoresu), d'un drap (shikifu), d'un sommier (shikibuton). Les couvertures sont nommées taoruketto ou kakebuton |
Gaiwan | Le tranchant externe de l'avant-bras (Anatomie). Voir cette page. |
Ganka ou Seimo | Les orbites (Anatomie). Voir cette page. |
Gankaku | Ce Kata dont le nom peut se traduire « la Grue sur le rocher » est d'origine ancienne et nous vient probablement de la boxe chinoise du style du Héron. Un de ses points forts est la recherche de la puissance en équilibre sur une jambe. Pour plus d'information, se référer à la page du Kata |
Gankaku-dachi | Cette position particulière tire son nom du Kata Gankaku ou elle apparait plusieurs fois. La position sur une jambe est Tsuru-ashi-dachi. Pour plus d'information sur cette posture, se référer à la page des Positions |
Gankaku-gamae | Cette garde particulière tire son nom du Kata Gankaku ou elle apparait plusieurs fois. La position sur une jambe est Tsuru-ashi-dachi avec le pied levé crocheté dans le creux poplité du genou de la jambe d’appui, alors que les bras exécutent un Manji-uke. Pour plus d'information sur cette posture, se référer à la page des Gardes |
Ganseki | ‘pierre’ ou ‘rocher’. |
Ganseki-gamae ou Ganseki-no-kamae | Garde de combat à partir d'une position Fudo-dachi. « Ganseki » signifie ‘pierre’ ou ‘rocher’ et c’est la position forte du Fudo-dachi qui permet cette analogie. Une main est tendue devant soi, paume vers l’adversaire tandis que l’autre, poing fermé, fait Hikite à la hanche opposée prête à contre-attaquer vivement. Pour plus d'information sur cette posture, se référer à la page des Gardes |
Gari | Action de balayage. |
Garyu-gamae ou Garyu-no-kamae | Cette garde de combat, dite « du dragon en retrait » est issue des techniques chinoises. Les mains sont ouvertes et nous protège sur deux niveaux. La main avancée, paumes vers le sol, est proche de la cuisse correspondante tandis que l’autre est dirigée vers l’adversaire. On peut également lever le genou avant en protection complémentaire. Pour plus d'information sur cette posture, se référer à la page des Gardes |
Gassho | Gassho signifie littéralement « deux mains se joignant ». Les mains, paume contre paume devant le visage, les doigts pointés vers le ciel est d’origine Bouddhique. C’est une attitude de respect, d’unification avec la ou les personnes à qui s’adresse ce geste. |
Gassho-gamae | C’est une marque de respect envers son adversaire (ou partenaire). Les mains jointent au niveau du visage ne démontrent aucune agressivité. Dans la position Musubi-dachi, nous inclinons légèrement la tête, vers l’avant, en guise de salut avant et après chaque exercice. Pour plus d'information sur cette posture, se référer à la page des Gardes |
Gedan | Niveau bas correspondant à la partie en-dessous du nombril. |
Gedan-baraï | Technique de blocage d'attaques basses exécuté avec le bras. Techniquement c'est un mouvement exécuté de haut en bas et de l'intérieur vers l'extérieur. Le poing part de l'épaule opposé au bras exécutant le Gedan Baraï pour se terminer au-dessus de la cuisse en ayant « balayé » tout ce qui est dirigé vers nous. |
Gedan-gamae ou Gedan-no-kamae | C'est la garde habituellement prise par le Karateka avant toute exécution de techniques en Kihon et correspondant à la phase finale du Gedan-barai. C'est également la prise de garde avant toute attaque lors du travail des assauts à deux. Pour plus d'information sur cette posture, se référer à la page des Gardes |
Gedan-geri | La frappe est effectuée avec le tranchant interne du pied, orteils tournés vers l'extérieur. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Gedan-kakiwake-uke | Blocage bas exécuté simultanément avec la partie externe des deux avant-bras. Se référer à la page des techniques de main. |
Gedan-morote-kakiwake | Cette Technique se retrouve dans quelques Kata tels Jion, Gankaku, Jitte ou Unsu. Cette forme de « moulinets » des deux bras, exécutés simultanément ou l’un après l’autre, regorge d’applications. Voir cette technique. |
Gedan-nagashi-uke | Blocage bas brossé (intérieur-extérieur). Voir cette technique. |
Gedan-uke | Terme générique pour désigner toutes les techniques de blocage (Uke) de niveau bas (Gedan). |
Gedan-zuki | Terme générique pour désigner toutes les techniques de frappe du poing (Tsuki) à un niveau bas (Gedan). |
Gekken | Un des noms utilisés pour le Ken-jutsu (Technique de sabre) à travers les âges au Japon.
Pour plus d'informations, se référer à la page sur le Ken-jutsu. |
Gengi-bunkai | Premier niveau de lecture d'un Kata aboutissant à une interprétation évidente, facile à comprendre et donc à reproduire, et qui est à la portée de tout pratiquant. |
Genkobori | Le Genkobori est un long mur que les japonais ont érigé sur la partie nord de l'île de Kyushu pour se défendre des tentatives d'invasions venant de la mer. En effet, en 1274 et en 1281, les Mongols tentèrent par deux fois d'envahir le Japon en essayant de débarquer dans cette région. Ce mur est encore visible aujourd'hui à certains endroits, mais d'autres parties n'ont pas été encore découvertes et se trouvent sous le sable des plages de Kyushu. Le mur fait environ 20 km de long et environ 3 mètres de haut. |
Genro | Le Genro était une désignation officieuse donnée à certains anciens hommes d'état japonais retirés, considérés comme les « pères fondateurs » du Japon moderne, qui ont servi de conseillers informels de l'empereur, au cours de l'ère Meiji, celle de Taisho et au début de celle de Showa de l'histoire japonaise. L'institution des Genro a commencé avec le conseil traditionnel des anciens (Roju) de l'époque Edo ; cependant, le terme de Genro semble avoir été inventé par un journal en 1892. Ce terme est parfois confondu avec le Genroin (chambre des anciens), un corps législatif qui a existé de 1875 à 1890 ; cependant, les Genro n'étaient pas liés à la fondation de ce corps ou à sa dissolution. Des chefs expérimentés de la restauration de Meiji ont été choisis par l'empereur comme Genkun, et invités à agir en tant que conseillers impériaux. Excepté Kinmochi Saionji, tous les Genro venaient des familles Samouraï de rang moyen ou inférieur, quatre de Satsuma et quatre de Choshu, les deux anciens domaines qui avaient aidés au renversement de l'ancien Shogunat Tokugawa pendant la guerre de Boshin de 1867-1868. Le Genro avait le droit de choisir les Premiers ministres de l'empereur avec son approbation. Les sept premiers Genro étaient des anciens membres du Conseil impérial qui fut supprimé en 1885. Ils sont connus également des historiens sous le terme de l'oligarchie de Meiji, bien que tous les oligarques Meiji n'aient pas été Genro. L'institution a pris fin en 1940, avec la mort du dernier Genro, Kinmochi Saionji. |
Genroin | Chambre des anciens au Japon. C'est un un corps législatif qui a existé de 1875 à 1890 |
Geri | Ou Keri, coup de pied |
Geta | Sandales en bois surélevées sur deux taquets de bois et tenues aux pieds par des lanières de tissu passant entre le gros orteil et les autres doigts de pied. Se porte traditionnellement avec le Kimono. (Voir Waraji, Zori). Pour l'entrainement, il en existe également en fonte (Tetsu-geta). Elles permettent le renforcement des jambes dans l'exécution des coups de pied. |
Getsu | La lune. |
Gi | Cérémonie mais désigne également un uniforme d'entrainement (Karate-gi, Judo-gi) |
Gi | Représente aussi la Technique. |
Go | La force. |
Gohon-kumite | Assaut conventionnel sur cinq pas. Se référer à la page des Kumite |
Gohon-nukite | La pique de main à cinq doigts (arme naturelle du corps). Voir cette page. |
Gōjū-ryu | Style de Karate prenant son origine dans le Naha-te d'Okinawa. Si sa création est attribuée à Kanryo Higaonna (1853-1915), c'est surtout grâce à Miyagi Chojun (1888-1953), élève de ce dernier, que l'ancien Naha-te fut transformé en 1928, à partir de recherches personnelles, et prit le nom de Gōjū-ryu. Le Naha-te devint donc l'école de Karate alliant la force (GO) à la souplesse (Ju). Pour plus d'information se référer à la page concernant le Gōjū-ryu |
Gokajô no Goseimon | Le Serment en cinq articles » fut promulgué lors de l'intronisation de l'Empereur Meiji (Mutsuhito) du Japon le 7 avril 1868. Il s'agit d'une description des objectifs à atteindre pendant le règne de l'Empereur, ouvrant ainsi officiellement le début de la modernisation du Japon. Elle est très importante dans l'histoire japonaise car c'est par elle que le gouvernement japonais a définitivement décidé d'abandonner la société traditionnelle et d'adopter les façons de faire occidentales pour éviter que le Japon ne devienne l'une des nombreuses colonies européennes. Elle peut être considérée comme la première constitution du Japon moderne. En voici les cinq clauses :
Le but de ce serment était double. Il devait annoncer la ligne directrice de la politique du gouvernement de Meiji suite à l'effondrement du Shogunat Tokugawa et rallier les domaines pro-Tokugawa au gouvernement. La seconde motivation fut spécialement importante dans les premiers temps de la restauration car il dissuada plusieurs domaines de se joindre aux restes des Tokugawa pendant la guerre de Boshin. Plus tard, la victoire militaire « permit de rallier à la cause de l'Empereur l'ensemble des nobles de la Cour et des Daimyo influents ». Les promesses de réformes de la charte ne furent initialement pas tenues : un parlement avec de réels pouvoirs ne fut pas établi avant 1890, et l'oligarchie de Meiji de Satsuma, Chôshû, Tosa et Hizen contrôlera la vie politique et militaire jusqu'au XXe siècle. De manière générale, la charte fut rédigée avec des termes généraux afin de minimiser la résistance des Daimyo et offrir « une promesse de gradualisme et d'équité ». Les « assemblées délibérantes » et les « discours publics » étaient, après tout, des termes utilisés pour désigner la coopération entre les seigneurs des grands domaines. Cette vision « toutes classes » indiquait que la société continuerait à être divisée en classes. Même les « gens du commun » étaient traités décemment vis-à-vis des « fonctionnaires civils et militaires », les rangs privilégiés du passé. Personne n'était susceptible d'être favorable au maintien des mauvaises habitudes; le terme confucéen « Nature » indiquait quelle voie suivre. Seule la promesse que « la connaissance sera recherchée de par le monde » fut réellement une indication de changement ; mais ici aussi, la fin des Tokugawa avait démontré l'irrationalité d'un gouvernement japonais à deux têtes, un cas unique au monde. De plus, la recherche en question serait sélective et ciblée, dans le but de renforcer le « règne impérial ». Le serment fut réitéré dans le premier article de la constitution promulguée en juin 1868, et les articles suivants furent fondés sur les politiques énoncées par la charte. Presque quatre-vingts ans plus tard, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l'Empereur Hirohito rendit hommage à la charte dans son fameux rescrit Ningen-Sengen en affirmant qu'elle était à la base de la politique nationale. Le but avoué de ce rescrit était d'apaiser les occupants américains en renonçant au caractère divin du pouvoir impérial, mais l'empereur lui-même était vu comme un symbole de la démocratie de l'ère Meiji. |
Go-no-sen | Le défenseur commence par bloquer la technique adverse puis riposte sans attendre. |
Goshin-jutsu | L'art de l'auto-défense |
Gyaku | Contraire, opposé |
Gyaku-gamae ou Gyaku-no-kamae | Attitude dite « en garde » où les partenaires (adversaires) se font face en position de type « image miroir ». Le pied droit avancé de l'un correspond au pied gauche de l'autre et inversement. Pour plus d'information sur cette posture, se référer à la page des Gardes |
Gyaku-hanmi-gamae | Ce dit d’une garde où la hanche et le pied avancé sont en opposition. |
Gyaku-kaiten | Kaiten fait référence à la rotation du bassin et Gyaku signifie « contraire » donc la rotation des hanches et de la technique sont opposées. Gedan-barai utilise ce type de travail. |
Gyaku-mawashi-geri | Coup de pied circulaire de revers. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Gyaku-mikazuki-geri | Coup de pied circulaire, dit en croissant de lune, allant de l'intérieur vers l'extérieur. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Gyaku-zenkutsu-dachi | La position des jambes est celle du Zenkutsu-dachi mais le corps est de profil et le regard dirigé vers l'arrière. Se référer à la page sur les positions. |
Gyaku-zuki | Coup de poing direct, en poursuite ou sur place, donné du poing opposé à la jambe avancée. Se référer à la page des techniques de mains. |
Ha | Les dents (Anatomie). Voir cette page. |
Habaki | Composant d'un Katana. C'est une pièce métallique située à la base de la lame. Elle sert à « verrouiller » le sabre dans le fourreau (Saya), à éviter qu'il ne tombe ; pour dégainer, l'escrimeur pousse sur la garde (Tsuba) avec le pouce pour faire sortir le Habaki du Saya et pouvoir tirer la lame. Se référer à la page des Armes (Katana) |
Hachiji-dachi | C'est une position naturelle et préparatoire à l'exécution d'une technique. Elle est généralement adoptée au début et à la fin d'un Kata. Se référer à la page sur les positions. |
Haiku | Poésie japonaise dérivée du Tanka composée de 3 vers de 5, 7, 5 syllabes |
Haishu | Le dos ou revers de la main. |
Haishu-uchi | Coup frappé du dos de la main ouverte (Haishu - arme naturelle). Se référer à la page des techniques de mains. |
Haishu-uke | Blocage effectué avec le dos de la main ouverte. Se référer à la page des techniques de mains. |
Haisoku | Le dessus du pied. |
Haito | Le sabre interne de la main. |
Haito-koshi-gamae | Un poing fermé fait Hikite, en supination (paume tournée vers le ciel) à la hanche correspondante, et l'autre main ouverte et paume vers le ciel est positionné un peu au-dessus. Pour plus d'information sur cette posture, se référer à la page des Gardes |
Haito-uchi | Frappe effectuée avec la partie interne de la main ouverte (Haito - arme naturelle), côté pouce. Se référer à la page des techniques de mains. |
Haito-uke | Blocage effectué avec la partie interne de la main ouverte (Haito - arme naturelle). Se référer à la page des techniques de mains. |
Haiwan | La face supérieure de l'avant-bras (Anatomie). Voir cette page. |
Hajime | Commencer |
Hakama | C'est une longue jupe fendue. Tenue japonaise traditionnelle, surtout porté par les adeptes du Iai-do et Ken-jutsu ou Aïkido. |
Hakko | Sochin est le nom actuel de ce Kata mais le Karate de style Shotokan l'a d'abord connu sous le nom de Hakko. Pour plus d'information, se référer à la page du Kata. |
Haku | Extension. |
Han | demi. |
Hana | Le nez (Anatomie). Voir cette page. |
Hangetsu | Hangetsu (demi-lune) vient des mots japonais « Han » qui veut dire demi et « Getsu » qui veut dire la lune. Ce Kata est le seul Kata respiratoire de l'école Shotokan. Pour plus d'information, se référer à la page du Kata. |
Hangetsu-dachi | Position très large typique du Kata Hangetsu « demi-lune ». Cette position est très similaire au Fudo-dachi mais les pieds sont exagérément écartés. Se référer à la page sur les positions. |
Hanko-ryu | L’école « mi-dure » ou « semi-difficile ». Désignait autrefois la boxe chinoise à l’origine de l’Uechi-ryu. Mais ce nom fut également utilisé pour désigner le Gōjū-ryu dans ses débuts. |
Han-kyu | C’est un arc court utilisé par les Ninja pour envoyer des flèches enflammées ou catapulter corde ou explosifs pour faire diversion Sa petite taille, de type arc mongol, était facile à dissimuler et sa puissance largement suffisante pour son utilisation ponctuelle. Pour plus d'information, se référer à la page des Armes. |
Hanmi | Position de garde. |
Hansha shinkei | Les reflexes |
Hanshi | Celui qui donne (maîtrise extérieure et intérieure unifiées). Correspond au 9ème Dan minimum. Ce dernier titre est le plus élevé : c'est le fameux Shihan. Celui qui a tout reçu et qui, à son tour peut donner. Il possède un caractère et une moralité exceptionnels. Il a une excellente compréhension des techniques, de l'histoire et de l'esprit du BUDO. |
Haori | Le Haori est une veste qui se porte au quotidien au-dessus du Kimono par les hommes et les femmes au cours de leurs sorties par temps froid. Les deux pans du Haori ne se croisent pas (contrairement au Kimono), mais se ferment sans se toucher à l'aide de deux cordelettes en soie aux coloris variés. A l'origine, le Haori est un vêtement masculin. On en trouve la première mention dans les documents historiques de la période Muromachi (1336-1573). Au cours des conflits incessants qui opposaient les puissants seigneurs (période Sengoku, 1477-1573), guerriers et généraux s'en faisaient volontiers une sorte de manteau passé sur leur cuirasse (Jinbaori). Richement décorés et de couleurs vives, ceux-ci symbolisaient le clan auquel les guerriers appartenaient. Des motifs inhabituels et audacieux furent brodés sur les Jinbaori en drap de laine importé de l'Occident. Des plumes décoratives étaient aussi communément utilisées. Lorsque le Jinbaori perdit sa fonction d'uniforme militaire, il se transforma en une sorte de veste sans manches à l'encolure retournée et sur laquelle figurait un emblème familial (Kamon) dans le dos. |
Happo-giri | Ensemble de mouvements dans les huit directions. |
Hara | ou « Tanden ». Selon la tradition japonaise il est la source principale du souffle vital. Situé à 2 cm sous le nombril, il correspond également au centre de gravité du corps. L'énergie humaine y est emmagasinée, et c'est de là que doit partir l'impulsion nécessaire à tous les déplacements et techniques. |
Hara | le ventre (Anatomie). Voir cette page. |
Harai-goshi | Technique de projection dite : « Balayage de la hanche ». Voir cette technique |
Harï | Ce sont des festivités maritimes de courses de bateaux, héritées de la Chine du Sud via Taiwan et ce, depuis plus de 600 ans. C’est une des plus grandes fêtes d’Okinawa qui se passe au mois de mai de chaque année. Ces embarcations sont les fameux « bateaux-dragon » avec 32 rameurs qui espèrent bien gagner cette course pour se préserver des accidents en mer et s’assurer une pêche fructueuse. |
Hasami | Ciseaux. |
Hasami-uchi | Frappe double de style Hasami (main en ciseaux) effectuée sur un plan horizontal. |
Hasami-uke | C’est une parade « en ciseaux » effectuée avec les deux avant-bras qui tendent à enserrer le membre adverse qui frappe. Attaque de poing, le blocage intervient au niveau du poignet de l’autre. Attaque de pied, c’est la cheville que l’on coince entre nos deux avant-bras comme dans un étau. Voir cette technique. |
Hasami-zuki | Coup de poing double en ciseaux. Se référer à la page des techniques de mains. |
Hasso | Attaque. |
Hasso-gamae | Garde de combat annonçant une attaque. Cette garde se retrouve également dans de nombreuses disciplines tel l’Aïkido ou le Kendo. Les coudes sont près du corps et les mains ouvertes se font face au niveau des épaules. Pour plus d'information sur cette posture, se référer à la page des Gardes |
Hata | Drapeau |
Hayashi | Forêt |
Heian | L'ère Heian est la période historique du Japon entre 794 et 1185 instaurée à la fin de la période Nara (710-794). Se référer à la page du Japon (Heian) |
Heian | Heian signifie « esprit paisible ». C'est le nom donné à une série de cinq Kata. Maître Funakoshi a estimé qu'après la maîtrise de ces cinq formes, les pratiquants pourraient être confiants pour se défendre dans la plupart des situations. Le nom, esprit paisible, vient de ce sentiment de confiance. Pour plus d'information, se référer à la page des Kata de base. |
Heian Godan | Kata du Karate de style Shotokan. Le cinqième et dernier de la série des Heian « esprit paisible ». Pour plus d'information, se référer à la page du Kata |
Heian Nidan | Kata du Karate de style Shotokan. Le deuxième de la série des Heian « esprit paisible » qui en compte cinq. Pour plus d'information, se référer à la page du Kata |
Heian Sandan | Kata du Karate de style Shotokan. Le troisième de la série des Heian « esprit paisible » qui en compte cinq. Pour plus d'information, se référer à la page du Kata |
Heian Shodan | Kata du Karate de style Shotokan. Le premier de la série des Heian « esprit paisible » qui en compte cinq. Pour plus d'information, se référer à la page du Kata |
Heian Yodan | Kata du Karate de style Shotokan. Le quatrième de la série des Heian « esprit paisible » qui en compte cinq. Pour plus d'information, se référer à la page du Kata |
Heiho | Un des noms utilisés pour le Ken-jutsu (Technique de sabre) à travers les âges au Japon.
Pour plus d'informations, se référer à la page sur le Ken-jutsu. |
Hei-ken | L'intérieur du poing fermé (phalanges - arme naturelle du corps). Voir cette page. |
Heiko | Parallèle. |
Heiko-dachi | Position d'attente équilibrée avec le bord externe des pieds parallèles. Se référer à la page sur les positions. |
Heiko-uke | Défense simultanées des deux bras sur une même ligne horizontale. Voir cette technique. |
Heiko-zuki | Frappe simultanées des deux bras sur une même ligne horizontale. Voir cette technique. |
Heimin | Gens du commun, classe moyenne composée d'artisans, de marchands et de fermiers après la restauration Meiji en 1868 au Japon. Au-dessus de cette classe étaient les Kwazoku (nobles) puis celle des Shizoku où l'on trouvait les anciens Samouraï. En dessous d'elle étaient les Eta et les Hinin. |
Heisoku ou Sokko | Le dessus du pied entre la cheville et les orteils (Anatomie). Voir cette page. |
Heisoku-dachi | Position avec les pieds parallèles dont les talons ainsi que les orteils sont joints. Cette posture d'attente est souvent utilisée dans les Kata. Se référer à la page sur les positions. |
Heisoku-mawashi-geri | Coup de pied circulaire effectué avec le dessus du pied (Heisoku). Se référer à la page des techniques de pieds. |
Heko-obi | Ceinture faite de mousseline ou autres étoffes légère, cet Obi est réservée aux utilisations très informelles ou pour habiller les petites filles. |
Heso | Le nombril (Anatomie). Voir cette page. |
Hidari | Gauche. |
Hidariashi | La jambe gauche (Anatomie). Voir cette page. |
Hidari-gamae | Garde dite « à gauche ». Se référer à la page sur les Gardes. |
Hidarite | La main gauche (Anatomie). Voir cette page. |
Hige | La barbe (Anatomie). Voir cette page. |
Hiji | Le coude. Se dit aussi « Empi » (Anatomie). Voir cette page |
Hikae-Seki | Littéralement lieu où l'on prend des notes. Aire d'attente d'un Dojo pour les visiteurs. Dans les Dojo traditionnels, elle est séparée de l'espace d'entrainement par une cloison, rideau ou autre permettant de conserver la confidentialité des cours. |
Hikanzakura | Cerisiers rouges du Japon. |
Hikari | Lumière, lampe. |
Hiki | Action de tirer, rompre vers l'arrière. |
Hiki-ashi | C'est un déplacement en ligne droite vers l'arrière. Se référer à la page des déplacements. |
Hikidemono | Cadeaux donnés aux invités lors de grandes célébrations |
Hiki-okuri-ashi | C'est un déplacement en ligne droite vers l'arrière de type « double pas ». Se référer à la page des déplacements. |
Hikite | Action d'équilibrer une force transmise d'un côté en envoyant une même puissance en sens inverse. Exemple : exécuter un coup de poing direct vers l'avant tout en tirant fortement l'autre poing vers l'arrière. Cet autre poing fait Hikite. Se référer à la page des techniques de mains. |
Hiki-tsugi-ashi | C'est un déplacement de type « chassé » en ligne droite vers l'arrière. Se référer à la page des déplacements. |
Hiki-yori-ashi | C'est un déplacement de type « glissé » en ligne droite vers l'arrière. Se référer à la page des déplacements. |
Hinin | Littéralement « non humain ». Désignation de ceux qui formaient la plus basse couche de la société de l'ancien Japon : mendiants, vagabonds et aussi Ninja. Le terme fut supprimé en 1871, dès le début de l'ère Meiji et cette classe sociale rejoignit officiellement celle de la classe moyenne nommée Heimin. |
Hirabasami | La main en gueule du tigre (arme naturelle du corps). Voir cette page. |
Hiragana | La forme courante des idéogrammes du vocabulaire japonais. |
Hira-ken | Le poing plat. Les doigts de la main sont pliés au niveau des articulations entre les premières et secondes phalanges (arme naturelle du corps). Voir cette page. Voir cette page. |
Hiraken-zuki | Technique de frappe avec le poing dit « à une phalange » ou « poing plat » (arme naturelle). Se référer à la page des techniques de mains. |
Hiraki-ashi | Ce déplacement latéral correspond à un pas glissé (de type Yori-ashi). Se référer à la page des déplacements. |
Hira-shuriken | Les Hira-shuriken (ou Shaken ou Shaden ou encore Semba), sont des armes de jet en forme d'étoiles. Voir cette arme. |
Hitai | Le front (Anatomie). Voir cette page. |
Hito | Un des nom d'origine, avec Matsukaze et Shiofu du Kata Wankan de l'école Shotokan-ryu. |
Hitosashiyubi | L'index de la main (Anatomie). Voir cette page. |
Hittsui | Le genou. Hiza est son autre appellation (Anatomie). Voir cette page |
Hittsui-geri | Autre nom de l'Hiza-geri. C'est une technique de corps à corps exécutée avec le genou. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Hiza | Le genou. Hittsui est son autre appellation (Anatomie). Voir cette page |
Hiza-gamae | Garde de combat ou posture dans laquelle un genou est élevé devant vous, de manière à protéger le corps. Les poings peuvent être à la hanche en « position d’attente » ou en garde pour l’interception de techniques adverses. Voir cette page : Les Gardes |
Hiza-geri | C'est une technique de corps à corps exécutée avec le genou. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Hiza-geri-uke | C'est une défense efficace,avec le genou, contre toutes les techniques de frappes directes de pieds ou de poings lancées à un niveau moyen. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Hiza-guruma | Technique de projection dite : « Roue autour du genou ». Voir cette technique |
Hiza-mae-geri | C'est une technique de frappe avant exécutée avec le genou. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Hiza-mawashi-geri | C'est une technique de frappe circulaire exécutée avec le genou. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Hôbone | Les paumettes (Anatomie). Voir cette page. |
Hoho | La joue (Anatomie). Voir cette page. |
Hokkaido | Deuxième plus grande île de l'archipel japonais avec une superficie de 83 513 km2 pour 5 600 000 habitants, elle est située au nord de l'île principale de Honshû et est divisée en 14 districts ayant pour chef-lieu la ville de Sapporo. Les autres grandes agglomérations sont Abashiri, Asahikawa, Obihiru, Otaru... |
Hokyu-kata | Kata d'étude simplifiés pour l'apprentissage. |
Hômongi | Se traduit littéralement « vêtement de visite ». Ils sont utilisés lors des cérémonies nécessitant un certain formalisme (mariage, cocktail, réception, cérémonie du thé...). Il peut aussi bien être utilisé par les femmes mariées que par les femmes célibataires. Pour les femmes mariées, ce Kimono est moins formel que le Kurotomesode et l'Irotomesode. En revanche pour les femmes célibataires, il est sans nul doute le vêtement le plus hiérarchisé. Lors d'un mariage ces Kimonos seront revêtus par les amies des mariés. Ces superbe Kimonos aux couleurs chatoyantes sont embellis de dessins pouvant s'étendre sur l'ensemble du vêtement. |
Honbu | Le quartier général |
Honbu-dojo ou Hombu-dojo | Dojo servant de quartier général d’où proviennent toutes les ramifications de la discipline. |
Honshû | Ile principale de l'archipel japonais, concentrant la majorité de la population japonaise (96 000 000 habitants), des terres cultivables et de l'industrie japonaise. Divisée en 66 préfectures, cette île a une superficie de 230 897 km2 et regroupe les villes les plus importantes de l'archipel (Tokyo, Kyoto, Osaka, Kôbe...) |
Hotoke | C'est le nom japonais du Bouddha. |
Hotoke-gamae | La forme générale de cette posture de combat elle celle du Manji-saï comme Manji-gamae. Pour plus d'information sur cette posture, se référer à la page des Gardes |
Hyodo | Un des noms utilisés pour le Ken-jutsu (Technique de sabre) à travers les âges au Japon.
