Information pratique : Cadre de ce type |
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Le karatéka porte un Keikogi (mot composés de KEIKO : pratique, entraînement et GI : vêtement, tenue) ou Karategi. On l'appelle souvent, à tort, « Kimono ».
C'est une tenue adoptée par de nombreuses disciplines d'Arts Martiaux. Son utilisation est assez récente. Son origine est communément attribuée à Jigoro Kano (1860-1938), fondateur du Judo, à la fin du 19ème siècle.
C'est à l'ère Meiji (1868-1912) que la plupart des Arts Martiaux l'adoptèrent.
Jusque-là, les pratiquants s'entrainaient dans leurs différents vêtements de tous les jours.
Le Keikoji, blanc ou plus rarement noir pour les femmes se compose d’une veste dont les devants se croisent sur la poitrine et d'un pantalon à large entrejambe qui facilite les coups de pieds. La veste est maintenue par une ceinture (Obi) qui est assez longue pour faire deux fois le tour de la taille et qui se noue sur le ventre par un nœud plat.
La veste se porte revers gauche au-dessus. La raison martiale est que cette disposition permet d'accéder rapidement au Tanto parfois porté dans les revers. La raison culturelle est que les morts sont habillés avec le revers droit au-dessus.
Il est préférable de limiter les marques distinctives sur son Keikogi. Ces marques, courantes au Japon, sont plutôt mal vues chez nous.
Plier son Karategi est devenu quelque chose d’un autre temps. Les sacs de sport de plus en plus grands permettraient presque d’y mettre sa tenue pendue à son cintre !!!.
Pratiquer un Art dit « Martial » nécessite cependant de posséder la notion de respect, envers les autres bien sur mais également envers soi-même. Avoir une tenue propre et bien pliée, avant de la passer, contribue fortement au respect de soi-même.
Imaginez un enseignant qui se présenterait devant-vous avec un Gi froissé, les pans de veste relevé tant la rigidité du coton est difficile à apprivoisée. Vous pourriez difficilement le prendre au sérieux...
Imaginez un élève qui se présenterait devant l’enseignant avec un Gi froissé. Ce dernier pourrait difficilement le prendre au sérieux...
Voici comment plier proprement son Karategi. Une fois le pliage terminé, il est tout à fait possible de le transporter sur l’épaule pour se rendre au Dojo de votre quartier.
L'Obi est une ceinture servant à fermer les vêtements traditionnels japonais, tels que les Kimono ou les vêtements d'entraînement (Keikogi, Karategi ou Judogi). Elle se présente sous la forme d'un ruban de tissu sans boucle ni fermoir qui se noue sur l’avant.
Pour un bon maintient et permettre la respiration, la ceinture doit passer au maximum sur la partie osseuse des hanches, au niveau des crêtes iliaques, et se nouer devant sous les abdominaux.
La couleur de la ceinture indique le grade du Karatéka. Pour ne pas être confondue avec la ceinture du Judoka celle du Karatéka porte un mince filet rouge dans le sens de la longueur.
La ceinture noire ne possède pas de liseré. Il est de coutume de conserver sa première ceinture noire qui, au fil des ans, perd sa couleur et s’effiloche (signe distinctif d'une longue pratique).
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Au même titre que nouer sa cravate possède de nombreuses façons, nouer sa ceinture peut devenir un art à part entière.
Il existe de nombreuses façons plus ou moins artistiques mais la plus courante reste la plus facile donc la plus usité (Méthode 2)...
Pourtant il semblerait que la facilité pose d’innombrables problèmes à quelques pratiquants de tous âges. En tant qu’instructeur je suis souvent désolé de constater l’ingéniosité de certains adeptes pour « faire pendre leur ceinture » au-dessus de leur Keikogi.
Je vous présente ici quelques façons de rendre acceptable la tenue du pratiquant de Budo.
Ma préférence reste la méthode n°2 qui évite le croisement de la ceinture dans le dos et ne présente donc qu’une seule épaisseur de celle-ci.
Voici quatre méthodes de nouer sa ceinture. La quatrième est certainement la plus courante et pourtant la pire.
Méthode n°1 | Méthode n°2 |
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Méthode n°3 - dit nœud plat | Méthode n°4 - la pire |
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Tout comme vous marchez l'été en espadrilles, vous marcherez en Zori dans le Dojo. Le Karaté comme presque tous les arts martiaux se pratique pieds nus dans les Dojo, mais il faut bien s'y rendre avec des chaussures "propres" : les Zori.