Pour plus d'informations, se référer à la page sur le Ken-jutsu. |
Hyoho | Un des noms utilisés pour le Ken-jutsu (Technique de sabre) à travers les âges au Japon.
Pour plus d'informations, se référer à la page sur le Ken-jutsu. |
Hyoshi | Le rythme |
Iaï | Combat à très courte distance. |
Iai-do | C'est une discipline martiale, issue de la technique de guerre du Iai-jutsu, particulièrement représentative de l'orientation spirituelle des arts classiques du Budo. Le Iai-do est l'une des formes de « forge de l'esprit » au même titre que d'autres arts martiaux traditionnels dans lesquels la notion de « Do » (Voie) a pris le pas sur celle de « Jutsu » (technique). Le Iai, ou l'art de pourfendre, équivaut à tirer le sabre de son fourreau en un mouvement précis, rapide et fluide et couper l'adversaire dans le même mouvement avant même que ce dernier n'ait pu concrétiser sa volonté d'attaque. La technique est donc toujours l'expression d'une réaction de défense, non d'une volonté d'attaque. Dans le mot « Iai » il y a la notion d'être (I, de Iru) et d'harmonie (Ai), au sens de « mettre son esprit en harmonie avec celui de l'adversaire ». Maîtriser le sabre, c'est maîtriser son esprit, rejeter (voir trancher) son égo possessif, inhibiteur et créateur d'illusion pour atteindre l'éveil (Satori). La pratique du Iai-Do s'effectue seul, sans partenaire à partir de positions assises, agenouillée ou debout, dans toutes les directions. Quatre mouvements composent chaque technique : le dégainé, la coupe, l'égouttage du sang sur la lame et le retour du sabbe dans son fourreau. Les coupes s'effectuent contre des cibles constituées de Tatami ou de nattes de pailles roulées. C'est au début des années 1930 que s'affirma l'appellation Iai-do avec le Muso Shindenryu Iaido de Nakayama Hakudo (1869-1958) et la codification actuelle fut achevée en 1980 par la Fédération Japonaise de Kendo. |
Iaidoka | Pratiquant de Iai-do, l'art de tirer le sabre |
Ibuki | Méthode de respiration ventrale, profonde, qui vise à mobiliser l’énergie et la tension musculaire au moment de l’expiration. |
Iemoto | Ce terme désigne l’autorité morale et technique suprême, encore vivante, d’une école traditionnelle d’Art Martial au Japon. |
Ikebana | Art de l'agencement florale ou « Voie » des fleurs. |
Iko-kokoro | C'est un titre de maîtrise que l'on peut obtenir à partir de 7ème Dan. |
Inrô | Petite boite compartimentée de plusieurs niveaux souvent portée à la ceinture et contenant médicaments et/ou sceau du porteur |
Ippon | Un point |
Ippon-ken | Le poing à une phalange, index replié (arme naturelle du corps). Voir cette page. |
Ippon-kumite | Assaut conventionnel sur un pas. Se référer à la page des Kumite. |
Ippon-nukite | La pique de main à un doigt (arme naturelle du corps). Voir cette page. |
Ippon-shobu | C’est un combat ou la victoire est accordée au premier qui marque un point (Ippon) ou deux Wasa-ari (demi-point). |
Irezumi | Un tatouage (Anatomie). Voir cette page. |
Irimi | Action d'entrée directe vers l'adversaire. |
Irotomesode | Ces Kimonos sont aussi utilisés lors d'importantes occasions. Ils sont néanmoins moins formels que les Kurotomesode. Ces Kimonos sont portés lors des mariages par les membres de la famille des mariés. Ils sont plutôt sombres et de couleur unie (à l'exclusion du noir). Les motifs égayants le Kimono se trouvent en dessous du niveau des hanches. A l'instar du Kurotomesode, l'Irotomesode peut être frappés trois ou cinq fois du blason de la famille. |
Ishi-geta | Taillés dans la pierre, ce sont les ancêtres des Tetsu-geta servant au renforcement des jambes. Pour plus d'information, se référer à la page des Ustensiles |
Ishi-sashi | Sorte de poids utilisés par paire pour le renforcement musculaire des avant-bras, des épaules ou des jambes. Ils sont encore très utilisés à Okinawa. Leurs poids varient suivant le résultat souhaité. Cependant ils tournent autour des 5 kg. Pour plus d'information, se référer à la page des Ustensiles |
Izanami et Izanagi | Sœurs Kami jumelles issues de la septième génération des esprits célestes à l'origine de la création de l'île d'Onogorojima (sur laquelle elles s'installèrent) et d'autres îles formant l'archipel japonais ainsi que de nombreux Kami. Izanami mourut en donnant naissance à l'un de ses « fils » le Kami du feu (Kagutsuchi-No-Kami) qui fut alors tué par Izanagi. Cette Dernière voulant sauver Izanami des ténèbres se rendit aux enfers. Elle réussit à s'en échapper de justesse et décida de fermer la porte permettant d'y accéder. Voulant se purifier par l'eau Izanagi donna alors naissance aux Kami de la lune (Tsukuyomi) et du soleil (Amaterasu). |
Jari-bako | C'est un récipient rempli de sable, de riz, de haricots, de gravier ou de billes de métal qui est utilisé pour le durcissement de l’extrémité des doigts. Kanshu est son autre appellation. Pour plus d'information, se référer à la page des Ustensiles |
Jiai-gamae | Position de préparation et d'attente que l'on trouve au début et à la fin des Kata Jion, Jitte et Jiin, ce qui réfère à une origine bouddhiste de ces formes. En effet, debout, pieds joints, on lève les mains à hauteur du menton, dans le plan vertical médian du corps, et on couvre de la main gauche le poing droit, pouces tournés vers soi: une manière de saluer, peut être en usage autrefois chez les moines, symbolisant l'union du Yin et du Yang, l'unité des forces opposées dans une attitude encore parfaitement neutre. Se référer à la page sur les Gardes. |
Jigen-ryu | Art du sabre développé par les Samouraï dans la province de Satsuma au sud du Japon. |
Jihyo-gamae | Garde de combat ou le corps reste de profil devant un adversaire déclaré. Une main est tendue vers lui pour l'empêcher d'avancer ou limiter sa vision tandis que l'autre est levée en arrière, bras replié, prête à intercepter ou frapper. Se référer à la page sur les Gardes. |
Ji-in | Kata supérieur du Karate de style Shotokan. Ji-in vient probablement du Tomari-te et s'appelait autrefois Shokyo. Le terme « ji-in » semble référer à un temple sacré (de « l'amour de Bouddha » ?). Pour plus d'information, se référer à la page du Kata. |
Jigo-gamae | C'est une position de combat, un genou au sol et l'autre relevé comme une des phases intermédiaires du Seiza. Se référer à la page sur les Gardes. |
Jimmu Tenno | Originaire du Sud de Kien-siou, Kami-Yamato-No-Iware-Biko serait son vrai nom. Selon les récits semi-légendaires, il serait le premier Empereur du Japon. Il chassa, dit-on, le peuple primitif du pays, représenté comme un peuple chevelu et sauvage, ressemblant aux Ainu qui habitent aujourd'hui Hokkaido. C'est sous le nom de Jimmu Tenno qu'il prit le titre d'Empereur en 660 avant J.C. et choisit Yamato pour Capitale. Il mourut en 585 avant notre ère. |
Jin | Bienveillance. |
Jinbaori | Apparu à la fin de l'époque Muromachi, l'origine exacte du Jinbaori n'est pas réellement bien connue. Manteau sans manches, il fut probablement utilisé, dans les premiers temps, pour protéger l'armure des intempéries et réchauffer le guerrier durant les longues marches d'hiver. Mais cet accessoire va changer progressivement de fonction. A l'époque Sengoku, la rivalité exacerbée des seigneurs amena ces derniers à tenter de se distinguer par tous les moyens. Si les casques furent les éléments les plus voyants de cette recherche visuelle, le Jinbaori devint également un ornement de choix, permettant de démontrer sa position sociale au sein des guerriers. Réservé ainsi aux grands généraux au sein de chaque armée, le Jinbaori devint un élément important de l'armure. Généralement aux couleurs du clan (repris également sur les bannières), le Jinbaori arborait l’armoirie du général sur le dos de ce dernier, permettant à ses troupes de le distinguer de très loin. Une large fente à l'arrière permettait au guerrier de ne pas être gêné lorsqu'il montait à cheval, ou dans ses déplacements. A la fin de l'époque Momoyama, l'ensemble des officiers supérieurs de toutes les armées portaient un Jinbaori, signe de leur pouvoir militaire. |
Jindai | Tuteur d'un orphelin de guerre au temps des samouraï. Bandai en est une autre appellation. |
Jinja | Nom des sanctuaires shintô. |
Jinzo | Les reins (Anatomie). Voir cette page. |
Jion | Kata supérieur du Karate de style Shotokan. Ce Kata ferait référence au nom d'un temple boudhiste. Pour plus d'information, se référer à la page du Kata. |
Jion-gamae | Avec un poing fermé soit devant le plexus, soit en Hikite à la hanche et l’autre (main ouverte) en protection basse devant soi, cette garde tend à inciter l’adversaire à privilégier des attaques hautes. Pour plus d'information sur cette posture, se référer à la page des Gardes |
Jitte | Kata supérieur du Karate de style Shotokan. Jitte, que l'on retrouve quelque fois sous le nom de Jutte, est traduit par « les dix mains » et sous-entendrait que celui qui l'exécute parfaitement, serait capable de faire face à dix adversaires. Pour plus d'information, se référer à la page du Kata. |
Jiyu | Libre, être libre |
Jiyu-ippon-kumite | Assaut conventionnel ou les deux partenaires se font face, en garde. Se référer à la page des Kumite. |
Jiyu-kumite | C'est le combat libre, non règlementé, dit « combat souple » ou Randori où chacun doit démontrer son aptitude au combat. Se référer à la page des Kumite. |
Jô | Le Jô ou bâton moyen est une arme traditionnelle japonaise en bois d'une longueur de 4 à 5 Shaku (environ 128 cm) et d'un diamètre de 2,6 centimètres environ. Voir cette arme. |
Jodan | Niveau haut correspondant au cou et à la tête (au-dessus des épaules). |
Jodan-age-uke | Blocage remontant. Autre nom du Age-uke. Se référer à la page des techniques de main. |
Jodan-kakiwake-uke | Blocage haut exécuté simultanément avec la partie externe des deux avant-bras. Se référer à la page des techniques de main. |
Jodan-nagashi-uke | Blocage remontant brossé (intérieur-extérieur). Voir cette technique. |
Jodan-shuto-uke | Blocage, au niveau du visage, fait avec le tranchant externe de la main. Voir cette technique. |
Jodan-tate-uke | Blocage avec la partie externe de l'avant-bras qui utilise une large trajectoire circulaire de l'intérieur vers l'extérieur. Se référer à la page des techniques de main. |
Jodan-uchi-uke | Blocage, au niveau du visage, effectué avec le côté interne de l'avant-bras dans un mouvement allant de l'intérieur vers l'extérieur. Voir cette technique. |
Jodo | Le Jodo « voie du bâton ») est un art martial japonais utilisant le Jo, un bâton droit de 1 mètre 28 de long et de 2,5 cm de diamètre. Il est issu du Jo-jutsu, inventé par Muso Gonnosuke au 17ème siècle. La fondation du Jodo, sous la forme du Shindo Muso Ryu (école Shindo Muso, d'après le nom de son fondateur), est attribuée à Muso Gonnosuke en 1605. La légende veut que Muso Gonnosuke Katsukichi se soit rendu à Edo, actuelle Tokyo, nouvellement érigée en capitale par le shogunat Tokugawa. Il s'y mesura aux nombreuses lames célèbres de la cité et ne fut jamais vaincu. Un jour cependant, il affronta Miyamoto Musashi qui le tint en échec grâce à une technique de parade caractéristique employant les deux sabres en croix. Après cette défaite Gonnosuke sillonna le pays pour y étudier de nombreux styles dans le but de prendre sa revanche sur Musashi. Il se retira pendant 37 jours dans le sanctuaire de Kanado. Une nuit, un messager divin lui apparut en songe sous la forme d'un enfant qui lui dit : « Trouve le plexus solaire avec un bâton rond. » S'inspirant de ce message céleste, Gonnosuke confectionna une nouvelle arme, c'était un simple bâton mesurant environ 30 cm de plus qu'un sabre moyen. Le Jo était né. |
Jôdo | « La terre pure », secte Bouddhique apparut à la période Heian (794-1185) et fondé en 1175 par le religieux Hônen. Elle prône l'Amidisme fait de bienveillance infinie et assurant le salut par la seule foi en l'existence du Bouddha Amida. A cette secte s'adjoignit bientôt la secte Jôdo-shinshû. |
Jôdo-shinshû | « Nouvelle école de la terre pure », secte Bouddhique apparut à la période Kamakura (1185-1333) et fondée par Shinran (1173-1262) en 1224. Issue du Jôdo-shu, elle proclamait non plus seulement la vertu d'une foi simple, sans temple ni livre ni rituel, mais la valeur salvatrice d'une seule invocation à Amida (« Namu Amida Butsu », ou « Nembutsu »). La communauté de vie possible entre religieux et laïcs ainsi que la simplicité des obligations réduites à leur plus mince expression contribuèrent à répandre largement dans le peuple cette doctrine du nouvel Amidisme monothéiste. |
Jôdo-shu | « École de la terre pure », secte Bouddhique apparut à la période Heian (794-1185) et fondée par le Moine Genku en 1174. Elle repose sur la foi du Bouddha Amida. |
Jogai | En compétition, être sorti de l'aire de combat. L'indication visuelle de l'arbitre est de pointer avec son index et son bras à 45 degré dans la direction de la sortie du combattant en cause. |
Jogai-hansoku-chui | Quatrième et dernière sortie d'un combattant de l'aire de combat. La quatrième sortie résulte dans la victoire de l'adversaire du combattant fautif. |
Jogai-keikoku | Deuxième sortie de l'aire de combat. Un demi point (Wazaari) de pénalité est accordé à l'adversaire du fautif. |
Jo-jutsu | Techniques se rapportant au maniement du bâton (Jo). Il a été inventé par Muso Gonnosuke au 17ème siècle. |
Jômon | L'ère Jômon est la période historique du Japon entre -12 000 et -300 av. J.-C.. Elle précède l'ère Yayoi (-300 à 250). Se référer à la page du Japon (Jômon) |
Joran-zumo | Ou Sumo guerrier est une des formes de Sumo qui fut à la base du Ju-jutsu ou tout les coups étaient permis. |
Joseki | C'est la place d'honneur d'un Dojo traditionnel se situant au plus près du Kamiza ou se placent les plus hauts gradés. Aujourd'hui, cet emplacement correspond à la place occupée par les plus gradés à la gauche de l'instructeur lors du salut de début et de fin de cours. |
Joshi | Autre nom pour désigner les bras (Anatomie). Voir cette page. |
Ju | La souplesse. |
Juban | Le Juban est un sous-kimono qui a presque la même forme qu’un Kimono et qui est l’équivalent des combinaisons que l’on peut porter sous une robe. Il protège du froid, se porte par-dessus les sous-vêtements et fait partie de la tenue traditionnelle des hommes et des femmes. Il peut être doublé (entièrement ou partiellement) ou non. Son entretien est plus facile et moins onéreux que celui d’un Kimono, on peut donc le nettoyer soi-même lorsqu’il est taché. De plus, le seul changement de couleur ou de motifs du col amovible redonne un coup de neuf à l’ensemble de la tenue. Grâce au Juban, le tissu du Kimono tombe mieux et glisse plus facilement avec les mouvements ou à la marche. Il s’agit aussi de protéger le Kimono de tout contact direct avec la peau. Le Juban n’est visible qu’au niveau du col et de l’ouverture des manches, c’est peu mais c’est LA touche colorée et élégante qui change tout (pour les femmes en tout cas, car les manches des Kimonos masculins sont fermées) ! |
Judo | Littéralement voie (DO) de la souplesse (JU), est un sport de combat et un art martial créé par Jigoro Kano (1860-1938) en 1882 et initialement enseigné au Kodokan. Inspiré du Ju-jitsu, il se compose pour l'essentiel de techniques de projection, de contrôle au sol, d'étranglements et de clefs. Jigoro Kano en aurait modifié les techniques de combat à mains nues pour créer une discipline fondée sur l'équilibre du corps et de l'esprit. En France nous devons son existence, depuis 1935, grâce à maître Mikinosuke Kawaishi (1899-1969). Pour plus d'information se référer à la page concernant le Judo. |
Judogi | C'est le Keikogi porté par les pratiquants de Judo pour les entraînements ou manifestations officielles. C'est une tenue de coton renforcée généralement blanche, ou bleue pour faciliter la distinction entre les combattants lors des compétitions. |
Judoka | Pratiquants de Judo quel que soit le grade. Il porte une tenue en coton renforcée appelée Judogi. |
Juji | En forme de croix |
Juji-gamae | Cette garde statique de combat se présente sous différentes formes, cependant les bras sont croisés devant soi. Se référer à la page sur les Gardes. |
Juji-kaishu | Les bras sont croisés devant soi avec les mains ouvertes. |
Juji-ken | Les bras sont croisés devant soi avec les poings fermés. |
Juji-uke | Blocage avec les mains en croix. Se référer à la page des techniques de main. |
Ju-jitsu |
Le Ju-jitsu, ou Ju-jutsu ou encore Jiu-jitsu, regroupe des techniques de combat qui furent développées durant l'ère féodale du Japon par les Samouraï pour se défendre une fois désarmé. Ces techniques sont parfois classées en trois catégories principales : techniques de frappe, techniques de projection et techniques de contrôle afin de maîtriser un adversaire. Le terme Ju-jutsu signifie littéralement « technique de souplesse » ou « art doux » ou encore « méthode permettant d'utiliser au mieux la souplesse ». « Ju » pour souplesse et « Jutsu » pour technique. |
Ju-jutsu | Le Ju-jutsu, ou Ju-jitsu ou encore Jiu-jitsu (littéralement : « art (Jutsu) de la souplesse (Ju) » ), regroupe des techniques de combat qui furent développées par les Samouraï durant l'époque Edo (1603-1868). Elles enseignaient aux Samouraï et aux Bushi (guerriers) à se défendre lorsque ceux-ci étaient désarmés lors d'un duel ou sur le champ de bataille.
Pour plus d'information se référer à la page concernant le le Ju-jutsu |
Junshi | C'est un suicide rituel effectué par fidélité, pour suivre son maître ou un supérieur dans la mort. Un Samouraï, ne servant en principe qu'un seul maître au cours de sa vie, accomplissait ce rituel à la mort de son seigneur. Cette pratique fut interdite par le Shogun Tokugawa Ieyasu (1543-1616). L'autre nom du Junshi est le Seppuku ou « Art » de se donner la mort par ouverture de l'abdomen au moyen d'un poignard selon un rituel précis. |
Jutsu | C'est un terme japonais signifiant « art », « technique ». |
Jyu-gumite ou Jiyu-gumite | Assaut libre exécuté lors des entraînements. Pour plus d'information se référer à la page concernant le Jyu-gumite |
Jyu-ippon-gumite ou Jiyu-ippon-gumite | Assaut semi-conventionnel exécuté lors des entraînements. L’attaquant a le droit à une seule attaque et le défenseur, une seule riposte. Pour plus d'information se référer à la page concernant le Jiyu-ippon-gumite |
Jyu Kaiten | Contrairement à Gyaku-kaiten, la rotation des hanches et de la technique vont dans le même sens. Quelques techniques pour exemples : Soto-uke, Age-uke ou encore Kizami-zuki |
Kabuto | Casque traditionnel de l'armure japonaise employé par les Samouraïs. |
Kage-Deshi | Elève de l'ombre (Kage), volontairement resté en dehors de la généalogie officielle d'une école d'Art Martial authentique. Il reçoit, en toute discrétion, les véritables secrets de cette école pour devenir à terme un Kage-Sensei. |
Kage-Sensei | Maître de l'ombre. Il est le dépositaire des véritables secrets d'efficacité, d'une école d'Art Martial authentique, qui ne doivent être divulgués qu'à des élèves triés sur le volet qui deviendront à leur tour ces Kage-Sensei. |
Kagi | Un crochet. |
Kaginawa | Le Kaginawa est une espèce de grappin composé d’un ou plusieurs crochets, généralement attaché à une corde. Voir cette arme. |
Kagi-zuki | Coup de poing en crochet. Se référer à la page des techniques de main. |
Kagutsuchi-No-Kami | Kami du feu. |
Kaicho | Désigne l'autorité suprême d'une association lorsque celle-ci dépasse le simple cadre d'un Dojo unique. |
Kaishaku-bunkai | Niveau de lecture d'un Kata au-delà de la compréhension première, évidente (Gengi-bunkai). L'interprétation nécessite beaucoup plus de réflexions. Seuls les pratiquants sérieux, d'un niveau bien établi, et chercheur dans l'âme pourront y accéder. Ils devront remonter, solitaires ou aidés des détenteurs des clés, aux origines des Kata pour en saisir tout leur sens. |
Kaishu-juji-uke | Blocage avec les mains en croix, prêtes à saisir le membre bloqué. Se référer à la page des techniques de main. |
Kaishu-gamae | Les deux avant-bras sont en protection devant le visage, paumes dirigées vers celui-ci. Pour plus d'information sur cette posture, se référer à la page des Gardes |
Kaishu-ryowan-gamae | De Kaishu signifiant main ouverte et Ryowan exprimant les deux (Ryo) bras (Wan). Cette garde de combat se retrouve dans le Kata Hangetsu. Pour plus d'information sur cette posture, se référer à la page des Gardes |
Kaishu-yama-gamae | De Kaishu signifiant main ouverte et Yama exprimant la montagne. Cette garde de combat se retrouve dans le Kata Hangetsu. Pour plus d'information sur cette posture, se référer à la page des Gardes |
Kaiten | Rotation |
Kaiten Empi-uchi | Coup de coude retourné. |
Kaiten Geri | Coup de pied retourné |
Kaiten Tettsui | Coup de marteau retourné |
Kaiten Uraken | Coup du revers de poing retourné |
Kakato ou Ensho | Le talon (Anatomie). Voir cette page. |
Kakato-ate-wasa | Terme générique regroupant l'ensemble des techniques (Wasa) de talon (Kakato) sous la forme « écrasante ». |
Kakato-geri | Type de frappe effectué avec le talon. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Kakato-mae-geri | Coup de pied vers l'avant donné avec le talon. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Kake | Crochet |
Kake-dachi | C'est une position pieds croisés. Le pied avant est dirigé vers l'avant tandis que le pied arrière, talon levé, vient se placer derrière lui. Se référer à la page sur les positions. |
Kake-haito-uke | Crochetage, après rotation du poignet, avec la partie externe du sabre de main. Se référer à la page des techniques de main. |
Kake-shuto-uke | Blocage (Uke) crocheté (Kake) du « sabre de main » (Shuto). Se référer à la page des techniques de main. |
Kakete-uke | Défense agrippée, tirée ou poussée. Se référer à la page des techniques de main. |
Kake-uke | Terme générique pour désigner toutes les techniques de blocage crocheté. |
Kakiwake-uke | Blocage exécuté simultanément avec la partie externe des deux avant-bras. Se référer à la page des techniques de main. |
Kaku-obi | Fine ceinture généralement réservée au Kimono d'hommes et aux arts martiaux. |
Kakuto-uchi | Autre nom de Koken-uchi. Frappe effectuée avec le dessus du poignet plié. Se référer à la page des techniques de main. |
Kakuto-uke | Défense effectuée avec le dessus du poignet plié. Se référer à la page des techniques de main. |
Kama | Une arme des arts martiaux traditionnels. C'est une faucille que les okinawaiens ont convertie en arme pour combattre les soldats d'occupation japonais. Voir cette arme. |
Kamae | Ou Gamae dans un mot composé (exemple : Gedan-gamae). Garde de combat qui peut prendre de nombreuses formes. Se référer à la page des gardes. |
Kamakura | L'ère Kamakura est la période historique du Japon entre 1185 et 1333 instaurée à la fin de la période Heian (794-1185). Se référer à la page du Japon (Kamakura) |
Kamakura | Ville de la préfecture de Kanagawa, au Japon. Elle est située au bord de l'océan Pacifique, à 50 km au sud-ouest de Tokyo (environ une heure de train). La ville a été fondée le 3 novembre 1939, sur la péninsule de Miura. Kamakura s'étend sur 39,60 km2 et comptait 174 016 habitants en 2010. (Pour plus d'informations : Wikipedia) |
Kame | Jarre de terre cuite. |
Kamekami | La tempe droite. |
Kami | Aussi Uwa : en haut ou partie supérieure. |
Kami | Les cheveux (Anatomie). Voir cette page. |
Kami | Jarres de terre cuite dont le col fait une dizaine de centimètres et que l’on saisit avec les doigts (pouce replié) afin de développer la force de saisie, la stabilité dans les déplacements et apprendre à bien positionner les épaules. Au début les jarres sont vides, puis quand le pratiquant les manies avec aisance, on y ajoute un peu (voire plus) de sable tous les jours avant l’exercice. Le travail est donc progressif et il respecte le corps. |
Kami | Dieux et Déesses de la religion Shinto. Parmi les plus connus de la mythologie japonaise : Izanagi et Izanami qui seraient à l'origine des îles de l'archipel. Les Kami, forces de la nature, possèdent des vertus et des pouvoirs considérés comme exceptionnels. Certains hommes possédant ces qualités ont été respectés comme des Kami. |
Kamishimo | Kamishimo : Le Kamishimo (du japonais Kami : haut et Shimo : bas) est un vêtement traditionnel et cérémonial porté par les Samouraï japonais à partir de l'époque Kamakura jusqu'à l'époque Edo. C'est un habit composé de deux pièces distinctes, généralement fabriquées à partir du même tissu, et porté par dessus le kimono : le Hakama, sorte de jupe-culotte ample à plis et le Kataginu, casaque à ailettes pliées très larges, sur laquelle l'emblème du clan auquel appartient le Samouraï est représenté. Le Kamishimo est souvent porté lors des cérémonies ou des festivals de grandes écoles d'arts martiaux au Japon. |
Kamiza | Ou Shinden. C'est un autel ou siège (Za) de l'esprit de certaines divinités (Kami). Le Kamiza correspond au Shomen dans un Dojo d'arts martiaux japonais en direction duquel on salut en entrant et sortant. Dans l'agencement normal d'un Dojo traditionnel, il fait face à l'entrée (Shimoza). |
Kamo | Une des trois chansons de théâtre Nô avec Takasago et Kantan. |
Kamom | Les « kamon » ou emblèmes familiaux, sont des marques distinctives qui identifient les familles au Japon. Bien que les avis divergent sur leurs origines exactes, on pense qu’ils sont apparus tout d’abord sur les palanquins et les vêtements de la noblesse vers le XIIème siècle, puis se sont répandus chez les guerriers, les commerçants et la population. Les motifs de nombreux « kamon » sont des plantes, probablement en raison de l’admiration que les japonais ont depuis longtemps pour la Nature. Ils sont en noir et blanc et le dessin est souvent symétrique et peuvent symboliser différentes choses : animaux, objets, constructions ou bien formes géométriques. |
Kampaku | Grand Chancelier, Régent. C'est une très haute fonction créée en 882 à la cour Impériale du Japon. Le poste assurait l'exercice d'un pouvoir parfois plus grand dans les faits que celui de l'Empereur qu'il représentait quelque fois. |
Kancho | Maître de la maison, titre lié au Bouddhisme Zen et attribué à l'abbé du monastère. C'est également l'autorité suprême du style dans certaines écoles d'arts martiaux. Correspond au titre de Shihan ou de Soke. |
Kanji | Ecriture pictographique d'origine chinoise. Les Kanji sont les éléments d'un des trois ensembles de caractères de l'écriture japonaise avec les Hiragana et les Katakana, ces deux derniers étant regroupés sous les Kana. Il existe également les Furigana, utilisés uniquement dans un but d'apprentissage de la prononciation, et mêlant ces trois écritures. |
Kanjin-zumo | Une des formes de Sumo à connotation sportive qui après 1868 pris sa forme définitive jusqu’à nos jours. |
Kansetsu-geri | Fumikomi exécuté sur le côté extérieur ou intérieur du genou adverse dans le but de casser l'articulation ou faire tomber. |
Kanshu | C'est un récipient rempli de sable, de riz, de haricots, de gravier ou de billes de métal qui est utilisé pour le durcissement de l’extrémité des doigts. Jari-bako est son autre appellation. Pour plus d'information, se référer à la page des Ustensiles |
Kantan | Une des trois chansons de théâtre Nô avec Kamo et Takasago. |
Kanto | La plus grande plaine (15 000km2) de l'archipel située à l'est de l'île de Honshu comportant les préfectures de Tokyo, Chiba, Saitama, Gumma, Ibakari et Tochigi |
Kanzashi | Epingle à cheveux d’environ 12 à 20 cm ayant la forme d’une fourche pour retenir les chignons des femmes japonaises. Faite en bois ou en métal, elle pouvait devenir une arme en cas de nécessité. |
Kanzo | Le foie (Anatomie). Voir cette page. |
Kao | Le visage (Anatomie). Voir cette page. |
Kappo | Procédé de réanimation par appui sur des points stratégiques du corps humain. |
Kara | Ouvert (main) ou vide |
Karada | Le corps (Anatomie). Voir cette page. |
Karasao | C'est une variante étonnante et peu connue du Bo. Voir cette arme. |
Karate | Art martial japonais dont les origines, To-de (main de chine), sont situées à Okinawa, île principale de l'archipel des Ryükyü. Le Karate est une discipline de percussion dont les techniques visent à attaquer ou à se défendre au moyen des différentes parties du corps. Il est apparu au Japon pour la première fois en 1922, sous l'impulsion de Gichin Funakoshi (1868-1957). De nombreux styles, dérivés du Karate, ont vu le jour au 20ème siècle et continu à apparaître aujourd'hui encore. (Voir la page consacrée à cet art martial). Le simple terme « Karate » aurait aujourd'hui une connotation « sportive » contrairement au « Karate-Do » employé pour une pratique traditionnelle, philosophique, une voie menant à sa propre réalisation. |
Karate-Do | Art martial d'origine Okinawaïenne. La particule « Do » (voie) signifie que cette discipline n'est pas suivie en tant que discipline sportive mais en tant que « Voie » éthique, chemin de perfectionnement de l'homme en quête de soi-même. |
Karategi | C'est le Keikogi porté par les Karateka lors des entraînements ou manifestations officielles. Aujourd'hui, il existe de nombreuses qualités de Karategi en fonction de son niveau de pratique, de son style et de ce que l'on pratique (exemple : Kata, combats...). Il est généralement blanc mais peut être noir pour les femmes. |
Karateka | Pratiquant de Karate quel que soit le style et le grade. |
Kashi | Autre nom pour désigner les jambes (Anatomie). Voir cette page. |
Kashira ou Atama | La tête (Anatomie). Voir cette page. |
Kasui-ken | Défense utilisée pour contrer 2 attaques simultanées ; l'une venant de face à un niveau bas et l'autre provenant de derrière au niveau du dos. Voir cette technique. |
Kasumi | La tempe. |
Kata ou Ken | L'épaule (Anatomie). Voir cette page |
Kata | Un Kata (qui signifie « forme ») est un enchaînement codifié et structuré de techniques ayant pour but la formation du corps, l'acquisition d'automatismes ainsi que la transmission de techniques secrètes. Le Kata dépasse l'aspect purement technique en permettant au pratiquant, par de très nombreuses répétitions, de tendre vers la perfection du geste et surtout de faire l'expérience de l'esprit. Pour plus d'information, se référer à la page des Kata. |
Katagami | Les katagami sont des pochoirs utilisés pour teindre des étoffes et y imprimer des motifs. Les katagami ont un grand rôle non seulement dans la culture japonaise mais aussi dans l’art occidental. Le papier est le matériel de base du katagami. Un seul katagami est assez résistant pour teindre de vingt à trente tan. Les katagami devaient donc être réalisés dans un papier assez robuste, qui ne se déformait pas. On utilisait alors du papier japonais : le washi. Ce papier était obtenu en faisant bouillir de l'écorce de mûrier avec une solution végétale et des cendres. Cette mixture était alors réduite à l'état de pulpe puis mélangée à de la glu végétale. Le mélange était déposé sur des treillis rectangulaires. Les feuilles étaient alors pressées pour en extraire l'eau puis séchées au soleil. Pour créer un pochoir, il fallait assembler plusieurs de ces feuilles avec du jus de kaki (fruit). Enfin, 2 à 3 ans de repos étaient nécessaires pour finaliser la plaque qui servirait de pochoir. |
Kata-guruma | Technique de projection dite : « Roue autour des épaules ». Voir cette technique |
Katame-wasa | Techniques de contrôle, qui concernent généralement les articulations. |
Katana | Sabre japonais de forme courbe. Se référer à la page des Armes (Katana) |
Katanigu | Le Kataginu est la partie supérieure du Kamishimo. C'est une casaque à ailettes pliées très larges, sur laquelle l'emblème du clan auquel appartient le Samouraï est représenté. |
Katauta | Ancienne poésie japonaise consistant en 3 vers de 5, 7, 7 syllabes |
Kayte | C'est le changement de direction (demi-tour) le plus utilisé pendant les entraînements et est généralement accompagné d'une technique de blocage. Se référer à la page des déplacements. |
Keage | Remontant |
Keiko | Pratique, entraînement |
Keikogi | Keikogi est un mot japonais signifiant littéralement « vêtement d'entraînement ». Le mot est composé de Keiko (pratique, entraînement) et de Gi (vêtement, tenue). On parle parfois de Dogi, « vêtement de pratique de la voie ». Il désigne la tenue utilisée pour l'entraînement aux Budo (arts martiaux japonais), que l'on appelle aussi à tort Kimono. En Judo, on parle de Judogi, en Karate on l'appelle Karategi. Le Keikogi, blanc ou plus rarement noir pour les femmes se compose d'une veste dont les devants se croisent sur la poitrine et d'un pantalon à large entrejambe qui facilite les coups de pieds. La veste est maintenue par une ceinture (Obi) qui est assez longue pour faire deux fois le tour de la taille et qui se noue sur le ventre par un nœud plat. La veste se porte revers gauche au-dessus. La raison martiale est que cette disposition permet d'accéder rapidement au Tanto parfois porté dans les revers. La raison culturelle est que les morts sont habillés avec le revers droit au-dessus. |
Keikotsu | Autre nom pour désigner le tibia (Anatomie). Voir cette page. |
Keiretsu | (source : Wikipedia) Ou Zaki est un terme japonais désignant un ensemble d'entreprises, de domaines variés, entretenant entre-elles des participations croisées. Avant les années 1950, on parlait de Zaibatsu mais ces dernières furent démantelées lors de la période d'occupation du Japon, puisque leurs forts liens avec le militarisme japonais impérial, au sein d'un complexe militaro-industriel, avaient été démontrés. Les Keiretsu sont des conglomérats, formés d'une multitude d'entreprises diverses, généralement liées entre elles par des liens financiers tissés à partir d'une banque. Cette banque dispose d'un contrôle important sur les entreprises du Keiretsu, agissant comme une entité de surveillance et un prêteur de court-terme. Ces groupes disposent de sociétés de commerce qui prospectent les marchés mondiaux. Les Keiretsu s'appuient sur des réseaux de PME très dynamiques, sous-traitantes et parfois familiales. Les Keiretsu comme Mitsubishi, Mitsui, Fuji Bank (en), Sanwa, Sumitomo, dynamiques et puissantes, forment le fer de lance de l'économie japonaise. Trois de ces Keiretsu produisent 30% du PNB au Japon. Les Keiretsu actuelles sont apparues pendant le miracle économique japonais, période de forte croissance économique. Les forts liens qui lient les entreprises se sont distendus à partir des années 1990, lorsque les principales banques japonaises ont été confrontées aux problèmes de créance douteuse. Les fusions-acquisitions, jusqu'alors très rares, ont commencé à prendre de l'ampleur. |
Keito | Le sabre de pouce (arme naturelle du corps). Voir cette page. |
Keito-uchi | Frappe effectuée avec la base du pouce et sa première phalange (Keito ou « crête de coq » - arme naturelle). Se référer à la page des techniques de main |
Keito-uke | Blocage effectué avec la base du pouce et sa première phalange (Keito ou « crête de coq »). Se référer à la page des techniques de main |
Keitsui ou Kubibone | Les vertèbres cervicales (Anatomie). Voir cette page. |
Kekomi | Pénétrant |
Kemari | Jeu de balle tombé en désuétude, encore pratiqué à de rare occasion lors de cérémonie, consistant à maintenir en l'air une balle en peau de daim par un cercle de joueurs |
Ken | Sabre |
Ken ou Kata | L'épaule (Anatomie). Voir cette page |
Ken-juji-uke | Blocage en croix, poings fermés et prêts à frapper. Se référer à la page des techniques de main. |
Ken-kakiwake-uke | Blocage, poings fermés, exécuté simultanément avec la partie externe des deux avant-bras. Se référer à la page des techniques de main. |
Kendo | « Voie du sabre » ou art de combattre avec le sabre (Ken). C'est une évolution moins guerrière du Ken-Jutsu qui apparut à partir de 1900. |
Ken-Jutsu | Le Ken-Jutsu, littéralement « technique du sabre » est l'art du sabre du Samouraï. Il appartient aux anciens arts martiaux japonais et entre dans la catégorie des Bujutsu, techniques guerrières du Japon féodal. On considère que le Ken-Jutsu est seulement enseigné dans les anciennes écoles ou Koryu. Il ne peut être appris qu'auprès du Soke ou d'enseignants ayant reçu l'autorisation de ce dernier, directement ou indirectement pour les écoles plus répandues. Cette condition de transmission en limite la diffusion mais garantit son authenticité. On pratique le Ken-Jutsu généralement sans protections même si parfois on trouve des protections de main ou de tête. L'entraînement se fait à deux avec un Bokken ou un Shoto. Au niveau le plus élevé, il est exécuté avec un Katana ou un Wakizashi. Pour plus d'information se référer à la page concernant le le Ken-Jutsu |
Kenkoukotsu | Les omoplates. Autre nom : Buredo |
Kenpo | Un des noms utilisés pour le Ken-jutsu (Technique de sabre) à travers les âges au Japon.
Pour plus d'informations, se référer à la page sur le Ken-jutsu. |
Kensei | Homme sage ou avisé. Désigne également une feinte. |
Kenseikai | Le Kenseikai était un Parti Constitutionnel japonais actif pendant l'ère Taisho et le début de l'ère Showa. Il a été fondé en octobre 1916, par la fusion du Rikken Doshikai (Association des amis constitutionnels), du Chuseikai (parti de M. Ozaki) et du Koyu Kurabu (club des amis). Cette fusion lui a donné un total de 197 sièges dans la Chambre basse de la Diète du Japon (Se référer à la page du Japon - Diète), formant de ce fait une majorité. Le parti était soutenu par le Zaibatsu Mitsubishi, grâce aux liens familiaux de Takaaki Kato, président du parti. Ce dernier visait le poste de Premier ministre du Japon. Cependant, à la surprise générale, le Genro a nommé le Général Masatake Terauchi pour le poste de Premier ministre à sa place. Le Kenseikai a alors lancé une motion de censure, qui a fait plus tard dissoudre le gouvernement et a mené à l'isolement la politique du Kenseikai pendant presque une décennie. En 1924, le Kenseikai s'est allié avec le Rikken Seiyukai et le Kakushin Kurabu pour former une majorité de plus de 150 sièges à la Diète, dans le but de faire tomber le gouvernement de Keigo Kiyoura. Takaaki Kato a été finalement nommé premier ministre, et sa coalition de trois parties (Goken Sampa Naikaku) s'est portée sur une réforme politique intérieur et une politique extérieure modérée. Il a fortement insisté pour gouverner selon la constitution de Meiji, sans influence d'aucune sorte du Genro. Il a également favorisé le suffrage masculin universel et les réformes si nécessaires dans la législation du travail et la situation économique des fermiers. Le Kenseikai a fusionné avec le Seiyu Honto en juin 1927 pour former le Rikken Minseito (Parti Démocratique Constitutionnel) |
Kenshi | Maître réputé dans l'art du combat au sabre (Ken-Jutsu) qui avait acquis son efficacité sur les champs de batailles et au cours de combats singuliers avec d'autres experts d'école rivale comme Miyamoto Musashi (1584-1645) par exemple. |
Kenshi | Les canines (Anatomie). Voir cette page. |
Kentos | Les Kentos sont les têtes d'articulation de l'index et du majeur et sont utilisés dans les principales frappes de base du poing. |
Keri ou Koshi | Le pied (Anatomie). Voir cette page, Geri sera utilisé dans les formes composées (Mae-geri,...). |
Keri-wasa | Terme générique regroupant l'ensemble des techniques (Wasa) de pied (Keri). |
Ki | Il n'est pas facile de décrire ce qu'est le Ki. Il est coutume de le traduire par « Energie vitale » ou « souffle de vie ». Le Ki est l'accumulation d'une puissance explosive qui, en un instant infinitésimale va déferler sur, ou plutôt dans l'adversaire. |
Kiai | Kiai (japon), Chi-yi ou Qi-i ou Fa-sheng (Chine), Het (Vietnam) ou Kihap (Corée), désigne dans les arts martiaux, le cri de combat qui précède ou accompagne l'application d'une technique. Ce cri est utilisé notamment pour marquer une volonté d'action, ou bien pour perturber la concentration de l'adversaire. « Ki » désigne l'énergie interne, l'âme, l'esprit, la volonté et « Ai » (contraction de « awasu ») signifie réunir. Parfois vu à tort comme le « cri qui tue » des Karateka, il s'agit de l'extension de l'énergie interne, du souffle-énergie dans un mouvement martial. C'est la concentration de toute l'énergie du pratiquant dans un seul mouvement. Le Kiai est un cri particulier : le son ne provient pas de la gorge mais du Tanden (le ventre) par la contraction des muscles. Anatomiquement, ce mouvement, s'il est bien contrôlé, peut provoquer la contraction simultanée de la plupart des muscles du torse et de l'abdomen, ce qui peut amortir les coups reçus par le pratiquant. Le cri, exagérément bruyant poussé par la plupart des Karateka, n'a pas besoin d'être réellement audible pour être efficace. Miyamoto Musashi dit clairement dans son livre « Gorin no sho » (« Ecrit des 5 Roues »), « Ne poussez pas un cri fort au moment où vous frappez avec le sabre ». Il nous donne la définition des trois types de cris : « Les trois cris sont ceux qu'on pousse au début, pendant et après le combat. Il est important de pousser le cri qui convient à la situation. Le cri vient d'un élan. On pousse des cris lors d'un incendie, dans le vent ou dans des vagues. Le cri montre la force. En hyôhô (Méthodes de stratégie) de groupe, il faut pousser les cris le plus fort possible au début de la bataille ; Durant le combat il convient d'attaquer en poussant des cris bas, à partir du fond du ventre et, après avoir gagné, on pousse des cris hauts et forts. Ce sont les trois types de cris » La maîtrise du Kiai, le Kiai-jutsu, demande une bonne connaissance et un bon contrôle de l'appareil respiratoire et des muscles de l'abdomen. Le Kiai-jutsu développe donc la force, la durée et la maîtrise de la respiration. Comme on l'entend souvent chez un grand nombre de débutants, le Kiai est prononcé « Kiai »... Mais il n'y a pas vraiment de mot précis pour l'exprimer. |
Ki-kaku | « Ki », énergie interne et « Haku », extension. C’est l’esprit combatif, la volonté de vaincre avant l’affrontement. Cet état d’esprit, perceptible s’il est profond et sincère, peut mettre en déroute des adversaires qui préfèreront éviter le combat. |
Kiba-dachi | Position dite du « cavalier de fer ». Le corps repose équitablement sur les deux pieds fortement écartés et parallèles. Se référer à la page sur les positions. |
Ki-gamae | « Ki », énergie interne et « Kamae », attitude. L’attitude mentale est une composante importante des gardes de combat. Elle intègre l’esprit combatif, d’initiative et d’éveil. Se référer à la page des gardes |
Kihon | Entraînement de base des Arts Martiaux traditionnels. Les techniques, positions et déplacement sont généralement étudiés dans « le vide » sans partenaire. |
Kihon-ippon-gumite | Assaut conventionnel exécuté à deux lors des entraînements. Le rôle de chacun est défini ainsi que l’attaque et le niveau de celle-ci. Le défenseur est libre de choisir sa parade et la contre-attaque. Pour plus d'information se référer à la page concernant le Kihon-ippon-gumite |
Kihon-kata | Kata de base. |
Kime | « Kime » signifie « énergie pénétrante ». La libération de cette énergie va se produire au moment bref et intense de la contraction générale du corps à l'instant précis de l'impact. C'est grâce à cette contraction, rendant le corps aussi « dur qu'un bloc de béton », que la puissance développée par la technique va se propager dans la cible. |
Kimono | Depuis le XVIIe siècle, désigne les vêtements traditionnels japonais indifféremment masculin ou féminin composés d'une longue robe ouverte dont le côté gauche se rabat sur le côté droit fermé par une ceinture appelée Obi. De coton l'été, le kimono est de soie ou de laine l'hiver. On distingue différentes technique de fabrication, le Yûzen-zome proche du batik effectué à main levée avec de la colle de riz, le Itchin-zome effectué par grattage de la colle contrairement au Itome-norioki qui lave le tissu à l'eau et une variante, le Renkan. Il est entre autre aujourd'hui utilisé pour les cérémonies et autres événements importants de la vie de chaque individu, les couleurs et motifs variant suivant le sexe, les saisons et les circonstances. Il a cédé cependant sa place aux tenues occidentales (Yôfuku) dans la vie quotidienne. (Pour en savoir plus voir Furisode, Hômongi, Kurotomesode, Irotomesode, Tsukesage, Yukata, Uchikake, Susohiki). |
Kin | Le bas-ventre. |
Kin-geri | Frappe du pied, fouettée vers l'avant, destinée essentiellement au bas ventre. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Kinteki | Ou Kogan : les testicules. |
Kinteki-geri | C'est une technique de style Nami-Gaeshi qui consiste à frapper les testicules. |
Kiritsu | Debout, se lever |
Kitai | L'anticipation |
Kito-ryu | Le Kito-ryu est l'école de l'ascension et de la chute (« Ki », s’élever et « To », tomber). Cette célèbre école japonaise de Ju-jutsu aurait vu le jour au XVIème siècle grâce à Ibaragi Sensai, un Samouraï de faible rang ayant étudié le Yagu Shinkage-ryu, autre style de Ken-jutsu.