Lorsque l'on monte sur le Tatami, les Zori doivent être disposés perpendiculairement au Tatami, la pointe en direction de l'extérieur, comme si l’on avait à sortir en catastrophe.
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Ce sont des sandales de bois, d'origine japonaise, surélevées par deux traverses rectangulaires de hauteur variable. La tenue aux pieds s'effectue par des lanières maintenues entre le gros orteil et les autres doigts de pieds.
Il existe d'autres types de Geta. Les Tetsu-geta en fonte, utilisés lors des entraînements de Karaté permettent et le renforcement musculaire des jambes et la stabilité dans les déplacements.
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Votre tenue doit toujours être irréprochable. Votre Karatégi doit être propre.
Vous veillerez également, avant de pénétrer dans le Dojo, à ce que vos pieds soient lavés, et les ongles des mains et des pieds soigneusement coupés.
Débarrassez-vous bien entendu de vos montres, bracelets, bagues, etc..., qui pourraient provoquer des blessures.
Ne pas observer ces règles élémentaires de propreté serait marquer votre mépris pour tous ceux qui vont s'entraîner avec vous (et qui, dans ce cas, vous éviteraient rapidement !).
Judo :
Littéralement voie (DO) de la souplesse (JU), est un sport de combat et un art martial créé par Jigoro Kano (1860-1938) en 1882 et initialement enseigné au Kodokan. Inspiré du Ju-jitsu, il se compose pour l'essentiel de techniques de projection, de contrôle au sol, d'étranglements et de clefs.
Jigoro Kano en aurait modifié les techniques de combat à mains nues pour créer une discipline fondée sur l’équilibre du corps et de l’esprit. En France nous devons son existence, depuis 1935, grâce à maître Mikinosuke Kawaishi (1899-1969).
Judogi : C'est le Keikogi porté par les pratiquants de Judo pour les entraînements ou manifestations officielles. C'est une tenue de coton renforcée généralement blanche, ou bleue pour faciliter la distinction entre les combattants lors des compétitions.
Ju-jitsu :
Le Ju-jitsu, ou Jujutsu ou encore Jiu-jitsu, regroupe des techniques de combat qui furent développées durant l'ère féodale du Japon par les Samouraïs pour se défendre une fois désarmé. Ces techniques sont parfois classées en trois catégories principales : techniques de frappe, techniques de projection et techniques de contrôle afin de maîtriser un adversaire.
Le terme Jujutsu signifie littéralement « technique de souplesse » ou « art doux » ou encore « méthode permettant d'utiliser au mieux la souplesse ». « JU » pour souplesse et « JUTSU » pour technique.
Karategi : C'est le Keikogi porté par les Karateka lors des entraînements ou manifestations officielles. Aujourd'hui, il existe de nombreuses qualités de Karategi en fonction de son niveau de pratique, de son style et de ce que l'on pratique (exemple : Kata, combats...). Il est généralement blanc mais peut être noir pour les femmes.
Kimono :
Désigne les vêtements traditionnels japonais indifféremment masculin ou féminin composés d'une longue robe ouverte dont le côté gauche se rabat sur le côté droit fermé par une ceinture appelée Obi. Il est entre autre aujourd'hui utilisé pour les cérémonies et autres événements importants de la vie de chaque individu, les couleurs et motifs variant suivant le sexe, les saisons et les circonstances. Il a cédé cependant sa place aux tenues occidentales dans la vie quotidienne.
Pour plus d'information, se référer au lexique (Kimono).
Tanto : Le Tanto est un couteau japonais légèrement courbe à un seul tranchant dont la taille de la lame est inférieure à 30 cm. La structure du Tanto est généralement semblable à celle du Katana, à la différence près qu'il est bien plus court et souvent moins courbé. On le trouve aujourd’hui très souvent en bois et est utilisé pour l’entraînement dans certaines disciplines comme l'Aïkido,...
Tatami : A l'origine c'était une natte de paille de riz tressée recouverte d'une toile de lin et mesurant 1,90m sur 0,97m de large. De par sa constitution, il n'était pas très confortable mais permettait l'absorption précaire des chocs lors de chute ou projection. L’apprentissage des chutes était fortement conseillé. Par extension il représente maintenant l’ensemble des nattes ou tapis d’une salle d’entraînement ou Dojo.
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