Pour plus d'information se référer à la page concernant le le Kito-ryu. |
Kitsutzuki | Le Pic-vert. Kotaku est son autre nom. |
Kiza | Il s'agit d'une variante de la position Seiza. La personne est assise sur les talons avec les orteils repliés, en appui sur le sol. |
Kizami-kakato-geri | Type de frappe effectué avec le talon. Kakato-geri donné du pied avant. Appelé aussi Mae-ashi-kakato-geri. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Kizami-geri | Nom générique pour les coups de pied donné de la jambe avant. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Kizami-geri | Autre nom du Mae-ashi-mawashi-geri. Coup de pied circulaire effectué de la jambe avant. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Kizami-zuki | Coup donné du poing avant (même côté que la jambe avancée), sur place ou en glissant. Se référer à la page des techniques de mains. |
Ko | Ancien, classique mais aussi petit. |
Koan | Équivaut à un énoncé de vérités paradoxales que l'intellect ne peut saisir. Ainsi après avoir suscité une grande tension mentale, cet énoncé finit par forcer la pensée au silence. Ce silence intérieur permet alors la manifestation d'un niveau de conscience supérieure (Satori). Un exemple de Koan : « Au début les montagnes sont des montagnes. Au milieu les montagnes ne sont plus des montagnes. A la fin les montagnes sont redevenus des montagnes ». |
Ko-ashi | Petit pas. |
Kobudo | Kobudo signifie littéralement "voie de l'art martial ancien". Le Kobudo d'Okinawa est une discipline à part entière. Elle offre de multiples techniques de travail avec les armes. Les principales armes utilisées sont : le Bô (bâton long), les Sai (tridents métalliques), les Tunkuwa (ou Tonfa), le Nunchaku (fléau à 2 branches en bois), le Jo (bâton court), le Sansetsukon (fléau à 3 branches en bois reliées par des anneaux ou des chaînes), le Nunti (lance), les Kama (faucilles), l'Eku (rame), le Timbe (bouclier) et le Seiryuto (machette), le Kue (houe de jardinier), le Suruchin (longue corde équipée d'un lest à chaque extrémité), etc. Cette liste n'est pas exhaustive. Pour plus d'informations sur ces armes, se référer à la page des Armes. Ces armes sont issues d'instruments qu'utilisaient les habitants d'Okinawa (paysans et pêcheurs) dans leur vie quotidienne. Ces ustensiles, utilisées comme armes, sont au nombre de 28. Le maniement des armes de Kobudo demande des années d'entrainement pour être maîtrisées. Certaines ne sont enseignées qu'à partir d'un haut niveau de pratique en Kobudo. La progression dans l'étude des différentes armes est guidée par la difficulté et la dangerosité de leur maniement. Même si le Kobudo et le Karate sont deux arts martiaux distincts, l'étude du Kobudo est grandement facilitée pour un Karateka. Les positions, les exercices, les termes, les passages de grades, les couleurs de ceintures, sont très similaires, voire identiques pour certains. L'esprit et la finalité restant bien sûr les mêmes. |
Kodansha | Pratiquant d'art martiaux confirmé correspondant aux grades de ceinture noire 5ème et 6ème Dan. Il a acquis un vécu et une expérience qui le différencie grandement des niveaux inférieurs. C'est le grade de la connaissance qui le place au titre de Renshi. |
Ko-dachi | Aussi Wakizashi ou Shoto : le plus court des deux sabres (Daisho) du Samouraï (entre 1 et 2 Shaku). Voir cette arme |
Kodoha | Créée par Sadao Araki, la Kodoha était une faction politique extrémiste et ultranationaliste de l'armée impériale japonaise active dans les années 1920 et 1930. Elle était le principal soutien de la stratégie d'attaque préventive contre l'Union Soviétique et souhaitait établir une dictature impériale ainsi que l'élimination des conglomérats commerciaux (Zaibatsu). |
Kofun | Tertres funéraires typiques de l'époque Kofun (250 - 538), d'où est tiré son nom, qui constituent l'une des principales sources de documentation sur cette période. Se référer à la page du Japon (Kofun). |
Kofurisode | Kimono de type Furisode dont les manches font de 76 à 86 cm. |
Kogai | Petit stylet se trouvant inséré à la garde (Tsuba) du sabre (Katana) du côté opposé au Kozuka servant aussi bien de baguette, d'épingle à cheveux, d'outils pour réparer les armures ou même curer les sabots des chevaux. Voir cette arme. |
Kogan | Ou Kinteki : les testicules. |
Kogatana | C'est un petit couteau muni d'un manche étroit (Kotsuka) que l'on trouve glissé dans le logement ménagé sur le côté de certains fourreaux. Voir cette arme. |
Kohai | Jeune élève par opposition à l'ancien (Sempai) dans les écoles d'arts martiaux traditionnels. Pour progresser, il doit franchir les premiers niveaux de grade. Il doit respect et humilité envers les anciens et effectuer certaines tâches dévolues aux débutants telles que rangements, nettoyage des locaux,... |
Koji | Champignon microscopique utilisé pour la fabrication du Sake « awamori » d’Okinawa. |
Kojiki | Le Kojiki (« Chronique des choses anciennes ») est un document écrit par Ono Yasumaro en 711/712 à la demande de l’impératrice Gemmei (661-721). |
Kokan | L'aine (Anatomie). Voir cette page. |
Kokei | Autre nom pour désigner le tibia (Anatomie). Voir cette page. |
Koken | Le poignet en col de cygne (arme naturelle du corps). Voir cette page. |
Koken-uchi | Frappe effectuée avec le dessus du poignet plié. Se référer à la page des techniques de main. |
Koken-uke | Blocage effectué avec le dessus du poignet plié. Se référer à la page des techniques de main. |
Koko | L'index, main en gueule de tigre (entre le pouce et l'index) |
Koko-gamae | De « Koko », main en gueule de tigre (Hirabasami). Cette posture de combat se retrouve dans le Kata Jitte. Pour plus d'information sur cette posture, se référer à la page des Gardes |
Kokoro | Le cœur |
Koku | Unité de mesure pour les grains comme le boisseau. Il servait dans l'ancien Japon à définir les revenus des Daimyo et les salaires versés par l'administration Impériale. Sous Ieyasu Tokugawa le Koku valait 180,3 litres, le Tô valait environ 18,03 litres, le Taka était le prix, et le Chô un peu moins d'un hectare. |
Kokutsu-dachi | C'est une position vers l'arrière. Les deux talons se situent sur une même ligne, le pied avant dirigé vers l'avant et le pied arrière à 90° par rapport à la ligne de déplacement. Se référer à la page sur les positions. |
Kokyu | La respiration |
Kokyu-ho | Méthode servant à développer l'énergie à travers la respiration. |
Komaku | Le tympan (Anatomie). Voir cette page. |
Ko-mawashi-gedan-geri | « Ko » signifie « petit » et « gedan », bas. Coup de pied circulaire armé très court et donné à un niveau bas. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Ko-mawashi-geri | « Ko » signifie « petit ». Coup de pied circulaire armé très court. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Komekami | La tempe (Anatomie). Voir cette page. |
Komi | Entrer |
Komon (définition tirée du site : MITATE +) | Les motifs sont teints à la main ou au pochoir (katagami), le plus souvent. Ils sont de petite taille et répétés régulièrement sur toute la surface du vêtement (les éléments géométriques des dessins sont parfois si petits et réguliers que, vus à une distance de 2 ou 3 mètres, le tissu semble être uni). Ce type de kimono est très pratique et se porte aisément au quotidien. En effet, le choix des accessoires et du Obi est plus aisé et moins strict que dans le cas des autres kimonos plus habillés où tout est codifié selon des règles précises. Il laisse ainsi une plus grande place à l'imagination. Rehaussé d’un élégant Obi et d'accessoires judicieusement choisis qui ajouteront une touche originale à l'ensemble, il est parfait pour une sortie, une réunion amicale ou une soirée théâtrale. Les techniques de teinture sont nombreuses et offrent une gamme variée (Edokomon, Kagakomon, Kyôkomon, bingata, sarasagata, rôketsuzome, shiborizome...). A l'origine, les motifs edokomon figuraient sur les vêtements des guerriers (Kamishimo), et représentaient le fief auquel ils appartenaient, facilitant ainsi leur identification. À partir de la moitié de la période d'Edo (1603-1868), les kimonos et les Haori de type « Komon » devinrent très à la mode parmi les gens du peuple et la diversité des dessins et motifs s'amplifia (plantes et animaux stylisés, éléments porte-bonheur, compositions donnant lieu à des jeux de mots...). |
Kongoken | Anneau de métal de forme ovale pesant de 20 à 50 kg pour environ 1,60 mètre de long et une cinquantaine de centimètres de large. Les pratiquants okinawaïens utilisent encore cet ustensile pour développer la musculature générale du corps. Pour plus d'information, se référer à la page des Ustensiles |
Koppo-ken | Le pouce plié (arme naturelle du corps). Voir cette page. |
Koryu | Ce terme est employé pour désigner une école « traditionnelle » d'arts martiaux japonais antérieure, du point de vue de leur fondation, à la restauration Meiji (1868) ou le port du sabre était interdit. La raison d'être d'une Koryu était la formation du Samouraï et la transmission intégrale d'un enseignement hérité d'un illustre Samouraï fondateur de cette école. |
Koryu-kata | De « Ko » : ancien, ce sont les Kata classiques (anciens) |
Kosa | Croix. |
Kosa-ashi | Autre nom du Sashi-ashi. C'est un déplacement latéral correspondant à un pas croisé. Se référer à la page des déplacements. |
Kosa-dachi | Voir Kake-dachi. |
Kosa-gamae | Cette garde de combat tient son nom de la position des bras « en croix » (Kosa). L’un des bras est en position Gedan-barai et l’autre en Chudan-uchi-uke. Cette garde se retrouve dans les kata Heian sandan, Jion, Jiin. Pour plus d'information sur cette posture, se référer à la page des Gardes |
Koshi | Partie antérieur de la plante du pied. |
Koshi | Egalement partie du corps comprenant les hanches. |
Koshi ou Keri | Le pied (Anatomie). Voir cette page. |
Koshi-guruma | Technique de projection dite : « Roue autour des hanches ». Voir cette technique |
Koshi-wasa | Technique (Wasa) de hanche (Koshi). |
Kosode | Kimono d'apparat à manches courtes, souvent décorés d'armoiries au niveau des épaules. |
Ko-soto-gari | Technique de projection dite : « Petit fauchage extérieur ». Voir cette technique |
Kotaku | Le Pic-vert. Kitsutzuki est son autre nom. |
Kotatsu | Table basse chauffante dont les côtés sont couverts d'un épais tissu retenant la chaleur, couramment utilisé dans les maisons japonaises pour tenir les jambes au chaud |
Kote | Dos de la main. |
Kote ou Tekubi | Le poignet (Anatomie). Voir cette page. |
Koto | Instrument de musique japonais d'origine chinoise. Sorte de cithare de treize (13) cordes ayant son propre chevalet et d'une hauteur de 1,90m. Il existe une grande variété de koto : Han-Koto (chinoise); Shô-hitsu no koto (25 cordes); Ikuta-koto ou Sô no koto (la plus répandue aujourd'hui)... |
Kotobu | L'arrière de la tête - occiput. |
Ko-uchi-gari | Technique de projection dite : « Petit fauchage (balayage/crochetage) intérieur ». Voir cette technique |
Ko-uchi-mawashi-geri | « Ko » signifie « petit ». Coup de pied circulaire armé très court. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Koyubi | L'auriculaire de la main (Anatomie). Voir cette page. |
Kozuka | Petit poignard fixé à la garde (Tsuba) du sabre (Katana) du côté opposé au Kogai servant aussi bien d'arme de jet que de coupe papier |
Kubi | Le cou (Anatomie). Voir cette page |
Kubibone ou Keitsui | Les vertèbres cervicales (Anatomie). Voir cette page. |
Kubi-mawashi-geri | Coup de pied circulaire donné au cou (Kubi) de l'adversaire. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Kuchi | La bouche (Anatomie). Voir cette page. |
Kuchihige | La moustache (Anatomie). Voir cette page. |
Kue | Egalement connu sous le terme de Kuwa, cet instrument agricole n'a subi aucune modification. C'est la houe avec laquelle les paysans grattent la terre qui peut devenir une arme redoutable dans les mains d'un expert. Voir cette arme. |
Kumade | La patte d'ours (arme naturelle du corps). Voir cette page. |
Kumi | Rencontre. |
Kumijo | Techniques d'entraînement à deux avec le bâton (Jo). |
Kumitachi | Techniques d'entraînement à deux avec le sabre de bois (Bokken). |
Kumite | Représente une des phases de l'apprentissage du Karate: le combat. « Kumi » signifie « rencontre » et « Te » désigne la main. Les formes de Kumite sont nombreuses mais commence toujours par des combats conventionnés entre deux partenaires. Se référer à la page sur les Kumite. |
Kung-fu |
Le Kung-fu (ou Gong-fu), rendu célèbre par Bruce Lee (1940-1973) dans les années 70, possède de nombreuses appellations, Wushu : transcription du Mandarin ou Quan-fa ou Boxe chinoise et les styles innombrables, plus de 400, ne facilitent pas la classification de cet Art Martial chinois dont les premières traces remontent au IVème siècle avant J.C. Toutes ces écoles ont en commun, outre certains aspects techniques, une approche philosophique et religieuse basée pour l’essentiel sur le Taoïsme. Le Bouddhisme, viendra bien plus tard s’immiscé lentement, très lentement, au cœur même des enseignements. Les différentes méthodes chinoises de combat furent élaborées à partir de l’observation du Tigre, du Singe, de l’Ours, du Cerf et de la Grue. D’autres animaux tels le Serpent, le Dragon, le Léopard, le Lapin, le Cheval ou la Mante religieuse inspirèrent d’autres Maîtres pour donner naissance à encore plus de disparités dans les styles. Cependant deux courants émergent de cet amalgame d’écoles : - Les styles externes ou durs (Wai-jia), associé au temple de Shaolin regroupe des centaines de formes, toutes adaptées pour le combat. - Les styles internes (Nei-jia) sont les styles hérités des monastères Taoïstes du mont Wudang. Les aspects spirituels et énergétiques prennent le dessus sur la force. Pour plus d'information se référer à la page concernant le Kung-fu. |
Kuro | Noir, sombre |
Kurotomesode | Kimono utilisé par les femmes mariées et les Geisha lors des cérémonies les plus formelles. Lors des mariages, seules les mères des mariés sont autorisées à porter ce type de vêtement. De couleur noir, les motifs agrémentant ce kimono se trouvent situés sous le niveau du bassin. Certains Kurotomesode sont frappés cinq fois du blason de la famille. Le blason est apposé sur les manches, le milieu du dos et au-devant de chaque épaule. |
Kuru-bushi | La malléole (Anatomie). Voir cette page. |
Kuruma-bo | C'est une variante étonnante et peu connue du Bo. Voir cette arme. |
Kusari | Chaîne. |
Kusari-fundo | Le Kusari-fundo est une chaine mesurant entre 50 cm et 1 mètre lestée aux deux extrémités. Son utilisation demande une certaine habitude afin de ne pas recevoir l’un des poids lors de son maniement mais dans les mains d’un expert, elle devient une arme redoutable qui permet de tenir un adversaire à distance, le désarmer, de frapper les points vitaux, étrangler ou enserrer les jambes voire fracasser une armure. Arme de défense par excellence, elle permettait des interventions sans laisser de trace de sang contrairement aux autres armes tranchantes. |
Kusari-gama | Le Kusari-gama est une arme blanche composée d’une faucille (Kama) et d’une longue chaine (Kusari) lestée à son extrémité d’un poids servant à désarmer un adversaire ou bien l’assommer ou le tuer.. Pour plus d'information, se référer à la page des Armes. |
Kusu | Littéralement : vieil alcool. |
Kusuri | Il s’agit ici d’une petite boite à médecine, très ingénieuse, avec plusieurs étages disposés les uns sur les autres. D'ailleurs Kusuri est le terme générique pour désigner la médecine, et la boîte s'appelle Inro Pour plus d'information, se référer à la page des Ustensiles |
Kusuriyubi | L'annulaire de la main (Anatomie). Voir cette page. |
Kuwa | Egalement connu sous le terme de Kue, cet instrument agricole n'a subi aucune modification. C'est la houe avec laquelle les paysans grattent la terre qui peut devenir une arme redoutable dans les mains d'un expert. Voir cette arme. |
Kyodo | Kyudo signifie Voie (Do) de l’Arc (Kyu). Le Kyudo est une Voie de développement physique, moral et spirituel, de réalisation du Soi. L’arc japonais utilisé est un arc asymétrique. Pour plus d'information se référer à la page concernant le Kyodo |
Kyoketsu-shoge | Cette arme et ustensile est l’une des favorites utilisée par les Ninja. C’est un épieu court dont la lame droite et tranchante est pourvue d’une faucille latérale courbe, tout aussi tranchante, maintenue à sa base par une longue chaine ou corde d’une dizaine de mètres et terminée par un anneau métallique. Ce dernier, quelque fois tranchant sur sa partie externe, servait aussi bien à égorger ou blesser un ou plusieurs adversaires d'un seul mouvement qu'à se suspendre ou à escalader, ou encore à garder en main l'arme lors d'un lancer. La partie courbe servait à parer, dévier, crocheter ou frapper mais également, une fois inséré dans les jointements d’un mur à gravir facilement ce dernier. |
Kyokotsu | Le sternum (Anatomie). Voir cette page. |
Kyokushin | Le Kyokushin ou Kyokushinkai est un style de Karaté, fondé par Maître Masutatsu Oyama (1923-1994). Le premier Dojo Kyokushinkai est créé dans un quartier de Tokyo en 1953. 1964 voit l'ouverture du premier Honbu Dojo (Dojo principal d’où proviennent toutes les ramifications) et c'est en fait seulement à cette date que Maître Oyama donne à son style le nom de Kyokushinkai. Kyokushinkai signifie en japonais « école de la vérité ultime ». Masutatsu Oyama le développa à partir des techniques du Karaté japonais. C'est un Karaté de contact, qui met l'accent sur l'efficacité en combat réel. |
Kyosen | Le plexus solaire (Anatomie). Voir cette page. |
Kyoshi | Il possède la maîtrise intérieure. Correspond aux 7ème et 8ème Dan et quelque fois 6ème Dan. Il a une connaissance approfondie des techniques et de la tradition des arts martiaux. |
Kyoto | Ville japonaise de la région du Kansai, au centre de Honshu. Elle fut de 794 à 1868 la capitale impériale du Japon. Elle est aujourd'hui la capitale de la préfecture de Kyoto ainsi que l'une des grandes villes de la zone métropolitaine Osaka-Kobe-Kyoto. Sa population est de 1,46 million d'habitants (estimations 2010). |
Kyu | ou Mudansha. Ce sont les grades inférieurs. Le nombre de Kyu varient d'une discipline à l'autre. Cependant pour les arts martiaux ils sont généralement au nombre de six. Le 1er Kyu correspond très souvent à la ceinture marron et dans tous les cas au niveau juste en dessous de la ceinture noire 1er Dan. |
Kyuba-no-michi | Art de tirer à l'arc Yumi à cheval. |
Kyudo | Art de tirer à l'arc Yumi Pour plus d'information, se référer à la page du Kyudo |
Kyu-jutsu | Technique de tire à l'arc Yumi Pour plus d'information, se référer à la page du Kyudo |
Kwazoku | (littéralement « ascendance fleurie ») désigne la noblesse du Japon qui a existé entre 1869 et 1947. |
Kyushi | Les molaires (Anatomie). Voir cette page. |
Kyusho | C'est le terme japonais pour désigner l'art de frapper les points vitaux. |
Kyushu | Troisième plus grande île de l'archipel japonais située au sud de l'île de Shikoku, d'une superficie de 43 000km2 pour 15 000 000 d'habitants avec un relief accidenté et un climat subtropical. L'île est divisée en 7 préfectures et comporte les villes importantes suivantes: Beppû, Fukuoka, Kagoshima, Ôita, Miyasaki, Nagasaki... et une huitième préfecture, Okinawa. Elle est considérée comme le lieu de naissance de la civilisation japonaise. L'île possède deux types de porcelaine renommée : Satsuma et Hizen. |
Li | Le Li est une unité de mesure chinoise de distance qui a considérablement varié en valeur avec le temps et les traducteurs. En effet les mesures chinoises ont posé de grandes difficultés à tous ceux qui se sont penchés sur leur valeur et personne n'a vraiment pu s'entendre à ce sujet. Selon le Père Maffée (16ème siècle), le li comprend l'espace où la voie de l'homme peut porter dans une plaine, quand l'air est tranquille et serein. Il semblerait qu'aujourd'hui cette distance se soit « à peu près standardisée » et équivaudrait à 500 ou ... 576 mètres selon les sources. |
Ma | Distance d'engagement |
Ma-ai | Distance, espace-temps séparant deux combattants |
Mae | Devant. |
Mae-ashi-barai | Technique de balayage effectuée de la jambe avant avec le côté interne du pied. |
Mae-ashi-geri | Nom générique pour les coups de pied donné de la jambe avant. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Mae-ashi-kakato-geri | Type de frappe effectué avec le talon. Kakato-geri donné du pied avant. Appelé aussi Kizami-kakato-geri. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Mae-ashi-mae-geri | Coup de pied direct vers l'avant donné du pied avant. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Mae-ashi-mawashi-geri | Coup de pied circulaire effectué de la jambe avant. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Mae-ashi-ushiro-geri | Ushiro-geri effectué de la jambe avant. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Mae-ashi-yoko-geri | Coup de pied latéral effectué de la jambe avant. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Mae-empi-uchi | Coup de coude circulaire vers l'avant. Se référer à la page des techniques de mains. |
Mae-geri | Coup de pied direct vers l'avant. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Mae-geri-keage | Coup de pied direct remontant fouetté. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Mae-geri-kekomi | Coup de pied direct défonçant. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Mae-kakato-geri | Frappe du talon vers l'avant, cheville pliée au maximum. Se référer à la page des techniques de pieds (Mae-geri). |
Mae-sokuto-geri | Coup de pied direct donné avec le tranchant externe du pied (Sokuto). Se référer à la page des techniques de pieds. |
Mae-sutemi-wasa | Technique (Wasa) de sacrifice (Sutemi) de face. |
Mae-te (ou Maete) | Coup de poing sec et rapide donné de la main avant sans déplacement ou à partir d'un pas glissé. |
Maete | Autre appellation du terme « Keage », coup fouetté remontant. |
Maete-zuki | Coup donné du poing avant (même côté que la jambe avancée), sur place ou en glissant. Voir cette technique. |
Mae-ukemi | Technique de chute avant. Voir cette technique |
Makiage-gu | Petit matériel de musculation des poignets et des bras. Le but est d’enrouler et de dérouler la corde autour de la poignée afin de faire monter ou descendre le poids. La position de base peut être naturelle, en Sanchin-dachi (comme très souvent à Okinawa) ou Kiba-dachi, etc. Pour plus d'information, se référer à la page des Ustensiles |
Makiwara | Poteau de bois de section rectangulaire planté verticalement dans le sol et dont la hauteur arrive approximativement à l'épaule. Le haut est entouré de corde ou de paille de riz. On l'utilise pour renforcer les coups avec les mains/poings ou les pieds. Pour plus d'information, se référer à la page des Ustensiles |
Makura | C'est un oreiller qui à l'origine était rembourré de graines de soba. De nos jours les graines sont remplacées par des petits tubes en matières plastiques |
Manako ou Me | Les yeux (Anatomie). Voir cette page. |
Manji | Croix à quatre branches égales, coudée à angle droit et tournant vers la gauche. Ce symbole bouddhique est de bon augure. La représentation la plus proche est la croix gammée mais celle-ci est coudée vers la droite et représente sa version néfaste. |
Manji-gamae | C’est une garde de combat que l’on retrouve dans de nombreux Kata de différents styles de Karate. Le poids du corps se porte essentiellement sur la jambe arrière laissant toute latitude à la jambe avant pour se lever, lors d’une tentative de balayage, ou frapper. Le corps de profil laisse peu de manœuvre à l’attaquant et le bras arrière peut être assimilé à un armement du poing, près à agir. Pour plus d'information sur cette posture, se référer à la page des Gardes |
Manji-sai | Le Manji-sai est une variante du Sai (trident en métal). Voir cette arme. |
Manji-uke | Défense utilisée pour contrer 2 attaques simultanées ; l'une venant de face à un niveau bas et l'autre provenant de derrière au niveau du visage. Un bras exécute le blocage du pied tandis que l'autre réalise le blocage du poing vers l'arrière. Se référer à la page des techniques de main. |
Marishi-ten | Déesse possédant une exceptionnelle puissance. Invoquée par les guerriers de l’ancien Japon afin de vaincre les ennemis. |
Maru-obi | Ceinture caractérisée par des motifs courants sur l'intégralité des deux faces, il généralement réalisé en brocard de soie. D'une largeur moyenne de 33 cm pour une longueur comprise entre 360 et 450 cm, il s'agit du plus formel des Obi. |
Matsu | Pin. |
Matsubayashi-ryu | Ecole (Ryu) de la forêt (Hayashi) de pins (Matsu). Ce style okinawaïen a été créé par Soshin Nagamine (1907-1997) en 1947 à partir de techniques tirées du Shuri-te de Matsumura Sokon (1809-1899) et du Tomari-te de Matsumora Kosaku (1829-1898). Pour plus d'information se référer à la page concernant le Matsubayashi-ryu |
Matsuge | Les cils (Anatomie). Voir cette page. |
Matsukaze | Un des nom d'origine, avec Shiofu et Hito du Kata Wankan de l'école Shotokan-ryu. |
Matsuri | Les Matsuri sont des festivals et fêtes populaires traditionnels japonais qui se déroulent dans pratiquement toutes les localités. La plupart d'entre eux sont liés à une célébration religieuse, le plus souvent Shinto. On peut y jouer, manger, boire ou acheter des spécialités locales dans des baraques. |
Maware | Changer de direction. |
Mawari | Rotation. |
Mawari-ashi | Déplacement en rotation sur la jambe avant. Se référer à la page des déplacements. |
Mawashi | Circulaire (se réfère à une technique qui s'exécute de façon circulaire). |
Mawashi-geri | Coup de pied circulaire exécuté de l'extérieur vers l'intérieur et destiné à frapper l'adversaire de côté. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Mawashi-shuto-uchi | Coup frappé avec le sabre (tranchant) de la main à partir d'un large mouvement circulaire allant de l'intérieur vers l'extérieur. Voir cette technique. |
Mawashi-shuto-uke | Blocage fait avec le tranchant externe de la main. Le point de départ se situe au niveau de la hanche opposée. Voir la technique. |
Mawashi-zuki | Coup de poing circulaire visant le côté d'un adversaire situé devant nous. Se référer à la page des techniques de main. |
Mawatte | C'est le changement de direction (demi-tour) le plus utilisé pendant les entraînements et est généralement accompagné d'une technique de blocage. Se référer à la page des déplacements. |
Mayu | Les sourcils (Anatomie). Voir cette page. |
Me ou Manako | Les yeux (Anatomie). Voir cette page. |
Meiji | L'ère Meiji est la période historique du Japon entre 1868 et 1912 initiée par la restauration de Meiji qui correspond au renversement du Shogunat Tokugawa et au recouvrement des pouvoirs de l'Empereur. Se référer à la page du Japon (Meiji) |
Meijin | « grand maître » qui a reçu le Menkyo-Kaiden. |
Meishi | Carte de visite |
Menkyo | Menkyo : « Men » de Manuka: être libéré et « Kyo »: autorisé. Traduit par certificat de transmission. C'est l'ancien système japonais datant du 16ème siècle, composé de 5 certificats écrits, qui est encore utilisé aujourd'hui au Japon dans quelques écoles traditionnelles. Le Menkyo est donné par un maître d'Art Martial à un disciple lorsque celui-ci a atteint un niveau de compréhension le rendant capable de transmettre l'école à travers son propre enseignement.
|
Menkyo-Choden | Dans l'ancien système japonais de grade, c'est le premier titre pouvant être délivré à un disciple. Il correspond à l'assimilation de l'enseignement préliminaire. |
Menkyo-Chuden | Dans l'ancien système japonais de grade, c'est le second titre pouvant être délivré à un disciple. Il correspond à l'assimilation de l'enseignement de second degré. |
Menkyo-Joden | Dans l'ancien système japonais de grade, ce titre pouvant être délivré à un disciple correspond à l'assimilation de l'enseignement de niveau haut. |
Menkyo-Kaiden | Dans l'ancien système japonais de grade, c'est le titre suprême pouvant être délivré à un disciple (souvent Uchi-Deshi) par son Maître. Il met celui-ci au niveau du maître et signifie qu'il a tout reçu de lui. |
Menkyo-Okuden | Dans l'ancien système japonais de grade, ce titre pouvant être délivré à un disciple correspond à l'assimilation de l'enseignement secret. |
Metsuke | Le regard |
Mi | Le corps mais aussi la lame d'une arme. |
Michi | Ou « Do »: la Voie, le chemin. |
Midaré | Le terme Midaré, inventé par Murakami Tetsuji (1927-1987), représente la technique la plus élaborée pour développer le sens du combat que l’on puisse pratiquer dans les Arts Martiaux. Forme de combat où, tour à tour, l’un se trouve toujours dans la position d’attaquant et l’autre dans celle de l’esquive, le Midaré développe et aiguise tous les sens. La situation de danger crée l’atmosphère réelle du combat. La liberté totale du mouvement et l’harmonie qui se tisse entre les deux partenaires permettent d’atteindre la plénitude ultime. |
Midori | Vert. |
Mi-gamae | Mi », corps et « Kamae », attitude. C’est donc un ensemble physique qui caractérise une garde de combat : position du corps, principes techniques, gestion de la distance, respiration, regard, etc. Se référer à la page des gardes |
Migi | Droite. |
Migiashi | La jambe droite (Anatomie). Voir cette page. |
Migi-gamae | Garde dite « à droite ». Pour plus d'information sur cette posture, se référer à la page des Gardes |
Migite | La main droite (Anatomie). Voir cette page. |
Mikazuki-geri | Coup de pied en croissant. La frappe s'effectue avec la voûte plantaire dans un mouvement circulaire remontant partant de l'extérieur vers l'intérieur. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Mikazuki | Croissant de lune. |
Mikazuki-geri-uke | C'est le Mikazuki-geri dans sa version défensive. Il est utilisé pour dévier un poing, une jambe... Se référer à la page des techniques de pieds. |
Mikoshi | C'est une représentation miniature d'un sanctuaire Shinto qui prend la forme d'un palanquin. Ils sont le plus souvent porter par les paroissiens lors des cérémonies religieuses ou Matsuri |
Mimi | Les oreilles (Anatomie). Voir cette page. |
Minseito | Le Rikken Minseito, « Parti constitutionnel démocratique », fut l'un des partis politiques de la Diète du Japon (Se référer à la page du Japon - Diète) entre 1900 et 1940. Le programme du Rikken Minseito est en faveur du système parlementaire, d'une politique démocratique et de la paix mondiale. De 1927 à 1932, le Seiyukai et le Rikken Minseito alternent au pouvoir. |
Miru | Vue. |
Mitsu-ashi-geta | Ce sont des sandales de bois (Geta), d'origine japonaise, surélevées par trois traverses rectangulaires de hauteur variable. La tenue aux pieds s'effectue par des lanières maintenues entre le gros orteil et les autres doigts de pieds. Pour plus d'information, se référer à la page des Ustensiles |
Mizugami | Déesse de l’eau, mi-femme mi-serpent de mer. La femme est le symbole de la force tranquille et le serpent, la puissance. |
Mizu-nagare | Posture de l'eau coulante. Les pieds sont joints et l'avant-bras penche légèrement vers le bas pour protéger le plexus solaire. Ce nom évoque une goutte d'eau placée sur le coude qui coulerait lentement vers le poing. Le coude n'est jamais inférieur au poing et le poing n'est jamais trop bas, sinon la goutte d'eau coulerait rapidement vers le bas. Le poignet et le poing sont droits, pas pliés en haut ou en bas, et suit la ligne du bras. L'avant-bras est à la distance d'un poing de la poitrine et parallèle à la ligne de mouvement. |
Mizu-nagare-gamae | Garde dans la posture de l'eau coulante (Mizu-nagare). Cette garde est présente au 26ème mouvement du Kata Bassai Sho mais se retrouve également dans de nombreux autres Kata. Pour plus d'information sur cette posture, se référer à la page des Gardes |
Mizu no kokoro | Signifie avoir l’esprit ou le cœur aussi calme qu’une eau paisible sur laquelle se reflète la lune. Un esprit agité est comme l’eau agitée, elle déforme l’image perçue |
Mokuso | Méditer |
Momo | La cuisse (Anatomie). Voir cette page. |
Momoyama | L'ère Momoyama est la période historique du Japon entre 1582 et 1603 instaurée par Hideyoshi Toyotomi (1536-1598) après la mort d'Oda Nobunaga (1534-1582) et la fin de la période Azuchi (1573-1582). Se référer à la page du Japon (Momoyama) |
Mon | Armoirie, emblèmes héréditaires appartenant à des familles ou individus au cours du moyen-âge japonais. |
Moroashi-barai | Technique de balayage de type Ashi-barai ou les deux pieds de l’adversaire sont fauchés simultanément. Voir cette technique. |
Morote | Des deux mains en simultané. |
Morote-gedan-barai | C'est un blocage bas effectué avec les deux poings allant dans la même direction. Voir cette technique |
Morote-mune-gamae | Garde bras repliés à hauteur des épaules et les poings fermés, paumes vers le sol, sont proches des pectoraux. Ce type de garde est présent au 1er et 5ème mouvement du Kata Tekki Nidan. Pour plus d'information sur cette posture, se référer à la page des Gardes |
Morote-nakadaka-ippon-ken | Coup de poing double en ciseaux effectué avec les poings à une phalange (majeur replié - Nakadaka-ippon-ken). Voir la technique. |
Morote-seoi-nage | Technique de projection dite : « Projection de l'épaule à deux mains ». Voir cette technique |
Morote-sukui-uke | Cette forme de blocage est accompagnée de la contre-attaque. Il vise, à partir d'une attaque de pied de niveau moyen, à déstabiliser l'adversaire pour le faire éventuellement basculer vers l'arrière en lui saisissant la jambe. Voir cette technique |
Morote-teisho-barai | Balayage bas renforcé, mains ouvertes l'une sur l'autre. Voir cette technique |
Morote-teisho-uke | Double blocage des paumes de mains effectué de chaque côté du corps. Les bras sont pratiquement tendus et donnent l'impression d'écarter « les murs ». Voir cette technique |
Morote-tettsui-uchi | C'est une frappe double où les mains sont utilisées comme des marteaux. Voir cette technique. |
Morote-tsukami-uke | Défense contre une attaque de poing de niveau moyen qui monopolise les deux mains. La main avancée exécute un balayage au niveau du coude adverse tandis que la main arrière saisie ou crochète simplement son poignet. Voir cette technique |
Morote-uchi-kakiwake | Blocage double. Chaque bras exécute un blocage allant de l'intérieur vers l'extérieur. Voir cette technique. |
Morote-uchi-uke | Autre nom du Morote-uke |
Morote-uke | Blocage de bras renforcé de l'autre poing. Dans un mouvement circulaire allant de l'intérieur vers l'extérieur, un bras exécute le blocage pendant que le second, main ouverte ou fermée, est positionné verticalement sur le côté interne de l'avant-bras. Voir cette technique |
Morote-ura-zuki | Technique double apparentée à « l'Uppercut ». Voir cette technique. |
Morote-zuki | Ensemble des techniques de défenses ou d'attaques utilisant les deux bras soit, simultanément, soit l'un des deux vient en renforcement. |
Motobu-ryu | Cette école de Tode traditionnel d’Okinawa existe depuis la moitié du XVIIème siècle. Jusqu'au début du XXème siècle elle a été transmise de génération en génération dans la famille des Motobu dont fait parti Choki Motobu (1871-1944). Le Motobu-ryu a faillit complètement disparaître avec le (presque) dernier représentant de la lignée « Motobu », Chomo, fils de Choyu Motobu (1857-1928), se désintéressa du patrimoine martial de la famille et ce fut Uehara Seikichi (1904-2004) qui reçu la quasi-totalité du Motobu-ryu et poursuivit l’enseignement de son Maître. Aujourd’hui c’est le fils de Choki Motobu, Chomei qui a repris la succession. Pour plus d'information, se référer à la page du Motobu-ryu |
Mudansha | Dans le système de progression classique des arts martiaux, désigne un pratiquant débutant, c'est à dire sans grade reconnu (ceinture noire). Il est porteur des 1er Kyu sur une voie l'amenant aux grades supérieurs. |
Mukyu | Ce sont les « sans grade », les néophytes. |
Mune | La poitrine, le torse (Anatomie). Voir cette page. |
Munekin | Les pectoraux (Anatomie). Voir cette page. |
Muromachi | L'ère Muromachi est une période historique particulièrement trouble et l'une des plus sombres de l'histoire du Japon entre 1333 et 1573 sous le contrôle de la famille des Ashikaga. Elle fait suite à la période Kamakura (1185-1333). Se référer à la page du Japon (Muromachi) |
Mushin | Ne penser à rien. C'est un état particulier de conscience mentale. |
Musubi-dachi | C'est une position d'attente. Les talons sont joints et les orteils ouverts vers l'extérieur. Se référer à la page sur les positions. |
Nagamaki | C'est une arme d'hast dont le manche en bois a été recouvert d'une bande enroulée de cuir, de laiton ou de bronze sur la première moitié du manche, voire sa totalité. Voir cette arme. |
Nagasaki | Chef-lieu de préfecture de l'île de Kyushu, d'une population approximative de 500 000 habitants. C'est une ville portuaire importante et active. Elle fut reconstruite après la seconde guerre mondiale après avoir été détruite en partie par la bombe atomique lancée le 9 août 1945 « Fat man » par le bombardier américain « US B. 29 Bock'scar » piloté par Charles Sweeney. |
Nagashi-uke | Blocage « brossé » à partir de l'extérieur de l'avant-bras. Voir la technique. |
Nagashi-teisho-uke | Blocage de la paume de main effectué dans un mouvement circulaire extérieur/intérieur visant à dévier le bras adverse sans chercher à le stopper (brossage). Voir la technique. |
Nagashi-zuki | Coup de poing direct exécuté avec une esquive du corps juste avant l'impact. Voir la technique. |
Nage | Projection. |
Nage-ashi-wasa | Ensemble des techniques de projection effectuées avec la jambe. |
Nage-wasa | Terme générique pour regrouper l'ensemble des techniques de projection. |
Naginata | La Naginata est une arme japonaise, proche du fauchard à lame courbe, particulièrement appréciée par les moines-guerriers et pouvant atteindre jusqu'à deux mètres de longueur. Voir cette arme. |
Naha | Naha est la capitale, depuis 1879, et la ville principale de la préfecture d'Okinawa au Japon. En 2010, la population était estimée à environ 316 000 habitants. Elle fut le berceau de l'un des 3 styles (le Naha-te) d'art martiaux qui ont vu le jour à Okinawa et qui donnèrent naissance au Karate. |
Naha-te |
Le Naha-Te (« Main de Naha ») est le nom de l'un des 3 styles majeurs de Karate d'Okinawa. Il s'est développé depuis le XVIe siècle à Naha (capitale actuelle d'Okinawa), et a donné naissance au Gōjū-ryu et à l'Uechi-ryu. Il tire ses origines des pratiques locales de cette région et des styles de boxe chinoise dont le plus significatif est celui dit de la « Grue Blanche ». Il est courant d'appeler ce style « Shorei » par opposition à « Shorin » qui recouvre les styles de Tomari-te et de Shuri-te. L'héritage du Naha-te nous a été transmis principalement par Kanryo Higaonna (1853-1915) qui créa le Gōjū-ryu. Ce style, surtout adapté au combat rapproché, se caractérise par des positions hautes, des déplacements courts, des techniques mains ouvertes ou circulaires, des mouvements en contraction et en force. L'importance est donnée à l'énergie intérieure perceptible par une respiration ventrale adaptée que l'on retrouve dans certains Kata effectués très lentement (Kata respiratoires) comme Sanchin. |
Naihanchi ou Naifanchi | C'est un Kata de Karaté issu de la tendance Shuri-te , Shorin-ryu. En Karaté de style Shotokan, il est appelé Tekki. Naihanchi est aussi une position assimilée au Kiba-dachi avec une moindre amplitude. |
Naiwan | Le tranchant interne de l'avant-bras (Anatomie). Voir cette page. |
Nakadaka-ippon-ken | Le poing à une phalange, majeur replié (arme naturelle du corps). Voir cette page. |
Nakago | C'est la soie de la lame d'un Katana. Elle correspond à la partie emmanchée dans la poignée (Tsuka). Elle est délimitée de la lame par 2 crans et percée pour faire tenir de part et d'autre du fer les 2 parties de la poignée. Sa taille ainsi que sa forme varie selon la période et la tradition de fabrication. On compte environ 8 types de formes, cependant la forme standard est courbe. |
Nakayubi ou Chuushi | Le majeur de la main (Anatomie). Voir cette page. |
Nami-ashi-uke | Autre nom du Nami-gaeshi. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Nami-Gaeshi | Coup de pied en vague (mouvement remontant à l'intérieur des cuisses avec la plante du pied) utilisée aussi bien pour bloquer que pour frapper. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Nan | Fluide |
Nara | L'ère Nara est la période historique du Japon entre 710 et 794 sous le règne de l'Empereur Kammu (736-806 et Empereur de 781 à 806) à la fin de la période Azuka (538-710). Se référer à la page du Japon (Nara) |
Nawa | Corde. |
Neiru ou Tsume | Les ongles (Anatomie). Voir cette page. |
Neko-ashi-dachi | C'est une position dite la « posture du chat ». Le pied de la jambe d'appui est dirigé à environ 45° vers l'extérieur et le pied avant, quant à lui, talon fortement relevé, repose à peine sur les orteils. Se référer à la page sur les positions. |
Nidan | Ceinture noire 2ème Niveau (Dan) |
Nidan-geri | Coup de pied sauté double. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Nigiri-game | Il s'agit de jarres en terre cuite disposant d'un col large que l'on agrippe avec les doigts. Initialement elles sont utilisées vides puis par la suite on y ajoute chaque jour un peu de sable ou de riz. Cet outil permet de développer les saisies ainsi que l'équilibre et le relâchement des épaules. |
Nihon-nukite | La pique de main à deux doigts en fourchette (arme naturelle du corps). Voir cette page. |
Ninja | Le Ninja (ou Shinobi), initialement libre et vivant dans les montagnes, était un guerrier très actif au XVIIème siècle du moyen-âge japonais dont les missions essentielles étaient l’espionnage, les renseignements, l’infiltration et les sabotages en passant par l’élimination de personnages « indésirables ». Ils en devinrent les « assassins de l’ombre » ou dans le meilleur des cas « les guerriers de la nuit ». « Nin » signifie « furtif » et « Ja », spécialiste. De part l’efficacité extraordinaire des Ninjas, qui firent de nombreuses victimes dans les rangs des guerriers à la solde des grands féodaux japonais, ils furent utilisés par ces derniers afin de déstabiliser leurs rivaux. Leur mythe d’invincibilité, d’irrespect pour la vie, d’incroyable habileté dans tous les domaines de la guerre, finirent par inquiéter les Samouraï et passèrent donc pour des « non-humains » (ou Hinin). Ils furent massacrés en 1581 par les armées samouraï d’Oda Nabunaga qui avait pourtant bien utilisé leurs compétences pour assoir son pouvoir. Quelques rescapés firent perdurer leur art : le Ninjutsu. |
Ninja-to | Le Ninja-to ou encore Shinobi-gatana est une arme blanche à lame droite, d'une longueur approximative de 50 centimètres, utilisée par les Ninja.
Pour plus d'information, se référer à la page des Armes |
Nioi | L'odorat. |
Nitôkin | Les biceps (Anatomie). Voir cette page. |
Nodachi | Long sabre utilisé autrefois sur les champs de batailles. Se référer à la page des Armes (Nodachi). |
Nogare | Méthode de respiration ventrale, profonde, qui vise à mobiliser l’énergie et la tension musculaire au moment de l’inspiration. |
Nukite | Coup direct effectué avec le bout des doigts (Nukite - arme naturelle). Voir la technique. |
Nunchaku | Fléau à 2 branches en bois reliées par une corde ou une chaîne. Se référer à la page des Armes (Nunchaku). |
Nunti | C'est la pique du pêcheur qui servait aussi bien de gaffe que de harpon. Se référer à la page des Armes (Nunti). |
Obi | L'Obi est une ceinture servant à fermer les vêtements traditionnels japonais, tels que les Kimonos ou les vêtements d'entraînement (Keikogi, Karategi ou Judogi). Elle se présente sous la forme d'un ruban de tissu sans boucle ni fermoir qui se noue sur l'avant. Pour fermer leur Kimono traditionnel, les femmes auront une ceinture de soie pouvant atteindre 4 mètres de long, qui se noue, serrée dans le dos. La forme du nœud varie selon les âges, les saisons et les occasions. Le Kimono traditionnel des hommes est aussi maintenu par un Obi mais de largeur plus petite. |
Obiage | Le Obiage est une fine ceinture en soie (ou satin, rayonne, viscose...) qui se porte avec un Obi large. Il enveloppe le Obi makura placé dans le dos et le maintient en place. Les extrémités se nouent sur le devant, sous le Obi et ne dépassent que de quelques centimètres. Le Obiage est blanc avec les tenues de cérémonies officielles (associé à un Kimono de type Kurotomesode), noir avec une tenue de deuil. Les extrémités du Obiage dépassent de chaque côté sur le devant au-dessus du Obi. Elles peuvent de replier en 3 ou en 4 (selon l'épaisseur du tissu). |
Obijime | Cordelette de fils de soie qui se noue à l'avant par-dessus et au milieu du Obi. Le Obijime maintient le Obi en place et lui évite de glisser, il importe donc de le nouer fermement. Les deux extrémités se glissent de chaque côté par dessous. On distingue les Obijime plats et les Obijime ronds; la richesse des coloris et des motifs permet de l’adapter en fonction de la saison, du Kimono et de l’occasion. |
Obi makura | Petit coussin (en forme de haricot) indispensable à la formation du nœud du Obi qui se place dans le dos et est maintenu en place par le Obiage. |
Odoroki | La surprise |
Ôfurisode | Kimono de type Furisode dont les manches font 125 cm. |
O-goshi | Technique de projection dite : « Grande projection de hanche ». Voir cette technique |
O-guruma | Technique de projection dite : « Grande roue ». Voir cette technique |
O-haguro | Maquillage Mode jusqu'au l'ère Edo qui voulait que les femmes mariées se noircissent les dents |
Oï-zuki | Technique de frappe. C'est un coup de poing direct en avançant. Techniquement, le poing part de la hanche pour atteindre sa cible en un mouvement rectiligne. Voir cette technique. |
Ojigi | Salutation par inclinaison du corps |
Okinawa | Okinawa est l'île principale de l'archipel des Ryukyu. Elle est située à mi-chemin entre Kyushu (île japonaise) au nord et les Philippines au sud. C'est une terre étroite de 100 km de long pour seulement 4 à 30 km de large. Malgré sa petitesse, Okinawa a joué un rôle important dans l'histoire des arts martiaux d'Extrême-Orient. Proche de la Chine, du Japon, des Philippines et de la Malaisie, elle en connu toutes les influences culturelles et martiales. Elle devient une partie intégrante du Japon à partir de 1879. |
Okinawa-te | « Te » : main ou technique exécutée avec les mains traduit par « technique d'Okinawa ». C'est un système de combat à main nue créé à partir du 18e siècle sur l'île d'Okinawa. C'est un mélange d'art indigène et de boxe chinoise qui donna les bases du To-de, ancêtre du Karate japonais. |
Okuden | Tous les Arts Martiaux proposent deux versions pour chaque chose enseignée. Quelque chose de visible, que l'on va pouvoir étudier jusqu'à sa reproduction parfaite et quelque chose de caché (face intérieure des choses). « Secret » que peu de personne aborderont par ignorance d'un possible autre(s) niveau(x) de lecture ou par facilité. Cette véritable connaissance exige un don particulier et une aide précieuse que peut donner un Maître à son élève. |
Okuri-ashi | C'est un double pas. Se référer à la page des déplacements. |
O-mawari-ashi | « O » signifiant « grand », c'est donc une grande rotation ayant le pied avant comme pivot. Se référer à la page des déplacements. |
O-mawashi-geri | « O » signifie « grand ». Coup de pied circulaire de grande amplitude. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Omote | Le côté positif ou la face publique des choses. |
Omoto-kyo | Omoto-kyo ou « secte de la grande source » est un mouvement religieux fondé au Japon en 1892 par Nao Deguchi (1836-1918), sur le culte d’un dieu universel se manifestant dans toute la nature. Son enseignement ésotérique repris par le moine Onisaburo Deguchi (1871-1948) influença fortement Morihei Ueshiba, le fondateur de l’Aïkido. Cette « religion », synthèse de Bouddhisme, de Shintoïsme et de Chamanisme tibétain fut supprimé en 1921 par décision impériale. Onisaburo Deguchi fut arrêté en 1935 et emprisonné jusqu’à la fin de la deuxième guerre mondiale. |
Onaka | Le ventre (Anatomie). Voir cette page. |
Ono | Ono est le nom japonais pour hache (aussi pour la hachette, plus petit). Se référer à la page des Armes (Ono). |
Osae | Blocage poussé. |
Osae-uke | Blocage poussé avec la paume de la main dans un mouvement descendant où l'on cherche plutôt à dévier l'attaque vers le sol. Voir cette technique. |
O-Sensei | Grand professeur ou grand maître (Dai-Shihan). Ce terme employé seul désigne le fondateur de l'Aïkido: Morihei Ushiba (1883-1969). |
Oshikomi-geri | Du verbe Oshikomu: pousser ou presser dans et Keri (Geri) : pied. Frappe du pied en poussant. Se référer à la page des techniques de pieds. |
O-soto-gari | Technique de projection dite : « Grand fauchage (balayage) extérieur ». Voir cette technique |
Otoshi-uke | Technique puissante effectuée avec le côté externe de l'avant-bras (Gai-wan) et destinée à casser une attaque adverse du poing, dirigée vers l'estomac, ou toute attaque directe de pied. Voir cette technique. |
Otoshi-empi-uchi | Coup de coude écrasant vers le bas. Voir cette technique. |
Otoshi-empi-uke | Blocage du coude dirigé vers le bas.. |
Oyayubi | Le pouce (Anatomie). Voir cette page. |
Oyayubi | Le gros orteil (Anatomie). Voir cette page. |
Pachinko | Jeu très populaire inventé en 1948 à Nagoya ressemblant à un « Flipper » vertical se jouant avec des billes de métal propulsées par un ressort et retombant dans des cases de valeur différentes permettant de gagner d'autres billes que l'on rejouera ou échangera contre des lots. |
Pinan | Ces Kata, au nombre de 5, sont traditionnellement enseignés au début de l'apprentissage du Karaté dans la plupart des écoles ou styles Shorin-ryu et dérivés. En Karaté de style Shotokan ils sont appelés Heian |
Randori | C'est le combat libre, non règlementé, dit « combat souple ». Se référer à la page des Kumite. |
Rei | Salut japonais. Voir la page sur le Rituel. |
Ren | Homme mais aussi générosité. |
Ren-geri | Succession rapide de deux coups de pieds dont le premier est donné par la jambe avant. |
Ren Kumité | Combat codifié aux techniques définies par avance. Tori (attaquant) après ses attaques devient Uke (défenseur) et ainsi de suite jusqu'à épuisement. |
Renoji-dachi | Position assez proche du Teiji-dachi, mais ici l'axe du pied avant passe par le talon du pied arrière formant ainsi un « L ». Se référer à la page sur les positions. |
Renshi | De « Ren », personne qui a été forgé. Titre donné à un expert d'art martial traditionnel japonais (Budo) possédant le 5ème ou 6ème Dan. Il a acquis la maîtrise technique de son style. Il a les qualifications requises pour enseigner la technique. |
Ren-zuki | Correspond à deux coups de poings en succession donnés très rapidement tel le plus célèbre enchaînement « gauche-droite » (et inversement) de la Boxe anglaise. |
Rikishi | Lutteur de Sumo |
Rin | Forêt |
Ritsu-rei | C'est un salut qui se fait en position debout, talons joints, pieds écartés, colonne vertébrale bien droite, les épaules basses, détendues, et les mains ouvertes avec les paumes le long des cuisses et les doigts serrés. Le « Ritsu-Rei » est pratiqué vers le Kamiza en entrant et en sortant du Dojo (souvent matérialisé par le Tatami) et également avant et après le travail avec un ou plusieurs partenaires. |
Ro | Foyer carré de 30 cm2 pris au sol entre les Tatami, utilisé lors de la cérémonie du thé |
Rochin | Le Rochin est une courte lance dont la taille du manche est égale à la taille de l'avant-bras. Se référer à la page des Armes (Rochin). |
Rogin | Alliage de cuivre et d'argent de l'ordre respectif de 50/50 |
Rokkotsu | Les cotes (Anatomie). Voir cette page. |
Ronin | « Homme de la vague ». Au Japon du Xème siècle ce terme désignait des paysans qui s'étaient établis, pour fuir les taxes, sur des terres dont personne n'était encore propriétaire, ni monastère, ni nobles. A l'époque des Tokugawa (1603 - 1868), cette expression désignait un guerrier professionnel (Samouraï) resté sans maître pour diverses raisons : exclu du clan pour faute, n'y trouvait plus d'emploi, à la suite de la destruction de la famille de son Seigneur. Alors libéré de ses engagements, ce guerrier devenait errant, se lançant sur la route ou il pouvait tout aussi bien devenir brigand, donnant du fil à retordre aux forces de police du Shogun, ou redresseur de tort au service des faibles ou encore danger permanent pour les experts d'Arts Martiaux auxquels ils lançaient des défis souvent fatals au cours de leur périples. Certains étaient utilisés pour renforcer les troupes des guerriers à la solde de puissants Seigneurs, d'autres formèrent leur propre école d'art militaire et de combat, d'autres encore devenaient gardes du corps ou gardiens de temples ou villages qui avaient la possibilité de les rémunérés. Les plus célèbres sont les 47 Ronin d'Ako qui se termina tragiquement par le suicide collectif de ces héros, par ordre Impérial le 4 février 1702. |
Roju | Conseil traditionnel des anciens de l'époque Edo |
Ryô | Le Ryô est le nom d'une ancienne unité monétaire japonaise précédant le Yen, dérivée du Tael chinois. C'est aussi le nom donné à une ancienne pièce de monnaie japonaise en or pré-Meiji d'une valeur d'un Ryô. Son remplacement par le Yen fut décrété par la loi du 10 mai 1871 par l'Empereur Mutsuhito (1852-1912) au début de l'ère Meiji (1868-1912). |
Ryo | Deux, double. |
Ryoken-koshi-gamae | Garde avec les deux poings fermés placés sur les hanches. On trouve cette posture dans les Kata Heian Sandan et Gankaku. Pour plus d'information sur cette posture, se référer à la page des Gardes |
Ryomo | La tempe gauche. |
Ryoude | Les deux bras. |
Ryu | Ecole d'art martial d'Extrème Orient |
Ryukyu | C'est un archipel volcanique du Pacifique occidental composé d'une centaine d'îles et îlots qui s'étire sur un millier de km environ. Il relie la pointe sud du Japon (Kyushu) et Taïwan (île chinoise) entre la mer de chine orientale à l'ouest et la mer des Philippines à l'est. Moins de la moitié de ces îles sont habitées. De par sa situation géographique, les Ryukyu furent très tôt dans l'histoire un carrefour maritime aussi bien pour les échanges commerciaux, culturel et bien évidemment guerriers. Ce n'est qu'en 1879 que l'ensemble de ces îles furent rattachés au Japon. |
RyuSha | Etudiant dans une école d'arts martiaux et disciple d'un maître. |
Ryuto-ken | Le poing « tête de dragon » (arme naturelle du corps). Voir cette page. |
Sabaki | Terme générique pour le mouvement du corps ou esquive. |
Sabi | C'est la sensation que l'on ressent lorsque l'on voit des choses patinées par le temps ou le travail des êtres humains |
Sagi-ashi-dachi | Position de combat de la grue sur un seul pied. Se référer à la page sur les positions. |
Sai | C'est un trident en métal constitué d'une longue tige centrale ronde ou octogonale et d'une garde particulière destinée, tout en protégeant la main, à dévier ou bloquer une attaque de sabre voire en briser la lame. Voir cette arme. |
Saitama | Préfecture agricole située au nord de la plaine du Kanto et au nord de Tokyo ayant pour chef-lieu Urawa et comme principale centre urbain les villes d'Asaka, Chichibu, Sayama, Sakado, Kawagoe... |
Sake | Le sake désigne un alcool de riz japonais, produit comme la bière par fermentation répétée, titrant de 14 à 17°. |
Sakoku | (littéralement « fermeture du pays ») est le nom donné à la politique isolationniste japonaise, instaurée lors de la période Edo par le Shogun Iemitsu Tokugawa en 1641 et qui se terminera en 1853 par la convention de Kanagawa sous les pressions du Commodore Matthew Perry. Le terme de « Sakoku » ne fut cependant créé qu'au XIXe siècle. La politique d'isolement commença par l'expulsion des ecclésiastiques, puis par la limitation des ports ouverts aux étrangers, l'interdiction d'entrer ou sortir du territoire pour tout japonais sous peine de mort, l'expulsion de tous les étrangers et la destruction des navires capables de naviguer en haute mer. La politique d'isolement était aussi bien un moyen de contrôler le commerce avec les autres nations qu'une façon d'affirmer la place du Japon dans une nouvelle hiérarchie en Asie Orientale, s'affranchissant des relations tributaires que le pays entretenait avec la Chine depuis des siècles. Plus tard le Sakoku fut le principal rempart contre l'exploitation des ressources minérales (telles que le cuivre et l'argent) japonaises par les nations étrangères. Bien que l'exportation d'argent via Nagasaki fût stoppée par le Bakufu, l'exportation d'argent vers la Corée continua dans des proportions relativement élevées. Pendant le Sakoku, le Japon continua à se tenir au courant des avancées technologiques occidentales en étudiant les traités médicaux et autres documents néerlandais. |
Sakotsu | Les clavicules (Anatomie). Voir cette page. |
Samouraï ou Samuraï | Samouraï ou Bushi est un mot japonais désignant un membre de la classe guerrière qui a dirigé le Japon féodal durant près de 700 ans. A la solde d'un seigneur, les Samouraï eurent un rôle de protection et de police. Ils recevaient, en contrepartie de leur service, une pension directement versée par leur maître auquel ils avaient juré fidélité. Ils formèrent une élite militaire « respectant » des règles de vie et d'éthique très strictes et se distinguaient du commun des mortels par le port du chignon et du Daisho. Le Daisho, privilège des Samouraï, est un ensemble de 2 sabres: un long et un petit. Leur classe subsista jusqu'aux premières années de la restauration Meiji en 1868. |
Sanbon | Trois fois. |
Sanbon-kumite | Assaut conventionnel sur trois pas. Se référer à la page des Kumite. |
Sanbon-shobu | C'est une rencontre de Karate arbitrée sur trois points. Le gagnant est déclaré dès qu'il a atteint les 3 points. |
Sanbon-zuki | C'est une suite de trois coups de poings. Voir cette technique. |
Sanchin-dachi | Ou Seisan-dachi. Position dite du « sablier » issue de la boxe chinoise. C'est la position de l'ancien Kata Seisan. Se référer à la page sur les positions. |
Sandan | Ceinture noire 3ième niveau (Dan). |
Sansetsukon | Fléau à 3 branches en bois reliées par une corde ou une chaîne. Se référer à la page des Armes (Sansetsukon). |
Santôkin | Les triceps (Anatomie). Voir cette page. |
Sapporo | Situé au sud-ouest de l'île d'Hokkaidô dans la plaine d'Ishikari, ce chef-lieu de préfecture d'une population de 1 500 000 habitants, est réputé pour ses alcools. |
Sashi-ashi | C'est un déplacement latéral correspondant à un pas croisé. Se référer à la page des déplacements. |
Satori | Expérience de l'éveil marquant l'acquisition d'une sorte de 6ème sens. Vient du verbe « Satoru » : reconnaissance. Le Satori libère l'homme, après une longue maturation intérieure des illusions et lui fait apparaitre la force du vide. Ce concept du Zen est également présent dans la recherche des arts martiaux classiques dont il est l'aboutissement ultime pour celui qui chemine sur la voie (DO). |
Saya | C'est le fourreau du sabre (Katana). |
Sebone ou Sekitsui | La colonne vertébrale (Anatomie). Voir cette page. |
Sechie-zumo | Une des formes de Sumo aux fortes composantes religieuses. |
Seiden | C’est le palais principal du château de Shuri aussi appelé le Palais d'État. Composé de trois étages avec deux niveaux de toiture, il était la deuxième plus grande structure en bois du royaume des Ryukyu. Ce bâtiment symbolisait la royauté aux quatre coins du pays. |
Seika-tanden | Littéralement « point sous le nombril en bas de l’abdomen ». Il correspond au centre de gravité et celui de l’énergie (Ki). Ses autres noms : « Hara » ou « Seika-no-itten ». Toutes les techniques et déplacements en Budo doivent partir de ce point |
Seiken | C'est le poing fondamental fermé (arme naturelle du corps). Voir cette page. |
Seiken-mawashi-uchi | Coup de poing indirect fouetté, effectué latéralement de l'extérieur vers l'intérieur, avec la partie supérieure des têtes de phalanges de l'index et du majeur. Voir cette technique. |
Seimo ou Ganka | Les orbites (Anatomie). Voir cette page. |
Seiryuto | La base du sabre externe de la main (arme naturelle du corps). Voir cette page. |
Seiryuto | Le Seiryuto est également une machette. Voir cette arme. |
Seiryuto-uchi | Frappe effectuée avec la partie « osseuse » à la base du sabre de main. Voir cette technique. |
Seiryuto-uke | Blocage effectué avec la partie « osseuse » à la base du sabre de main. Voir cette technique. |
Seisan | Kata d'origine chinoise, importé dans l'ile d'Okinawa en deux versions vers le milieu du XIXème siècle. Kanryo Higaonna (1853-1916) apporta sa version au style Gōjū-Ryu et Kanbun Uechi (1877-1948) pour le Uechi-ryu. Une troisième version, peut être plus ancienne, connu de Anko Itosu (1830-1915), et enseigné à Gichin Funakoshi, est à l'origine du Kata Hangetsu. |
Seisan-dachi | Voir Sanchin-dachi. |
Seisen | « Guerre sainte », guerre sino-japonaise de 1937 à 1945, autorisée par l'Empereur Hirohito |
Seiyukai | L'Association des amis du gouvernement constitutionnel fut l'un des deux principaux partis politiques à la Diète du Japon (Se référer à la page du Japon - Diète) entre 1900 et 1940. Formée le 15 septembre 1900 par le prince Hirobumi Ito, elle se partage le pouvoir jusqu'en 1932 avec successivement le Rikken Doshikai, le Kenseikai puis le Rikken Minseito, lors de la première réelle expérience de gouvernement parlementaire au Japon. Le Rikken Seiyukai a pour base électorale essentiellement les grands entrepreneurs des Zaibatsu, les hauts-fonctionnaires et les grands propriétaires terriens. Elle est conservatrice sur le plan social, protectionniste sur le plan économique et défend une politique étrangère nationaliste, expansionniste en Asie et agressive à l'égard de la Chine. Après l'incident du 15 mai 1932, la prise en main progressive de l'État japonais par les militaires et la division de plus en plus forte du parti en factions limite nettement son influence. Il se dissout définitivement en juillet 1940, pour rejoindre en octobre suivant l'Association de Soutien à l'Autorité Impériale (Taisei Yokusankai), nouveau parti unique créé par le prince Fumimaro Konoe afin de soutenir la politique expansionniste, nationaliste et totalitaire Showa (Hirohito - régna de 1926 à 1989). |
Seijin shiki | Littéralement « cérémonie de la majorité ». C'est une cérémonie japonaise qui marque le passage à l'âge adulte (l'âge de la majorité au Japon est de vingt ans). Elle a lieu annuellement au mois de janvier et est un jour férié au Japon. |
Seiza |
Le mot « Seiza » est formé de deux Kanji, signifiant littéralement « l'assise correcte » et se serait répandu au Japon au début du XVIIème siècle (époque Edo), sous l'impulsion d'Ieyasu Tokugawa (1543-1616). Il aurait formalisé la façon officielle de s'asseoir lors de rencontre ou réunion. Cette époque, encore très mouvementée, était le théâtre de renversements et d'affrontements sanglants et c'est de cette façon qu'il put limiter l'agressivité des belligérants participants aux réunions d'unification du pays qu'il mettait en place. L'inconfort de cette position ne permettait pas de se relever rapidement, sortir son sabre et trancher la tête de l'opposant. Son adoption fut donc généralisée et devint par la suite le gage du respect et de la confiance. |
Sekiguchi-ryu | Ecole de Kobudo japonais créée par Sekiguchi Yarokuemon Ujimune au milieu du 17ème siècle. |
Sekihitsu | Le stylo de pierre. Il s’agit en fait d’argile roulée en forme de stylo et séchée, ou bien de charbon, ou encore de craie. Pour plus d'information, se référer à la page des Ustensiles |
Sekitsui ou Sebone | La colonne vertébrale (Anatomie). Voir cette page. |
Semba | Les Semba (ou Shaken ou Hira-shuriken ou encore Shaden), sont des armes de jet en forme d'étoiles. Voir cette arme. |
Sempai | C'est l'ancien gradé d'un Dojo. Il a parfois la responsabilité du cours dispensé. Le débutant (Kohai) lui doit respect, obéissance et considération. Si le jeune doit le respect à l'ancien, celui-ci est responsable du comportement du premier. |
Senban-shuriken | Ce sont des Shuriken en forme de losange. Voir cette arme. |
Senbon | Ce sont des Shuriken en forme de stylos mais comportant deux pointes et un corps rhombique, c'est-à-dire s'élargissant vers le milieu. Voir cette arme. |
Sengoku | L'ère Sengoku est la période historique du Japon entre 1477 et 1573 instaurée à la fin du règne des Ashikaga (1392-1477) pendant la période Muromachi (1333-1573). Se référer à la page du Japon (Sengoku) |
Sen-no-sen | C'est une disposition mentale qui permet au défenseur de contre-attaquer avant que la technique adverse ne parvienne à son but. C'est en quelque sorte, une attaque dans l'attaque. Le blocage, perte de temps, n'est pas effectué et le contre arrive en coup d'arrêt. Pour parvenir à ce résultat il nous faut posséder une perception hors du commun, une vitesse de réaction qui va de pair, une décontraction totale et un esprit parfaitement calme. Au stade de la perfection, l'initiative sera prise au moment même où l'adversaire décidera d'attaquer. C'est le stade ultime pour lequel nous devons travailler. |
Senryou-geta | Ce sont des sandales de bois (Geta), d'origine japonaise, dont l’avant est en coupe oblique. La tenue aux pieds s'effectue par des lanières maintenues entre le gros orteil et les autres doigts de pieds. Pour plus d'information, se référer à la page des Ustensiles |
Sensei | C'est le professeur. Il désigne de manière générale l'enseignant et a également le sens de « celui qui est né avant ». On doit le respect au Sensei, qui par son expérience et sa volonté pédagogique, amène l'élève à progresser à travers son enseignement. C'est une référence au Dojo. |
Sento | Le front. |
Seppa | Petite pièce métallique plate et de forme ovale de type rondelle qui maintient la garde (Tsuba) au contact de la poignée (Tsuka) du Katana, au-dessus du Habaki. |
Sesshi | Les incisives (Anatomie). Voir cette page. |
Sessuru | Le toucher. |
Se-tsuikotsu | Les vertèbres dorsales (Anatomie). Voir cette page. |
Shaden | Les Shaden (ou Shaken ou Hira-shuriken ou encore Semba), sont des armes de jet en forme d'étoiles. Voir cette arme. |
Shaken | Les Shaken sont des étoiles de lancer utilisés par les Ninja. Il ne faut pas confondre cette arme traditionnelle japonaise avec les Shuriken, ce terme désignant l'ensemble des armes de jet. Voir cette arme. |
Shaku | Unité de longueur japonaise ancienne équivalant à 30,3036 centimètres. Elle est encore utilisée dans l'artisanat traditionnel pour la confection des Katana et des arcs (Yumi). |
Shakudo | Alliage de cuivre, d'antimoine et d'or pour 3% environ |
Shaolin | Prestigieuse école de boxe chinoise de la province du Henan, au pied du Mont Shaoshi de la chaîne des montagnes Songshan. C'est dans un monastère du 6ème siècle, « monastère de la Jeune Forêt », que l'illustre Bodhidharma, revenant de l'Inde, s'installa quelques temps et enseigna aux moines la doctrine du Bouddhisme Chan et, vraisemblablement, les « 18 mains de Lo-Han » qui serait l'ancêtre des premières techniques de combat à main nue. Selon la légende, tous les arts martiaux d'Extrême-Orient descendraient donc de cette boxe chinoise (Kung-fu). L'Okinawa-te, d'où provient le Karate-Do, n'y ferait pas exception. |
Shaolin-kempo | Le Shaolin-kempo serait l'ancêtre des arts martiaux de Chine et tirerait ses origines de l'Inde. Un certain Bodhidharma, membre des Kshatriyas (princes combattants), serait arrivé en Chine avec pour bagage son art martial indien. Réfugié au monastère de Shaolin, il éduqua les moines guerriers à la pratique de ce qu'il appelait « les 18 mains de Lo-han ». Ce n'est qu'un peu plus tard, après quelques aménagements méditatifs que le Shaolin-chuan pris naissance pour créer le futur Shaolin-kempo. |
Shiai | Ce terme désigne un combat arbitré sous forme de compétition. Voir la page sur les Kumite. |
Shibuchi | Alliage de cuivre et d'argent de l'ordre respectif de 75% et 25% |
Shidoshi-Ho | Instructeur débutant en Nin-jutsu porteur du 1er au 4ème Dan. |
Shihan | Maître instructeur. Ce titre est apparu au début du XXème siècle pour marquer une progression dans les Budo dits modernes. Correspond au titre de Hanshi. |
Shikkaku | Lors d'une compétition, un des combattants est disqualifié. |
Shiko-dachi | C'est la position du Sumo. C'est une variante du Kiba-dachi avec les pieds tournés à environ 45° vers l'extérieur. Se référer à la page sur les positions. |
Shikoku | Quatrième île de l'archipel japonais située au sud de Honshû et d'une superficie de 18 782 km2 pour une population approximative de 4 200 000 habitants et quatre préfectures. |
Shikotsu | Les phalanges (Anatomie). Voir cette page. |
Shimo | Aussi Shita, en bas ou partie basse. |
Shimoseki | Dans un Dojo traditionnel, c'est la place des sans grade situé au Sud-Ouest du mur principal. Aujourd'hui, cet emplacement correspond à la place occupée par les moins gradés en face et à la droite de l'instructeur lors du salut de début et de fin de cours. |
Shimoza | C'est le « siège inférieur », mur inférieur du Dojo dans lequel se situe l'entrée. Il fait face au Shomen. Les élèves salut dos au Shimoza. |
Shin | Esprit. Tout ce qui émerge de la conscience. |
Shindake | Tube de bambou utilisé par les Ninja pour respirer sous l’eau |
Shin-gi-tai | Ces trois éléments sont indissociables et doivent être travaillés sans en privilégier l'un ou l'autre. Le travail simultané du mental (Shin), de la technique (Gi) et de corps (Tai) amène le pratiquant vers l’excellence. |
Shinji-zumo | Une des formes de Sumo aux fortes composantes religieuses. |
Shinai | C'est une sorte de sabre d'entraînement faite de lamelles de bambou et utilisée dans la pratique du Kendo. Voir cette arme. |
Shinkansen | Le Shinkansen, « nouvelle grande ligne », est le système de train à grande vitesse en service au Japon. Ce nom désigne aussi bien les trains que l'infrastructure. L'utilisation d'un ensemble de lignes réservées et les technologies employées ont fait du Shinkansen un précurseur et du Japon le pionnier de la grande vitesse ferroviaire lors de sa mise en service en 1964. Ses lignes ont occasionné la construction de multiples ouvrages d'art, à l'image des tunnels et autres viaducs pour franchir les obstacles tout en limitant les courbes à des rayons de 2 500 mètres et les pentes à 1%. Le succès commercial a poussé le Japon à développer rapidement le réseau de lignes Shinkansen, qui de nos jours relie les plus grandes villes des îles de Honshû et Kyushu. La vitesse commerciale a également connu une augmentation en passant de 210 km/h à 300 km/h. |
Shinobi | Autre nom du Ninja dans le Japon féodal. Mais aussi : furtif, secret |
Shinobi-gatana | Le Shinobi-gatana ou encore Ninja-to est une arme blanche à lame droite, d'une longueur approximative de 50 centimètres, utilisée par les Ninja.
Pour plus d'information, se référer à la page des Armes |
Shinobi-kumade | Le Shinobi-Kumade est un élément pliable, composé de plusieurs tubes en bois courts autour d’une corde épaisse. Un crochet à pointe en fer est attaché à son extrémité. Les Ninja le lançaient afin de pouvoir s’accrocher au sommet et grimper le long des murs. La conception de cet outil est remarquable, pouvant mesurer 3 mètres de long et pesant moins de 300 grammes, il est facilement dissimulable et peut être utilisé comme échelle ou arme occasionnelle. Pour plus d'information, se référer à la page des Ustensiles |
Shinobi-iri | Technique de marche furtive, silencieuse |
Shinshokaï | Le Shinshokaï nous vient directement de Belgique. Son créateur, Jacques Debatty, en a fait un style de Karaté adapté aux moins valides. Pour plus d'information se référer à la page concernant le Shinshokaï |
Shinto | Qui se rapporte au Shintoïsme. |
Shintoïsme | Le Shintoïsme ou Shinto, littéralement « la voie des dieux » ou « la voie du divin », est une religion qu'il est difficile de faire rentrer dans des catégories. Elle mélange des éléments polythéistes et animistes. Il s'agit de la religion la plus ancienne du Japon, bien antérieure à l'introduction du Bouddhisme au VIème siècle, et est particulièrement liée à sa mythologie. Dérivé de très vielles pratiques du peuple Aimu, le shintoïsme ne propose aucune philosophie ni morale. Le japonais naît et est toute sa vie dans le shinto. Son concept majeur est le caractère sacré de la nature. Le profond respect en découlant définit la place de l'homme dans l'univers : un élément du grand tout. Les puissances divines sont désignées par le terme « Kami ». « Amaterasu » pour le Soleil y occupe la position centrale et serait à l'origine de la légitimité des empereurs du Japon, « Susanoo » pour la Tempête, « Tsukiyomi » pour la Lune, etc. Les sanctuaires Shinto sont précédés d'un ou plusieurs porches (Torii) qui indiquent le caractère sacré des lieux mais cependant à l'intérieur de ces temples, aucun objet ou instrument de culte, un simple miroir suspendu dans le sanctuaire constitue l'essentiel du mobilier. « La présence de cet objet s'explique aisément. Il ressemble au cœur des hommes qui, lorsqu'il est parfaitement serein et pur, reflète l'image vrai de la divinité. Lorsque pour prier vous vous tenez face au sanctuaire, c'est votre propre image que vous voyez se refléter sur la surface dansante et ainsi, cet acte de foi est comme l'antique injonction delphique : « connais-toi toi-même. » (Bushido, l'âme du Japon d'Inazo Nitobe) ». Le Shintoïsme inspira fortement la loyauté envers le souverain, le respect à la mémoire des ancêtres, la piété filiale et, de par sa nature même, n'est nullement incompatible avec d'autres religions. Durant toute son histoire, il s'est accommodé du Bouddhisme et du Confucianisme et ne pose pas davantage de problèmes aujourd'hui face au christianisme. La vie moderne l'a encore un peu plus dépouillé de son contenu surnaturel, mais le shintoïsme reste un extraordinaire ciment de l'unité de la nation nipponne. |
Shinto Muso-ryu | Ecole de Kobudo japonais fondée par Musô Gonnosuke au début du 17ème siècle. Pour la petite histoire ce Samouraï de renom a croisé à deux reprises Miyamoto Musashi (1584-1645). Les combats étaient plutôt « amicaux » afin de comparer leurs styles bien différents. La première fois, Musashi, armé de son Daisho (ensemble de deux sabres : un long et un court), gagna le combat contre le Tachi de Gonnosuke. Pour la seconde rencontre ce dernier créa une nouvelle arme, le Jô (bâton court de 1,28m) et les deux sabres de Musashi furent battus par le « simple bâton » dans les mains d’un expert. |
Shinza | Assise du coeur/esprit d'un Dojo traditionnel. Il est au centre du mur principal (situé au Nord) ayant à l'Ouest, le Shimoza et à l'Est le Kamiza. |
Shinzen | C'est un autre terme pour désigner le Kamiza. |
Shiofu | Un des nom d'origine, avec Matsukaze et Hito du Kata Wankan de l'école Shotokan-ryu. |
Shisei | Attitude impliquant l'intégration de concepts physiques aussi bien que psychiques. C'est une attitude « juste » dans les arts martiaux qui suppose à la fois l'exactitude de la forme extérieure (SHI) et la présence de la forme intérieure (SEI). Les gardes de combat doivent être l'expression de Shisei. On doit y trouver un enracinement correct, un bon positionnement du centre de gravité et un esprit de décision. Au-delà de l'aspect martial, Shisei est également l'attitude droite et ferme qu'il convient d'avoir face aux vicissitudes de la vie courante. Elle fait preuve d'une grande maitrise de soi. |
Shishin-ken | Le petit doigt (arme naturelle du corps). Voir cette page. |
Shizoku | Aristocratie moyenne du Japon. |
Shita | Aussi Shimo, en bas ou partie basse. |
Shita-ago | La machoire inférieure (Anatomie). Voir cette page. |
Shitō-ryu | Le Shitō-ryu est l'un des quatre styles majeurs de Karate avec le Shotokan-ryu, le Wadō-ryu et le Gōjū-ryu fondé en 1934 par Kenwa Mabuni (1889-1952). Le terme Shitō-ryu trouve son origine dans le nom de ces deux grands Maîtres, par la réunion des premiers caractères composant leur nom : Ito (pour Itosu Anko -1830-1915) prononcé « Shi », et Higa (pour Higahonna Kanryo - 1853-1916) prononcé « To », Ryu signifiant « école ». Ce style est une synthèse entre le Shuri-te de Itosu et le Naha-te de Higahonna. Le Shitō-ryu est basé essentiellement sur un travail qui allie vitesse et subtilité technique se percevant à travers la grande mobilité des hanches. Les blocages circulaires permettent de dévier des attaques puissantes et compensent la force pure. Pour plus d'information se référer à la page concernant le Shitō-ryu |
Shitsuto | La rotule (Anatomie). Voir cette page. |
Shizen-hon-tai | Position naturelle de base. |
Shizen-ken | Les « armes (Ken) naturelles (Shizen) dont dispose le corps humain, si elles sont entraînées, pour parer et porter des Atémi. Ainsi pratiquement n'importe quelle partie entraînée du corps peut devenir une arme dans les arts martiaux de percussion comme le Karaté, Taekwondo, Kempo, etc... |
Shizentai | Posture naturelle. Cette position est celle du Karateka confirmé. Comme le signale un des préceptes (le 17ème) de Maître Funakoshi : Kamae wa shoshisha ni, ato wa shizentai - « Pour les débutants prendre la garde, plus tard tout doit partir de la posture naturelle ». Se référer à la page sur les positions. |
Shi-zuki | Frappe en « coup de bec ». |
Sho | Début. |
Shodan | Ceinture noire 1er niveau (Dan). |
Shoen | Domaines donnés en fiefs par l'Empereur à certains nobles, à partir du VIIIème siècle. Ces fiefs finirent par devenir héréditaires et constituaient de véritables États dans l'État exemptés d'impôt. |
Shogen-ryu | Taba Kensei (1933-2012) créa le Shogen-Ryu Karate-Do après 60 ans de formation auprès de Maîtres aussi prestigieux que Shoshin Nagamine (1907-1997) ou Hohan Soken (1889-1982) ou encore Chibana Choshin (1885-1969). Pour plus d'information se référer à la page concernant le Shogen-ryu |
Shogun | Le terme Shogun est l'abréviation de Seii Taishogun que l'on peut traduire par « grand général pacificateur des barbares ». Il apparut pour la première fois en 1192. A cette époque, conscient de l'incapacité de l'empereur à prendre le pays en main, le Samouraï Minamoto-no-Yoritomo (1147-1199) adopta le titre de Shogun. Sans supprimer le gouvernement impérial, en place à Kyoto, il édifia à Kamakura (au sud de la ville actuelle de Tokyo) un gouvernement militaire qui exercera le vrai pouvoir. Son système de gouvernement devient alors formalisé sous le nom de Bakufu (littéralement, « gouvernement sous la tente ») ou Shogunat. Commence ainsi l'âge féodal du Japon, qui durera jusqu'à la moitié du XIXe siècle. Après sa mort, faisant suite à une chute de cheval, son beau-père Tokimasa Hojo (1138-1215) prit le titre de régent (Shikken), instituant la domination du clan Hojo sur le Bakufu naissant. Le titre de Shogun, quant à lui, passera par la suite au fils ainé de Minamoto-no-Yoritomo, Minamoto no Yoriie (1182-1204) en 1202, et deviendra dès lors héréditaire. Le shogunat sera le régime officiel du Japon de 1192 jusqu'à la révolution de l'ère Meiji en 1868. |
Shokei | Style de Karate assimilé au Kyokushinkai créé par Masutatsu Oyama en 1964. Kyokushinkai signifie en japonais « école de la vérité ultime ». Il fut développé à partir des techniques du Karate japonais, le Kyokushin est un Karate de Full-contact, qui met l'accent sur l'efficacité en combat réel. Il se démarque par une recherche d'efficacité au combat alliant des coups directs et lourds. La devise du Kyokushin est « Un coup, une victoire ». |
Shoken | Poing fondamental du Karaté. Son autre nom est Seiken (arme naturelle du corps). Voir cette page. |
Shokyo | Nom initialement donné au Kata Ji-in du Shotokan-ryu par Gichin Funakoshi (1868-1957). |
Shomen | Mur principal d'un temple Shinto. Peut se traduire par « siège supérieur ». C'est le mur supérieur du Dojo, la place d'honneur faisant face au Shimoza. |
Shorei-ryu | Cette référence fondamentale dans l'histoire du Karate est la base du style Shorei-ryu et tire son origine du Naha-te. Ce dernier fut renommé Shorei-ryu par Higaonna Kanryo (1853-1916) après lui avoir amené des modifications diverses liées à des techniques chinoises apprises lors de ses nombreux voyages. |
Shorin | Provient du Shuri-te. C'est également une référence fondamentale dans l'histoire du Karate. On trouve dans le Shuri-te et le Shorin-ryu une très forte présence de techniques dérivées de divers styles de boxe chinoise. Ce fut Matsumura Sokon (1800-1896) qui fit évoluer le Shuri-te en Shorin-ryu en y intégrant des apports du Tomari-te. |
Shorin-ryu | Style de la jeune forêt. Cette école de karate dont le style provient du Shuri-te fut créé par Matsumura Sokon (1800-1896). |
Shotei | Le plat de la main (Teisho). |
Shoto | Il y a deux définitions pour ce terme : 1) Aussi Wakizashi ou Ko-dachi : le plus court des deux sabres (Daisho) du Samouraï (entre 1 et 2 Shaku). 2) « Brise dans les pins » : signature que Gichin Funakoshi (1868-1957), aimait apposer au bas de ses poèmes. On finit ainsi par lui donner ce nom. |
Shotokan | Un des styles de Karate Okinawaïen, tirant ses origines de la boxe chinoise, très largement diffusé au Japon par Gichin Funakoshi dès 1922. Le terme « Shotokan » est apparu en 1938. Il vient de son nom de calligraphe « Shôtô » (bruissement de la pinède) et « Kan » signifiant maison ou Dojo. Pour plus d'information, se référer à la page de l'historique du Shotokan. |
Shōtōkan Oshima | Je ne peux parler du Shōtōkan Oshima sans parler de son fondateur : Tsutomu Ohshima (1930-). Il découvrit le Karaté juste avant le début de la deuxième guerre mondiale et de 1948 à 1953 il fut l'élève direct du fondateur du Karaté moderne, Gichin Funakoshi. Fidèle à son Sensei, il garda peu des apports de Yoshitaka Funakoshi pour conserver et enseigner le style Shōtōkan originel, se référant à l’ouvrage majeur du Maître : « Karate-Do Kyohan ». Je vous conseille fortement de consulter la page concernant le Shōtōkan Oshima. |
Shotokan-ryu | « Ecole de la maison de Shoto ». Shoto étant le nom de plume de son créateur : Gichin Funakoshi. C'est un des 4 styles majeurs de Karate avec le Wadō-ryu, le Shitō-ryu et le Gōjū-ryu. Gichin Funakoshi le créa au environ de 1920 à partir du Shuri-te d'Okinawa. Le Shotokan-ryu (ou Shotokan) est encore aujourd'hui le style le plus rependu à travers le monde. |
Showa | L'ère Showa est la période historique du Japon entre 1926 et 1989 instaurée par l'Empereur Hirohito qui prit le nom de Showa à la fin de la période Taisho (1912-1926). Se référer à la page du Japon (Showa) |
Shuko | Aussi connu sous le nom de Tekagi, griffes de mains utilisé par les Ninja pour à escalader. Pour plus d'information, se référer à la page des Ustensiles |
Shukokai | Cette école a été fondée par Maître Tani Chôjirô (1921-1998). Les premiers fondements de ce style apparurent dès 1947 et c’est après avoir reçu le 6ème Dan et son Menkyo-kaiden des mains de Kenwa Mabuni (1889-1952) qu’il décida de nommer sa méthode « Tani Ha Shito-ryu » dit « Shukokai ». Pour plus d'information se référer à la page concernant le Shukokai |
Shuri |
Shuri est l'ancienne capitale d'Okinawa, la résidence des rois et de la « noblesse » de l'île, aujourd'hui devenu un quartier de la ville de Naha, capitale actuelle. C'est dans cette ville, surtout parmi la noblesse, que s'est développé, l'un des 2 styles majeurs (le Shuri-te) des techniques de combat à mains nues qui a donné naissance au Karate que nous connaissons mieux. Pendant 450 ans, depuis le début du XVe siècle, Shuri, a été le centre politique, économique et culturel de l'archipel de Ryukyu. |
Shuriken | Le Shuriken est une arme traditionnelle japonaise de lancer, qui est utilisée dans le cadre du Shuriken-jutsu. Voir cette arme. |
Shuriken-jutsu | Art du lancer des Shuriken (désigne tout ce qui est pointu et peut être lancé). Cet art martial fait partie intégrante de l'étude des Ninja. |
Shuri-te |
Le Shuri-te (« Main de Shuri ») est un style de Karate qui s'est développé sur l'archipel d'Okinawa dans la ville de Shuri. Il est le nom de l'un des trois grands styles dominants qui émergèrent à Okinawa sous l'influence des arts martiaux de Chine, avec le Naha-te et le Tomari-te. Le Shuri-te donna naissance au Shorin-ryu (style de la jeune forêt). Il est également à la base du Shotokan-ryu, du Wadō-ryu, ou du Kyokushin. Il est le résultat de l'incorporation des techniques de combats venant de Chine, le Shaolin Kempo en particulier, aux techniques locales. C'était surtout la « noblesse » locale, qui pratiquait le Shuri-te, au palais royal, à Shuri. Ce style, plus basé sur les esquives, se caractérise par la vitesse d'exécution, la longueur des techniques, l'agilité et, dans une mesure moindre que le Tomari-te, les projections. Le plus célèbre était Sokon Matsumura (1797 ou 1809-1896) qui fut certainement le premier à instaurer un véritable système d'enseignement du Shuri-Te. Pour plus d'information se référer à la page concernant le Shuri-Te |
Shuto | Le sabre externe de la main (arme naturelle du corps). Voir cette page. |
Shuto-barai | Balayage (barai) du « sabre de main » (Shuto - arme naturelle). Voir cette technique. |
Shuto-gedan-uke | Balayage bas, sur un coup de pied, effectuée main ouverte. Voir cette technique. |
Shuto-jodan-age-uke | Blocage de niveau haut effectué avec le sabre de main. Voir cette technique. |
Shuto-kakiwake-uke | Blocage, moins ouvertes, exécuté simultanément avec la partie externe des deux avant-bras. Se référer à la page des techniques de main. |
Shuto-nukite | Frappe d'une pique à quatre doigts. La main est horizontale. Nous retrouvons cette technique dans de nombreux Kata dont : Kanku-dai, Heian Godan,... Voir cette technique. |
Shuto-soto-uke | Blocage effectué, main ouverte, avec le côté externe de l'avant-bras dans un mouvement circulaire, allant de l'extérieur vers l'intérieur. Voir cette technique. |
Shuto-uchi | Coup frappé avec le sabre (tranchant) de la main. Voir cette technique. |
Shuto-uchi-uke | Blocage, main ouverte, effectué avec le côté interne de l'avant-bras dans un mouvement allant de l'intérieur vers l'extérieur. Voir cette technique. |
Shuto-uke | C'est une défense faite avec le tranchant externe de la main. Voir cette technique. |
Shuwan | La face inférieure de l'avant-bras (Anatomie). Voir cette page. |
Sifu | Professeur d'art martial chinois. |
Sochin | Kata supérieur du Karate de style Shotokan. Sochin (« Force tranquille ») vient du Tomari-te et s'appelait autrefois Hakko. Pour plus d'information, se référer à la page du Kata. |
Sochin-dachi | Voir Fudo-dachi. |
Sochin-gamae | Position de combat défensive accroupie sur la jambe arrière, fortement pliée mais sans poser le genou au sol. Voir cette garde. |
Sode | La manche (vêtement) |
So-jutsu | « L'art de la lance », technique de la lance (Yari) utilisée par les guerriers japonais dans les temps féodaux. Pour plus d'information se référer à la page concernant le So-jutsu |
Soke | C'est le fondateur d'une école (Ryu) ou d'un style d'art martial. Mais ce terme désigne également son (seul) successeur direct. Le Soke est généralement considéré comme l'autorité ultime dans son art et est le seul à pouvoir délivrer un certificat Menkyo-Kaiden indiquant que quelqu'un a maîtrisé tous les aspects de son style. |
Sokko ou Heisoku | Le dessus du pied (Anatomie). Voir cette page. |
Sokubo ou Ashibo | Le tibia (Anatomie). Voir cette page |
Sokumen | Le flanc (Anatomie). Voir cette page. |
Sokumen-awase-uke | Blocage ou balayage haut renforcé, mains ouvertes l'une sur l'autre. Voir cette technique. |
Sokumen-geri | Autre nom du Yoko-geri. Coup de pied latéral extrêmement puissant. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Sokumen-gyaku-zuki | Technique de poing, opposé à la jambe avancée, effectué à partir d'une position complètement de profil par rapport à l'adversaire. Voir cette technique. |
Sokumen-koshi-geri | La particularité de ce Yoko-geri est qu'il est donné latéralement avec le dessous des orteils (Koshi). Se référer à la page des techniques de pieds. |
Sokutei ou Teisoku | La plante du pied (Anatomie). Voir cette page. |
Sokutei-mawashi-geri | Variante du Mikazuki-geri ou la frappe est effectuée avec la plante du pied (Sokutei). Se référer à la page des techniques de pieds. |
Sokutei-osae-uke | C'est un blocage poussé avec la plante du pied. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Sokuto | Tranchant externe du pied plus communément appelé le « sabre de pied ». Voir cette page |
Sokuto-fumikiri | Forme du Fumikiri effectué avec le tranchant externe du pied (Sokuto) plus communément appelé le « sabre de pied ». |
Sokuto-fumikomi | Forme du Fumikomi effectué avec le tranchant externe du pied (Sokuto) plus communément appelé le « sabre de pied ». |
Sokuto-geri | Terme général pour désigner les coups de pieds donnés avec le tranchant externe du pied (Sokuto). Se référer à la page des techniques de pieds. |
Sokuto-keage | Coup de pied remontant fouetté tel Yoko-geri-keage. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Sokuto-kekomi | Frappe du « sabre de pied » sous sa forme « défonçante » ou pénétrante. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Sokuto-mikazuki-geri | Autre nom du Gyaku-mikazuki-geri. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Sokuto-osae-uke | Blocage en poussant (Osae) avec le tranchant extérieur du pied. |
Soto | Extérieur |
Soto-Deshi | Disciple externe, non résident, d'une école d'art Martial. |
Soto-mikazuki-geri | Coup de pied circulaire, dit en croissant de lune, allant de l'intérieur vers l'extérieur. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Soto-shuto-uchi | Coup frappé avec le sabre (tranchant) de la main à partir d'un mouvement circulaire allant de l'extérieur vers l'intérieur. Voir cette technique. |
Soto-sukui-uke | Blocage effectué avec la main ouverte dans la perspective de venir ramasser la jambe adverse comme si l'on puisait de l'eau avec la main. Le mouvement va de l'extérieur vers l'intérieur. Voir cette technique. |
Soto-ude-uke | Autre nom du Soto-uke |
Soto-uke | Blocage effectué avec le côté externe de l'avant-bras dans un mouvement circulaire, allant de l'extérieur vers l'intérieur sur un plan horizontal. Voir cette technique. |
Stoïcisme | Le Stoïcisme est une école philosophique de la Grèce antique, fondée par Zénon de Cition (335-261 Avant J.C) en 301 av. J.-C. C'est par la suite un courant philosophique hellénistique qui a traversé les siècles, subi des transformations (notamment avec Chrysippe en Grèce et à Rome avec Cicéron (106-43 Av J.C), Sénèque(4 Av J.C. -65), Épictète, Marc Aurèle(121-180)), puis exercé diverses influences, allant de la période classique en Europe (en particulier au XVIIe siècle, chez René Descartes (1596-1650)) jusqu'à nos jours. Cette philosophie exhorte à la pratique d'exercices de méditation conduisant à vivre en accord avec la nature et la raison pour atteindre la sagesse et le bonheur envisagés comme ataraxie (absence de passions qui prend la forme d'une absence de souffrance). |
Suburito | C'est un Bokken possédant une lame un peu plus épaisse pour reproduire le poids du Katana. Voir cette arme. |
Suiô-ryu iai kenpô | Ecole de Iaï-jutsu créée par Mima Yoichizaemon Kagenobu (1577-1665) en 1615. |
Sukui-uke | Blocage effectué avec la main ouverte dans la perspective de venir ramasser la jambe adverse comme si l'on puisait de l'eau avec la main. Voir cette technique. |
Sukunai | Jeune, petit |
Sumi | Bâton d'encre de chine qui, pour pouvoir être utilisé, nécessite d'être réduit en poudre et mélangé à de l'eau. |
Sumo | Désigne le sport traditionnel de lutte d'origine japonaise et aux racines chamanique. Le combat se déroule au centre d'un cercle. Le but étant d'en faire sortir l'autre lutteur.
Pour plus d'information se référer à la page concernant le Sumo. |
Sumotori | Lutteur de Sumo |
Sun-dome | De « Sun », distance courte et « Dome », stopper. C'est le contrôle absolu d'un coup puissant, stoppé à quelques centimètres du point d'impact visé. |
Sune | Autre nom pour désigner le tibia (Anatomie). Voir cette page. |
Sune-geri | Coup frappé avec le tibia. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Suri-ashi | C'est un pas chassé. Se référer à la page des déplacements. |
Suri-konde | Pas chassé. Se référer à la page des déplacements. |
Surikonde-mae-geri | Coup de pied direct effectué de la jambe avant à partir d'un pas chassé. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Surikonde-mawashi-geri | Coup de pied circulaire effectué de la jambe avant à partir d'un pas chassé. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Surikonde-mikazuki-geri | C'est un Mikazuki-geri effectué de la jambe avant à partir d'un pas chassé. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Suruchin | La Suruchin est une corde lestée d'une boule de bois ou plus anciennement de pierre. Voir cette arme. |
Susohiki | C'est un Kimono particulier de couleurs vives, avec d'importants motifs les rehaussant. Ce qui distingue le Susohiki des Kimonos « classiques » comme le Tsukesage c'est sa longueur. Beaucoup plus long, il oblige celui qui le porte à le maintenir légèrement relevé ou à le laissé en traine. Il n'est utilisé que par les Geishas et lors de certains spectacles de danses traditionnelles. |
Sutemi | Sacrifice. |
Suzuri | Désigne la pierre à encre dans laquelle est frottée l'encre de chine qui se présente sous forme solide (Sumi) et qui une fois mélangée à l'eau est utilisable. |
Tabi | Chaussette dont le gros orteil est séparé des autres. |
Tachi | Le Tachi est un sabre possédant une lame courbe d'environ 70 cm, précurseur du sabre japonais classique. C'est principalement une arme de cavalerie. A la différence du Katana, il se porte suspendu tranchant vers le bas. Voir cette arme. |
Tachi-gaki | Un des noms utilisés pour le Ken-jutsu (Technique de sabre) à travers les âges au Japon.
Pour plus d'informations, se référer à la page sur le Ken-jutsu. |
Tachi-uchi | Un des noms utilisés pour le Ken-jutsu (Technique de sabre) à travers les âges au Japon.
Pour plus d'informations, se référer à la page sur le Ken-jutsu. |
Tai | Le corps. |
Taikyoku | Taikyoku signifie « la première cause ». C'est le nom donné à une série de cinq Kata préparatoires dont seulement trois sont encore étudiés par les enfants dans certaines écoles. Leurs principes d'attitudes et de déplacement, initialement effectués dans les 8 directions, sont destinés à former le corps des débutants. Aujourd'hui seuls 4 de ces 8 directions sont retenues et les Kata suivent la trajectoire d'un « H » renversé. Pour plus d'information, se référer à la page des Kata Préparatoires. |
Taikyoku Godan | Kata du Karate de style Shotokan. Le cinqième et dernier de la série des Taikyoku « première cause ». Pour plus d'information, se référer à la page du Kata |
Taikyoku Nidan | Kata du Karate de style Shotokan. Le deuxième de la série des Taikyoku « première cause » qui en compte cinq. Pour plus d'information, se référer à la page du Kata |
Taikyoku Sandan | Kata du Karate de style Shotokan. Le troisième de la série des Taikyoku « première cause » qui en compte cinq. Pour plus d'information, se référer à la page du Kata |
Taikyoku Shodan | Kata du Karate de style Shotokan. Le premier de la série des Taikyoku « première cause ». Pour plus d'information, se référer à la page du Kata |
Taikyoku Yodan | Kata du Karate de style Shotokan. Le quatrième de la série des Taikyoku « première cause » qui en compte cinq. Pour plus d'information, se référer à la page du Kata |
Tai-sabaki | Ce terme désigne l'art de se déplacer dans les arts martiaux. Se référer à la page des déplacements. |
Taisho | L'ère Taisho est la période historique du Japon entre 1912 et 1926 instaurée par l'Empereur Taisho Tenno à la mort de l'Empereur Meiji qui mit fin à la période Meiji (1868-1912). Se référer à la page du Japon (Taisho) |
Taiso | Exercices gymniques comme méthode d'éducation de de formation. |
Takasago | Une des trois chansons de théâtre Nô avec Kamo et Kantan. |
Tameshi-wari | Test de casse sur différents matériaux : bois, tuiles, briques,... |
Tan | Le tan est l'unité de longueur correspondant à la quantité de tissu nécessaire à la coupe d'un kimono. |
Tanabata | La fête de Tanabata célèbre chaque année au 7ème jour du mois de juillet la rencontre de de l'étoile Véga de la constellation du Cygne avec l'étoile d'Altaïr de la constellation de l'Aigle. |
Tanbô | Le Tanbô signifie bâton court. De 45 à 60 cm, on peut le comparer à une matraque. Voir cette arme. |
Tanden | ou « Hara ». Selon la tradition japonaise il est la source principale du souffle vital. Situé à 2 cm sous le nombril, il correspond également au centre de gravité du corps. L'énergie humaine y est emmagasinée, et c'est de là que doit partir l'impulsion nécessaire à tous les déplacements et techniques. |
Tang | Dynastie chinoise qui régna de 618 à 906. « Tang » ou « To » est également la traduction de Chine en japonais. |
Tanka | Poésie japonaise consistant en 5 vers de 5, 7, 5, 7, 7 syllabes. |
Tanto | Le Tanto est un couteau japonais légèrement courbe à un seul tranchant dont la taille de la lame est inférieure à 30 cm. La structure du Tanto est généralement semblable à celle du Katana, à la différence près qu'il est bien plus court et souvent moins courbé. On le trouve aujourd'hui très souvent en bois et est utilisé pour l'entraînement dans certaines disciplines comme l'Aïkido,... Voir cette arme. |
Tanto-dori | Ensemble de techniques utilisant le couteau comme moyen d'attaque. |
Tao | Chez les écrivains de l'école de Confucius, il se prend, au figuré, dans le sens de Voie, et exprime la conduite régulière qu'il faut suivre, soit pour bien gouverner, soit pour pratiquer les principales vertus sociales ; ainsi l'on dit : la Voie de l'humanité, de la justice, des rites. « La Voie n'est pas fréquentée, dit Confucius ; je sais pourquoi : les hommes éclairés l'outrepassent, les ignorants ne l'atteignent pas ». Chez les bouddhistes, le mot Tao a reçu le sens de « intelligence ». On appelait généralement les bouddhistes « Tao-jin, c'est-à-dire les hommes de l'intelligence (les hommes qui cherchent à atteindre l'intelligence, le principal attribut de Bouddha et le plus haut degré de la perfection) ». Selon Lao-tseu : « Si j'étais doué de quelque prudence, je marcherais dans le grand Tao (dans la grande Voie). Le grand Tao est très-uni (la grande Voie est très unie), mais le peuple aime les sentiers. Le Tao peut être regardé comme la mère de l'univers. Je ne connais pas son nom; pour le qualifier, je l'appelle le Tao ou la Voie. » |
Taoïsme |
Le Taoïsme « enseignement de la voie » est l’un des trois piliers de la pensée chinoise avec le Confucianisme et le Bouddhisme, et se fonde sur l'existence d'un principe à l’origine de toute chose, appelé « Tao ». A la fois religion et philosophie, ses fondements remontent au IVème siècle avant J.C. à partir essentiellement de trois manuscrits : Le « Tao-te-king » de Lao Tseu, le « Lie Tseu » attribué à Lie Yukou et le « Zhuangzi » de Tchouang Tseu mais il est fort probable que ses racines soient bien plus anciennes. Le Taoïsme a imprégné toute l’histoire de l’Extrême Orient et perdure encore aujourd’hui. Un article assez complet sur Wikipedia vous permettra d’en savoir un peu plus. |
Tao-sse | Sectateur de Lao-tseu. Ce sont, avec les bouddhistes, les fervents combattants des lettrés Confucianiste. |
Tasshi | Expert enseignant. |
Tatami | A l'origine c'était une natte de paille de riz tressée recouverte d'une toile de lin et mesurant 1,90m sur 0,97m de large. De par sa constitution, il n'était pas très confortable mais permettait l'absorption précaire des chocs lors de chute ou projection. L'apprentissage des chutes était fortement conseillé. Par extension il représente maintenant l'ensemble des nattes ou tapis d'une salle d'entraînement ou Dojo. |
Tate | Devant |
Tate-empi-uchi | Coup de coude remontant visant essentiellement le menton. Voir cette technique. |
Tategi-uchi | Méthode d'apprentissage du sabre de l'école Jigen-ryû qui consiste à frapper un tronc d'arbre avec un Bokken de toute ses forces des milliers de fois par jour. Cet entraînement de base donne toute sa réputation de dureté et d'efficacité de l'école, et les adeptes d'autres styles savent qu'il faut absolument éviter la 1ere attaque lors d'un combat contre un adepte du Jigen-Ryû. Les victimes de cette école se reconnaissaient à ce qu'ils étaient tranchés de l'épaule à la hanche. |
Tate-nukite | Frappe d'une pique à quatre doigts. La main est verticale, pouce vers le haut. |
Tate-shuto-uke | Blocage effectué avec le sabre de la main (Shuto - arme naturelle), à partir d'une large trajectoire circulaire. Voir cette technique. |
Tate-soto-uke | Blocage effectué avec le côté externe de l'avant-bras dans un mouvement circulaire, allant de l'intérieur vers l'extérieur sur un plan horizontal. Voir cette technique. |
Tate-uraken-uchi | Coup de poing indirect fouetté, effectué, du haut vers le bas, avec la partie supérieure des têtes de phalanges de l'index et du majeur. Voir cette technique. |
Tate-zuki | Coup de poing direct destiné au combat à courte distance, sans déplacement préalable. Voir cette technique. |
Te | La main. |
Teiji-dachi | C'est une position naturelle. Un pied est légèrement avancé formant un angle droit avec l'autre. Cette position représente au sol un « T » renversé. Renoji-dachi est une posture très proche du Teiji-Dachi Se référer à la page sur les positions. |
Teisho | La paume de la main (arme naturelle du corps). Voir cette page. |
Teisho-age-uke | Blocage effectué avec la partie charnue de la paume de main et effectué de bas en haut devant soi. Voir cette technique. |
Teisho-awase-uke | Blocage mains ouvertes au niveau bas en poussant vers le sol avec les deux poignets collés et les doigts dirigés vers l'extérieur, formant une fourche. Voir cette technique. |
Teisho-barai | Balayage bas horizontal, effectué avec la partie charnue de la paume de main. Voir cette technique. |
Teisho-otoshi-uke | Blocage effectué avec la partie charnue de la paume de main et effectué de haut en bas devant soi. Voir cette technique. |
Teisho-uchi | Coup frappé avec le talon de la paume de main. Voir cette technique. |
Teisho-uke | Blocage effectué avec la partie charnue de la paume de main. Voir cette technique. |
Teisoku ou Sokutei | La plante du pied (Anatomie). Voir cette page. |
Tekagi | Aussi connu sous le nom de Shuko, griffes de mains utilisé par les Ninja pour à escalader. Pour plus d'information, se référer à la page des Ustensiles |
Tekki | Les Tekki ont la particularité de s’exécuter dans un seul et unique axe dont la position prédominante est Kiba-dachi, position du « cavalier de fer ». Ces trois Tekki semblent avoir été créés par Maitre Itosu. Ils étaient autrefois connus sous le nom de Naihanchi ou Naifanchi, et sont bien plus anciens que les Pinan (Heian). |
Tekkô | Le Tekkô est une arme de renfort pour le poing, à l'instar du célèbre poing américain. Voir cette arme. |
Tekubi ou Kote | Le poignet (Anatomie). Voir cette page. |
Tekubi-kake-uke | Crochetage effectué avec le poignet. Voir cette technique. |
Ten | Ciel. |
Te-nagashi-uke | Blocage « brossé » effectué avec la main (Te) ouverte. Voir cette technique. |
Tengu | Les Tengu sont des êtres mythiques de la religion populaire de l’ancien Japon. Ils sont traditionnellement représentés avec une tête d’oiseau et un corps d’homme et peuplaient les régions montagneuses isolées. D’origine chinoise, les Tengu firent leurs apparitions au Japon vers le VIème siècle et étaient considérés comme des combattants hors pair qui, parfois, enseignaient leur Art aux humains. Considérés à la fois comme des démons annonciateurs de malheurs et de bienfaiteurs pour d’autres ils ont alimentés fortement légendes et superstitions. |
Tenohira | La paume de la main (Anatomie). Voir cette page. |
Tenshi | L'empereur du Japon, Maître céleste. |
Tenshin Shoden Katori Shinto-ryu | Une des plus anciennes écoles de Kobudo japonais fondée en 1447 par Lizasa Chôisai Ienao (1387-1488). Les armes principales étudiées dans cette école sont le Bokken (Ken-jutsu), le Bô (Bo-jutsu), le Naginata, sorte de hallebarde (Naginata-jutsu) et le Katana (Iaï-jutsu). |
Tensho | Crochetage effectué avec le poignet. Voir cette technique. |
Te-osae-uke | Blocage poussé avec la paume de la main dans un mouvement descendant où l'on cherche plutôt à dévier l'attaque vers le sol. Voir cette technique. |
Tesaki | Les doigts de la main (Anatomie). Voir cette page. |
Tessen | Le Tessen est un éventail de fer. Voir cette arme. |
Tetsu-geta | Ce sont des Geta en fonte pour l'entrainement. Elles permettent le renforcement des jambes dans l'exécution des coups de pied. |
Tettsui | Le marteau de poing (arme naturelle du corps). Voir cette page. |
Tettsui-uchi | C'est une frappe très puissante où la main est utilisée comme un marteau. Voir cette technique. |
Timbe | Le Timbe est un bouclier fait à l'origine avec une carapace de tortue, mais on en trouve réalisés en acier ou en aluminium (plus léger). Voir cette arme. |
Tobi | Faire un saut. |
Tobi-ageru | Sauter. |
Tobi-ashi | Pas sauté directement sur place en levant très haut les genoux. Se référer à la page des déplacements. |
Tobi-geri | Terme générique pour désigner les coups de pied sautés. |
Tobikomi-zuki | De « Tobi » : faire un saut, « Komi » : entrer et « Tsuki » : coup de poing. Coup de poing de face en bondissant sur l'adversaire. Cette technique est exécutée à un niveau haut ou moyen. Nous pouvons en trouver une forme dans les premiers mouvements du Kata Empi |
Tobikonde | Pas sauté. Se référer à la page des déplacements. |
Tobikonde-mae-geri | Coup de pied direct effectué de la jambe avant à partir d'un pas croisé. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Tobikonde-mawashi-geri | Coup de pied circulaire effectué de la jambe avant à partir d'un pas croisé. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Tobikonde-mikazuki-geri | C'est un Mikazuki-geri effectué de la jambe avant à partir d'un pas croisé. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Tobikonde-oï-zuki | C'est une attaque longue du poing arrière effectuée après un bond vers l'adversaire pour couvrir la grande distance nous séparant de lui. Voir cette technique. |
Tobi-mae-geri | Coup de pied direct sauté. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Tobi-mawashi-geri | Coup de pied circulaire sauté. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Tobi-ushiro-geri | Coup de pied arrière sauté. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Tobi-ushiro-mawashi-geri | Coup de pied circulaire arrière sauté. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Tobi-yoko-geri | Coup de pied latéral sauté. Se référer à la page des techniques de pieds. |
To-de |
Le To-de est le nom donné à l'art martial originaire d'Okinawa, qui au fil du temps a donné naissance à l'Okinawa-te puis au Karate. Le mot est composé de « TO » qui en okinawaïen désigne la « dynastie des Tang » (618 - 906) et de « DE » qui signifie « technique ». L'ensemble peut donc se traduire par « technique des Tang » ou « technique chinoise ». C'est le terme de « main de chine » qui est le plus souvent retenu. Le « De » étant la contraction de « Te », on retrouvait également le To-de sous l'appellation de To-te. Vers le XVIIe siècle, le To-te (ou To-de) s'est divisé en trois branches distinctes, car les techniques étaient plus ou moins différentes selon la localité où elles étaient pratiquées. Le « Te » s'accompagnait donc du nom de sa localité d'origine. Ces 3 villes, assez proche l'une de l'autre, sont situées dans la partie sud de l'île. Le Shuri-te était l'art martial de la ville de Shuri. Le Naha-te était l'art martial de la ville de Naha, un peu plus au sud de Shuri. Le Tomari-te était l'art martial de la ville de Tomari, un peu plus au nord de Shuri. |
Todome-waza | Technique décisive, effectuée avec détermination dans un seul but, mettre définitivement fin au combat. |
Toho | Un des noms utilisés pour le Ken-jutsu (Technique de sabre) à travers les âges au Japon.
Pour plus d'informations, se référer à la page sur le Ken-jutsu. |
To-jutsu | Un des noms utilisés pour le Ken-jutsu (Technique de sabre) à travers les âges au Japon.
Pour plus d'informations, se référer à la page sur le Ken-jutsu. |
Tokui | Terme utilisé en générale pour parler d’une technique (Tokui-wasa) ou d’un Kata (Tokui-kata) favori |
Tokyo | Capitale du Japon depuis 1868. Tokyo signifie « capitale de l'est », elle fut fondée en 1453 par Dôkan Ôta vassal de la famille des Usegui, sous le nom de Edo. Dès 1603, sous le Shogunat des Tokugawa, elle devint une ville importante. établit à l'embouchure de l'edo-gawa, l'Arakawa et du Tama-gawa, la ville s'épanouit dans la plaine du Kanto . La ville comptait dès 1789 1 300 000 habitants, 2 500 000 en 1922 pour atteindre les plus de 15 millions aujourd'hui. Tôkyô comporte 23 quartiers sur 2 170km2, 27 villes, un district et 15 villages. Tôkyô est ceinturé par la préfecture de Saitama au nord, Chiba au nord-est, Yamanashi à l'est, Kanagawa à l'ouest et la baie de Tôkyo-wan au sud-ouest. Il est possible de faire une distinction entre la ville haute au nord (Yamanote) et la ville basse plus populaire (Asakusa, Ueno...). A noter les rues de Tôkyô ne possèdent pas de noms... |
To-ma | Correspond à une (très) grande distance séparant deux adversaires. |
Tomari | Ancien village du sud de l'archipel d'Okinawa, aujourd'hui absorbée par la ville de Naha, fut à l'origine de l'un des trois arts martiaux de l'île : le Tomari-te. |
Tomari-te |
Le Tomari-te (« Main de Tomari ») est un style de Karate qui s'est développé sur l'archipel d'Okinawa dans le village de Tomari, peuplé surtout d'agriculteurs et de pêcheurs. Il est le nom du troisième style qui émergea à Okinawa sous l'influence des arts martiaux de Chine, avec le Naha-te et le Shuri-te. Le Tomari-te était si proche du Shuri-te, leurs racines étaient les mêmes, qu'il a lui aussi évolué en Shorin-ryu. Mais c'est le Shorin-ryu issu du Shuri-te qui est à la base du Shotokan-ryu, du Wadō-ryu, et du Kyokushin. La plus ancienne figure connue, comme pratiquant ce style, est Shinjo Choken, membre de la cour du roi, vers la fin du XVIe siècle et le début du XVIIe. C'est cependant Kosaku Matsumura (1829-1898) qui est peut-être le plus connu des pratiquants de ce style. Le Tomari-te se caractérise par des mouvements amples et rapide et de l'utilisation de techniques de clefs et de projections. |
Tomoe-nage | Technique de projection dite : « Projection en cercle ». Cette technique est nettement plus connue sous le nom de « planchette japonaise ». Voir cette technique |
Tonfa | Autre nom du Tunkuwa. Bâton de défense à poignée latérale. Se référer à la page des Armes (Tonfa). |
Tori | Dans certains styles comme le Karate, ce terme désigne l'attaquant. |
Torii | Un Torii est un portail traditionnel japonais. C'est une "porte" qui permet le passage entre le monde terrestre et le monde divin. Il est communément érigé à l’entrée d’un sanctuaire Shintoïste, afin de séparer l’enceinte sacrée de l’environnement profane. Il est souvent assimilé au Shintoïsme mais cela est loin d'être une règle absolue puisqu'on en trouve dans les temples Bouddhistes. |
Torite | Dégagements sur saisie, dont une grande partie se travaille à genoux. |
Torimasen | En compétition, la technique est inacceptable et insuffisante pour accorder un demi-point. |
Toseiha | La faction du contrôle, ou Toseiha était une faction politique de l'armée impériale japonaise active dans les années 1920 et 1930. Menée par le général Kazushige Ugaki, assisté de Hajime Sugiyama, Kuniaki Koiso, Yoshijiro Umezu, Tetsuzan Nagata et Tojo Hideki, la Toseiha était un groupe d'officiers unis par leur opposition à la faction Kodoha. La Toseiha a essayé de représenter politiquement les éléments conservateurs de l'armée. Beaucoup de membres étaient des diplômés prometteurs de l'école de l'Etat-Major et de l'académie militaire qui étaient préoccupés par l'emphase de la Kodoha dans l'élan de l'armée dans la modernisation et la mécanisation. La Toseiha a encouragé une expansion défensive plus prudente et prévoyait qu'une future guerre serait une guerre totale, et exigerait la coopération de la bureaucratie et des Zaibatsu pour maximiser la capacité industrielle et militaire du Japon. |
Tsuba | Sur une arme japonaise, et notamment les Katana, la garde s'appelle « Tsuba ». Son rôle est de protéger la main et de l'empêcher de glisser de la poignée (Tsuka) sur le tranchant de la lame, d'en assurer l'équilibre par contrepoids, et enfin de parfaire les techniques de défense. Le plus souvent de forme circulaire, on peut également en trouver dans des formes diverses (carrée, hexagonale, rectangulaire,...). Leur surface est généralement sculptée, décorée ou ajourée. A partir du XVIIe siècle, au-delà de la fonction purement utilitaire, vient se juxtaposer une recherche de l'esthétisme, le Tsuba devient une œuvre d'art à part entière. Il sert dès lors à marquer l'appartenance sociale de son possesseur ainsi que d'exprimer ses idéaux et convictions. Ils sont fabriqués à partir d'une grande variété de métaux notamment en fer, cuivre (rouge) et ses dérivés tels que le cuivre jaune, bronze, mais aussi en or ou argent. |
Tsugi-ashi | C'est un pas de type « chassé ». Se référer à la page des déplacements. |
Tsuikotsu | Les vertèbres (Anatomie). Voir cette page. |
Tsuka | La Tsuka désigne la poignée des armes blanches japonaises : Katana, Wakizashi, Tachi et Tanto. Elle est faite de 2 demi-coques de bois de magnolia collées à la colle de riz entourant le Nakago (la soie de la lame) recouvertes de peau de requin ou de raie et liées par un cordon de coton, de soie ou de cuir tressé. Il existe de nombreux types de tressage différents. Le blocage du Nakago de la lame est assurée par une cheville en bambou, le jeu contre la Tsuba est assuré par un ou plusieurs Seppa (petites pièces découpées dans une feuille de cuivre ou de laiton). |
Tsukami | Saisie. |
Tsukami-uke | Après un blocage du sabre de main, cette dernière va poursuivre son action par une saisie (Tsukami) du poignet ou du bras adverse tandis que l'autre main va venir renforcer la prise. Voir cette technique. |
Tsukesage | Ce type de Kimono est hiérarchiquement moins formel que le Kurotomesode, l'Irotomesode et l'Hômongi. Il est déconseillé de le porter lors des cérémonies les plus importantes. Il est possible que ce Kimono soit revêtu par des femmes mariées ou célibataires. Les couleurs utilisées sont toujours vives. Les motifs agrémentant le Tsukesage sont discontinus, plus modestes et ne couvrent pas l'ensemble du vêtement. Ils sont souvent situés sous le niveau de la taille. |
Tsuki | Coup de poing. |
Tsuki-komi | Coup de poing pénétrant (« défonçant »). |
Tsuki-uke | Coup de poing direct destiné à esquiver ou bloquer le coup adverse et frapper dans un même geste. Voir cette technique. |
Tsuki-wasa | Intègre l'ensemble de techniques d'attaques directes, c'est-à-dire en estoc, du poing ou de la main. |
Tsukuyomi | Kami de la lune |
Tsumasaki | Pointe des orteils étroitement liés. |
Tsume ou Neiru | Les ongles (Anatomie). Voir cette page. |
Tsurikomi-goshi | Technique de projection dite : « Hanche pêchée ». Voir cette technique |
Tsuru | Oiseau (grue) |
Tsuru-ashi-dachi | Voir Sagi-ashi-dachi. |
Tunkuwa | Autre nom du Tonfa. Bâton de défense à poignée latérale. Se référer à la page des Armes (Tonfa). |
Uchi | Intérieur mais aussi « maison ». |
Uchi-barai | Blocage bas (extérieur-intérieur) réalisé avec le côté interne de l'avant-bras. Voir cette technique. |
Uchi-Deshi | Disciple ou étudiant interne de l'école (Uchi : maison). Il vit en permanence chez son maître et le plus souvent participe à la vie du Dojo en l'entretenant. |
Uchi-gatana | Epée de combat ou « sabre de frappe », l'Uchi-gatana est un sabre utilisé à une main. Voir cette arme. |
Uchi-hachiji-dachi | Position proche de Hachiji-dachi avec les talons à la verticale des hanches et les doigts de pied dirigés vers l'intérieur. Se référer à la page sur les positions. |
Uchikake | C'est un Kimono particulier. C'est le vêtement porté par la mariée le jour de son mariage. Il ressemble plus à un manteau qu'à un Kimono. Il se porte par-dessus le Kimono. Il est généralement de couleur banche unie mais il possible d'en trouver avec des couleurs vives (souvent dans les tons rouges). |
Uchi-komi | Blocage « brossé » à partir de l'extérieur de l'avant-bras se terminant par un balayage du bras adverse. Voir cette technique. |
Uchi-sukui-uke | Blocage effectué avec la main ouverte dans la perspective de venir ramasser la jambe adverse comme si l'on puisait de l'eau avec la main. Le mouvement va de l'intérieur vers l'extérieur. Voir cette technique. |
Uchi-ude-uke | Autre nom du Uchi-uke |
Uchi-uke | Blocage effectué avec le côté interne de l'avant-bras dans un mouvement allant de l'intérieur vers l'extérieur. Voir cette technique. |
Uchi-wasa | Regroupe l'ensemble des techniques de frappes indirectes, c'est-à-dire dont la trajectoire est courbe. |
Ude | Le bras mais surtout l'avant-bras. |
Uechi-ryu | Style de Karate-do okinawaïen créé au début du XXème siècle par Kanbun Uechi (1877-1948). Ce nom d’Uechi-ryu ne pris pourtant forme qu’en 1940. A 20 ans, voulant échapper à la conscription japonaise, il partit pour la Chine dans la province de Fujian ou il fit la connaissance d’un maître chinois en Pangai-noon : Zhou Zuo Wu (1874-1926). Shou Shi Wa étant la traduction japonaise. Kunbun suivi son enseignement pendant une bonne dizaine d’années. Son Uechi-ryu fut donc grandement basé sur le style de boxe chinoise du Tigre et peut-être aussi sur deux autres : celles de la grue blanche et du Dragon. Pour plus d'information se référer à la page concernant le Uechi-ryu |
Ukanshin | Vaisseaux appelés « navires de la Couronne ». |
Uke | Défense. Dans certains styles comme le Karate, ce terme désigne aussi le défenseur. |
Ukemi | Chute ou techniques de chute. |
Ukemi-wasa | Terme générique pour regrouper l'ensemble des techniques de chute. |
Uke-te | Signifie « la main qui défend ». C'est donc celui qui exécute la technique de défense. |
Uki-goshi | Technique de projection dite : « Hanche flottée ». Voir cette technique |
Uki-waza | Technique de projection dite : « Technique flottée ». Voir cette technique |
Ukiyo-e | Mot japonais signifiant peinture du monde qui passe, image du monde flottant, et qui désigne une école picturale et graphique. |
Umabari | Petit couteau à double tranchant parfois joint à la garde (Tsuba) du sabre (Katana). |
Unsoku | Les déplacements. |
Ura | Opposé, envers, négatif. |
Uraken | Le revers de poing (arme naturelle du corps). Voir cette page. |
Uraken-uchi | Coup de poing indirect fouetté, effectué avec la partie supérieure des têtes de phalanges de l'index et du majeur. Voir cette technique. |
Uraken-shomen-uchi | Coup de poing indirect fouetté, effectué avec la partie supérieure des têtes de phalanges de l'index et du majeur et visant la tête. Voir cette technique. |
Ura-mawashi-geri | Coup de pied circulaire allant de l'intérieur vers l'extérieur. Le coup est porté soit avec la plante de pied, soit avec le talon. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Ura-shuto | Ou Haito, sabre interne de la main (arme naturelle du corps). Voir cette page. |
Ura-tettsui | Le poing intérieur côté pouce (arme naturelle du corps). Voir cette page. |
Ura-tettsui-uchi | Frappe effectuée avec le poing intérieur côté pouce. |
Ura-zuki | Technique apparentée à « l'Uppercut ». Voir cette technique. |
Ushiro | Arrière ou dos. |
Ushiro-ashi-barai | Technique de balayage effectuée de la jambe arrière avec le côté interne du pied. |
Ushiro-ashi-geri | Nom générique pour les coups de pied donné de la jambe arrière. La rapidité de ces techniques est moindre que celle des coups du pied avant mais la puissance et le pouvoir de pénétration est largement supérieur. |
Ushiro-ashi-mae-geri | Coup de pied direct vers l'avant donné du pied arrière. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Ushiro-ashi-mawashi-geri | Coup de pied circulaire effectué de la jambe arrière. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Ushiro-ashi-ushiro-geri | Ushiro-geri effectué de la jambe arrière. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Ushiro-ashi-yoko-geri | Coup de pied latéral effectué de la jambe arrière. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Ushiro-empi-uchi | Coup de coude arrière. Voir cette technique. |
Ushiro-fumikomi | Frappe du talon dirigée vers la cheville ou le pied d'un adversaire venant de l'arrière ou nous ayant saisi. Se référer à la page des techniques de pieds |
Ushiro-geri | Coup de pied arrière, donné avec le talon (Kakato). Se référer à la page des techniques de pieds. |
Ushiro-geri-keage | Frappe arrière remontante avec le talon. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Ushiro-geri-kekomi | Frappe arrière du talon, cheville pliée au maximum. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Ushiro-kake-geri | Frappe arrière remontante avec le talon (Kakato) se terminant par un effet de crochetage vers l'avant. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Ushiro-mawari-ashi | C'est un déplacement en rotation sur le pied arrière. Se référer à la page des déplacements. |
Ushiro-mawashi-barai | C'est un balayage effectué avec le talon, dans un large mouvement circulaire, visant la jambe ou le pied adverse. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Ushiro-mawashi-geri | Coup de pied circulaire effectué du talon de la jambe arriè. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Ushiro-ukemi | Technique de chute arrière. Voir cette technique |
Ushiro-wasa | Techniques de défense contre les attaques venant de l'arrière. |
Uwa | Aussi Kami : en haut ou partie supérieure. |
Uwa-ago | La machoire supérieure (Anatomie). Voir cette page. |
Wa | Cercle, circulaire. Les japonais utilisent également ce terme pour désigner l' Harmonie. |
Wabi | Fait référence à la plénitude et à la modestie que l'on peut éprouver en observant la nature |
Wabi-sabi | C’est est un concept japonais constitué de deux principes: Wabi, qui fait référence à la plénitude et à la modestie que l'on peut éprouver en observant la nature et le Sabi, la sensation que l'on ressent lorsque l'on voit des choses patinées par le temps ou le travail des êtres humains. Selon Leonard Koren, architecte et théoricien de l’esthétique, « Wabi-sabi est la beauté des choses imparfaites, impermanentes et incomplètes. C’est la beauté des choses modestes et humbles. C’est la beauté des choses atypiques » |
Wadō-ryu | Wadō-ryu signifie « école (ryu) de la voie (Do) de l'harmonie (Wa) ». C'est l'un des styles majeurs de Karate avec le Shotokan-ryu, le Shitō-ryu et le Gōjū-ryu fondé en 1939 par Hironori Otsuka père (1892-1982). Ces origines proviennent du Ju-jitsu japonais (Shindo Yoshin-ryu) et du Karate d'Okinawa de Gichin Funakoshi dont il fût élève dès 1922. La différence fondamentale entre le Shotokan-ryu et le Wadō-ryu est que ce style privilégie la souplesse et l'absorption de l'énergie adverse à travers l'esquive. Selon Hironori Otsuka : « Il faut considérer le Wadō Ryu comme une école de Ju-jutsu à laquelle ont été ajoutées des techniques de Karate d'Okinawa et des techniques d'armes issues des écoles japonaises de sabre Yagyu et Toda. C'est ce qui explique que le Wadō est bien plus proche des Budo japonais traditionnels que des arts martiaux d'Okinawa. Le Wadō-Ryu n'est pas un sport ... Le but premier consiste à mettre l'adversaire hors de combat... » Pour plus d'information se référer à la page concernant Hironori Hotsuka ou celle sur le Wadō-ryu |
Waka | Poésie traditionnelle japonaise de 31 syllabes. Les 5 vers qui la composent sont formés chronologiquement de 5, 7, 5, 7 et 7 syllabes. Ce type de poésie serait apparu à l'ère Heian (784-1185). |
Waka Sensei | Jeune professeur. Titre donné au fils du Maître et futur héritier. |
Waki-no-shita ou Ekika | (Anatomie). Voir cette page. |
Wakizashi | Aussi Shoto ou Ko-dachi : le plus court des deux sabres (Daisho) du Samouraï (entre 1 et 2 Shaku). Le Wakizashi est un sabre courbe similaire au Katana et peut être porté en complément, glissé dans la ceinture. Les riches marchands pour lesquels le port du Katana était prohibé, avaient en revanche le droit de porter le Wakizashi. Il permettait au guerrier de se battre dans les lieux clos ou étroit mais aussi en remplacement du Katana, lorsque celui-ci était cassé pendant la bataille. Voir cette arme. |
Wan | L'avant-bras, Ude est aussi utilisé (Anatomie). Voir cette page. |
Wankan | Kata supérieur du Karate de style Shotokan. Wankan (« Couronne du Roi ») vient du Tomari-te (Matsukaze). Pour plus d'information, se référer à la page du Kata. |
Wara | Paille. |
Waraji | Sandales de paille non utilisées aujourd'hui, tenues au pied par un cordon lié à la cheville et dont la taille était plus courte que la longueur du pied laissant ainsi dépassé le talon . (Voir Geta, Zori) |
Wari-uke-zuki | Un bras exécute un blocage sur une attaque de poing au visage tandis que l'autre réalise, simultanément, un coup de poing au même niveau. |
Wasa | Technique |
Wasa-ari | Un demi point. Durant une compétition, un demi point est donné pour une technique qui manque d'efficacité. |
Washi | Papier japonais qui recouvre les cloisons des habitations japonaise. Ce papier était obtenu en faisant bouillir de l'écorce de mûrier avec une solution végétale et des cendres. Cette mixture était alors réduite à l'état de pulpe puis mélangée à de la glu végétale. Le mélange était déposé sur des treillis rectangulaires. Les feuilles étaient alors pressées pour en extraire l'eau puis séchées au soleil. Pour créer un pochoir, il fallait assembler plusieurs de ces feuilles avec du jus de kaki (fruit). Enfin, 2 à 3 ans de repos étaient nécessaires pour finaliser la plaque qui servirait de pochoir pour teindre les kimonos. |
Washide | Les doigts en bec d'oiseau (arme naturelle du corps). Voir cette page. |
Waza | Technique. |
Waza-ari | En compétition de Karate, correspond à un demi-point donné par l'arbitre. |
Wa-zuki | Terme qui désigne l'ensemble des techniques de poings circulaires. |
Wushu | De « Wu » signifiant « bravoure » et de « Shu » signifiant « Art ». Wushu peut donc être interprété comme l'« Art de la bravoure ». C'est un Art martial chinois qui est plus connu sous le terme de « Kung-fu ». Les nombreuses écoles (plus de 400) ne permettent que très difficilement une unification fédérale de la pratique. Elles sont cependant divisées en deux grandes familles. L'une, regroupe les formes internes (Nei-jia) faisant référence au style du mont Wudang (Kung-fu de la province de Hubei) et l'autre, les formes externes (Wai-jia) ayant Shaolin (kung-fu de la province du Henan) comme référant. |
Yama | Montagne. |
Yama-gamae | De Yama exprimant la montagne. Les deux avant-bras sont levés à la verticale, poings serrés, et la position est de préférence de profil par rapport à l’adversaire. Cette garde de combat se retrouve dans le Kata Jitte. Pour plus d'information sur cette posture, se référer à la page des Gardes |
Yamanashi | Ancienne province de Kai, située au nord du mont Fuji au centre de l'île de Honshu d'un population approximative de 900 000 habitants avec comme principales villes:Enzan, Fuji Yoshida, ôtsuki, Tsuru... |
Yamato | L'ère Yamato est la période historique du Japon entre 250 et 710 qui se compose de deux sub-divisions : la période Kofun (250-538) et la période Azuka (538-710). Se référer à la page du Japon (Yamato) |
Yama-zuki | Coups de poings simultanés sur deux niveaux différents. Voir cette technique. |
Yame | Arrêter |
Yang | C’est le principe masculin, positif de l’univers selon la conception du Taoïsme. |
Yin | C’est le principe féminin, négatif de l’univers selon la conception du Taoïsme. |
Yari | La Yari est en fait une lance de longueur variable qui peut atteindre plus de 6 mètres. Voir cette arme. |
Yari-jutsu | « L'art de la lance », technique de la lance (Yari) utilisée par les guerriers japonais dans les temps féodaux. Pour plus d'information se référer à la page concernant le So-jutsu |
Yayoi | L'ère Yayoi est la période historique du Japon entre -300 av. J.-C. et 250 de notre ère. Elle précède l'ère Yamato (250-710) et fait suite à l'ère Jômon (-12 000 à -300) . Se référer à la page du Japon (Yayoi) |
Yin | C’est le principe féminin, négatif de l’univers selon la conception du Taoïsme. |
Yo | Positif. Aussi Omote |
Yohon-nukite | La pique de main à quatre doigts (arme naturelle du corps). Voir cette page. |
Yoi-dachi | Voir Hachiji-dachi. |
Yoi-gamae | Cette garde est un peu plus apparentée à une position d’attente (en Hachiji-dachi). Nous la prenons avant et après chaque exécution de Kata, de techniques ou après un salut. Pour plus d'information sur cette posture, se référer à la page des Gardes |
Yoko | Vers le côté (se réfère à une technique qui s'exécute vers le côté). |
Yoko-empi-uchi | Coup de coude effectué sur le côté. Voir cette technique. |
Yoko-geri | Coup de pied latéral extrêmement puissant. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Yoko-geri-keage | Coup de pied latéral fouetté. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Yoko-geri-kekomi | Coup de pied latéral pénétrant. Se référer à la page des techniques de pieds. |
Yoko-juji-uke | Blocage en croix effectué sur le côté. Se référer à la page des techniques de main. |
Yoko-mawashi-empi-uchi | Coup de coude circulaire fouetté. Voir cette technique. |
Yoko-sutemi-wasa | Techniques de sacrifice de côté. |
Yoko-ukemi | Technique de chute latérale. Voir cette technique |
Yoko-uraken-uchi | Coup de poing indirect fouetté, effectué, latéralement, avec la partie supérieure des têtes de phalanges de l'index et du majeur. Voir cette technique. |
Yondan | Ceinture noire 4ème niveau (Dan) |
Yori-ashi | C'est un pas « glissé ». Se référer à la page des déplacements. |
Yoshukai-ryu | Style de Karaté tiré du Shitō-ryu mais à caractère sportif. Il fut créé au milieu de XXème siècle par Yamamoto Katsuo (1938 - ). |
Yôtsui | Les vertèbres lombaires (Anatomie). Voir cette page. |
Yu | Bravoure, courage. |
Yubi-no-tsume | Les ongles de la main (Anatomie). Voir cette page. |
Yudansha | Désigne les porteurs des premiers grades de la ceinture noire (du 1er au 4ème Dan) suivant la progression technique et mentale d'un pratiquant d'arts martiaux dans une classification qui va du débutant (Mudansha) à la reconnaissance de la maîtrise.
|
Yukata | Il se distingue des Kimonos par la légèreté du tissu et la couleur indigo des motifs. Ces motifs seront géométriques pour les hommes et floraux pour les femmes. C'est un vêtement informel, sans doublure, fait de coton habituellement, mais aussi de lin ou de chanvre. On utilise les Yukata l'été lors de festivals, chez soi pour se détendre ou comme peignoir en sortant du bain. |
Yumi | Arc asymétrique constitué de lames de bambou, d'une longueur de 2,20 mètres environ et conçu initialement pour les cavaliers. La corde de cet arc est en soie et sa poignée est située à environ au 1/3 de sa longueur, dans sa partie inférieur. Les flèches utilisées s'appellent « Ya » et peuvent atteindre un peu plus d'un mètre de long. Voir cette arme. |
Za | Siège, place ou en position agenouillée que l'on retrouve dans Za-rei (Salut à genou). |
Zaibatsu | (source : Wikipedia) Définit un grand groupe d'entreprises japonaises, présent dans presque tous les secteurs de l'économie. Ces entreprises entretenaient des participations croisées. Ils constituèrent l'épine dorsale du complexe militaro-industriel japonais lors de l'expansion de l'Empire du Japon pendant l'ère Showa (du 25/12/1926 au 7/01/1989). Des Zaibatsu comme Mitsubishi et Nissan furent notamment impliqués dans la fabrication de l'armement et des appareils militaires de même que dans les usines implantées dans les colonies comme le Manchukuo où elles eurent recours à des travailleurs forcés. Lors de l'occupation du Japon, entre 1945 et 1947, les Américains voulurent les démanteler pour leur rôle actif dans la Seconde Guerre mondiale. Les Zaibatsu ne disparurent pas, mais prirent une autre structure que l'on nomme maintenant Keiretsu. D'autre part, tous leurs dirigeants ont été exonérés de poursuites criminelles par Douglas MacArthur. |
Zangyo | Heures supplémentaires. |
Zanshin | Etat d'esprit particulier ou aucune pensée ne vient troubler la quiétude apparente car la vigilance est à son paroxysme. Cette liberté est propice à la perception de toute chose pouvant souiller l'instant présent et permettre une réponse immédiate, appropriée et retourner tout aussi vite à l'état initial. Au stade de la perfection, la moindre intention « mauvaise » pourra être perçue et la réaction en parfaite adéquation. |
Za-rei | Salut effectué en position agenouillée. Voir la page traitant du rituel. |
Zazen | Pratique du Zen assis (ZA). C'est un exercice de méditation sans objet qui se pratique dans la position Seiza. La colonne vertébrale est droite, comme étirée vers le ciel, menton légèrement rentré. Les mains reposent naturellement sur le haut des cuisses, jointes, paumes vers le haut et les pouces en contact. La concentration est effectuée sur la respiration abdominale. Zazen permet de maitriser la concentration mentale et le développement de l'énergie interne afin atteindre l'éveil intérieur. |
Zelkova | Orme du Japon |
Zen | Selon Inazõ Nitobe (1862-1933) : « Représente l'effort humain pour atteindre par la méditation les sphères de la pensée qui se trouve au-delà du champ de l'expression verbale ». Son but est d'atteindre à la conviction intime de l'existence d'un principe qui régit tous les phénomènes et si cela se peut, à la conviction intime de l'Absolu lui-même pour enfin parvenir à une harmonie personnelle avec cet Absolu. Quiconque a atteint à la perception de l'Absolu, s'élève au-dessus des choses et s'éveille « à un ciel nouveau, à une terre nouvelle ». |
Zenkutsu-dachi | Position fente avant très basse. Le Zenkutsu-dachi est une des positions fondamentales du Karate de style Shotokan. Se référer à la page sur les positions. |
Zori | Sandales non formalistes originairement de paille aujourd'hui en plastique flexible, tenues au pied par deux lanières passant entre le gros orteil et les autres doigts de pied se rapprochant des "tongues" que nous connaissons. (voir Geta, Waraji) |
Zugaikotsu | Le crâne |
Zuki | Autre façon d'écrire Tsuki quand ce dernier est utilisé dans les mots composés. |
Japonais | Français | Variante(s) |
Rei | zéro | |
Ichi | un | Sho ou Itsu |
Ni | deux | |
San | trois | |
Shi | quatre | Yo ou Yon |
Go | cinq | |
Roku | six | |
Shichi | sept | Nana |
Hachi | huit | |
Kyû | neuf | Ku |
Jû | dix | |
Jûichi | onze | |
Jûni | douze | |
Jûsan | treize | |
Jûshi | quatorze | Jûyon |
Jûgo | quinze | |
Jûroku | seize | |
Jûshichi | dix-sept | Jûnana |
Jûhachi | dix-huit | |
Jûkyû | dix-neuf | Jûku |
Nijû | vingt | |
Sanjû | trente | |
Yonjû | quarante | |
Gojû | cinquante | |
Rokujû | soixante | |
Nanajû | soixante-dix | |
Hachijû | quatre-vingt | |
Kyûjû | quatre-vingt-dix | |
Hyaku | cent | |
Nihyaku | deux cent | |
Sanhyaku | trois cent | |
Shihyaku | quatre cent | Yonhyaku |
Gohyaku | cinq cent | |
Rokuhyaku | six cent | |
Shichihyaku | sept cent | Nanahyaku |
Hachihyaku | huit cent | |
Kyûhyaku | neuf cent | |
Sen | mille | |
Man | dix mille | |
Jûgo man | cent cinquante mille | |
Oku | cent million |
Japonais | Se prononce |
â, ê, î, ô, û | Voyelles longues |
ai | aï |
au | a-ou |
ch | tch |
e | é |
ei | é (long) |
ge | gué |
gi | gui |
j | dj |
oi | oï |
ou | o-ou |
r | entre un « r » légèrement roulé et un « l » |
sh | ch |
u | ou (muet quand il se trouve en fin de mot) |
wa | oua |
Français | Japonais | Se prononce |
Bonjour (le matin) | Ohayo gozaimasu | Ohayoo gozaïmass |
Bonjour (dans la journée) | Konichiwa | Konn'nitchi oua |
Bonsoir | Konban wa | Kombenn oua |
Bonne nuit | Oyasuminasai | Oyassminassaï |
Au revoir | Sayônara | Sayoonala |
A bientôt | Mata chikaiuchi ni | Mata tchikaïoutchi ni |
A plus tard | Mata nochihodo | Mata notchihodo |
A demain | Mata ashita | Mata ach'ta |
Maintenant | Ima | Ima |
Aujourd'hui | Kyô | Kyoo |
Hier | Kino | Kino |
Demain | Ashita | Ach'ta |
S'il vous plaît (pour attirer l'attention) | Sumimasen | Soumimassénn |
S'il vous plaît (pour demander quelque chose) | Onegai-shimasu | Onégaï chimass |
Enchanté(e) | Hajime mashite | Hadjimé mach'té |
Je m'appelle Sophie | Watashi-no-namae wa Sophie desu | Ouatachi no namaé oua Sophie déss |
Comment vous appelez-vous ? | Anata no onamae wa nan desu ka ? | Anata no onamaé oua nann déss ka ? |
Comment ça va ? | O genki desu ka ? | O génnki déss ka ? |
Ça va bien | Genki desu | Génnki déss |
Ca ne va pas | Dame desu | Damé déss |
Merci | Arigatô | Aligatoo |
Merci beaucoup | Domo arigatô gozaimasu | Domo aligatoo gozaïmass |
Merci beaucoup (pour quelque chose de terminé) | Domo arigatô gozaimashita | Domo aligatoo gozaïmach'ta |
De rien, je vous en prie | Dô ita shimashite | Doo ita chimach'té |
Pardon | Gomenasai | Gomenasaï |
Attendez, s'il vous plait | Matte kudasai | Matté koudasaï |
Un instant | Chotto matte | Tchotto matté |
Je suis français(e) | Furansu jin desu | Fouranss djin déss |
Je ne parle pas japonais | Nihon go-no-hanashimasen | Nihon go no hanachimassénn |
Je comprends | Wakarimasu | Ouakalimass |
Je ne comprends pas | Wakarimasen | Ouakalimassénn |
Je n'ai pas compris | Wakarimasen deshita | Ouakalimassénn déch'ta |
Parlez-vous anglais ? | Eigo no hanashimasu ka ? | Eigo no hanashimasu ka ? |
Oui | Hai | Haï |
Non | Lie | Lié |
Un café s'il vous plait | Hitotsu côhi onegaishimasu | Hitotsou coohii onegaïch'mass |
Deux bières s'il vous plait | Futatsu bîru onegaishimasu | Foutatsou biilou onégaïch'mass |
Combien ça coûte ? | Ikura desu ka ? | Ikoura déss ka ? |
C'est cher | Takai desu | Takaï déss |
C'est (ou il/elle est) grand | Oôki desu | Oooki déss |
C'est (ou il/elle est) petit | Chissai desu | Tchissaï déss |
C'est difficile | Muzukashi desu | Mouzoukachi déss |
Il fait chaud | Atsui desu | Atsoui déss |
Il fait froid | Samui desu | Samoui déss |
Boire | Nomimasu | Nomimass |
Manger | Tabemasu | Tabémass |
J'ai faim | Watashi wa onaka ga sukimashita | Ouatachi oua onaka ga soukimach'ta |
Bon appétit | Itadakimasu | Itadakimass |
L'eau | Mizu | Mizou |
Je bois de l'eau | Watashi wa mizu o nomimasu | Ouatachi oua mizou o nomimass |
J'ai soif | Watashi wa nodo ga kawakimashita | Ouatachi oua nodo ga kaouakimach'ta |
Le thé | Kôcha (ou Ocha) | Kootcha (ou Otcha) |
C'est bon (délicieux) | Oishii desu | Oïchii déss |
Voici un petit aide-mémoire (plus complet) de phrases en japonais à imprimer
Nombre de visites : 4 055 914 | Réalisation (Décembre 2012) et Mises à jour effectuées par Claude Vuichoud | (Date de Modification : 05/12/2024) |