Les pratiquants d’Arts Martiaux, de tout temps, ont développé de nombreux artifices afin d’enrichir leurs pratiques. Endurcir ou muscler leur corps, gagner en vitesse d’exécution et précision des frappes en passant par l’affinement des réflexes et développement d’un « 6ème sens », tout était prétexte pour devenir un surhomme ou tout au moins un homme hors du commun. Aujourd’hui encore nous trouvons dans les Dojo ou salles d’entraînement des objets parfois insolites et d’autres dignes du 3ème millénaire.
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Amigasa
Large chapeau tressé en jonc ou paille que les Ninja portaient volontiers pour cacher leur visage lors d’intervention incognito. Ce simple chapeau quelque peu « trafiqué » devenait une arme redoutable dans des mains expertes. De bouclier efficace, il pouvait devenir une arme tranchante quand ses bords étaient coupants ou quelques caches pouvaient contenir documents ou armes de jet. |
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Ashiko
Ce sont des semelles métalliques dotées de crochets qui, fixées aux Tabi du Ninja, lui permettent de grimper plus facilement aux arbres, murs, etc... |
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Kaginawa
« Kagi » signifie « crochet » et « Nawa », « corde ». Le Kaginawa est une espèce de grappin composé d’un ou plusieurs crochets, généralement attaché à une corde. Son utilisation allait de l’hameçon pour la pêche, au piège pour petit gibier en passant par un dispositif d’escalade. Cet outil parfaitement anodin pouvait devenir une arme redoutable dans des mains expertes telles que celles des Ninjas. |
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Kusuri
La définition provient du site Fudoshinkan - le monde des Arts Martiaux |
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Kyoketsu-shoge
Cet ustensile et arme est l’un des favoris utilisé par les Ninja. C’est un épieu court dont la lame droite et tranchante est pourvue d’une faucille latérale courbe, tout aussi tranchante, maintenue à sa base par une longue chaine ou corde d’une dizaine de mètres et terminée par un anneau métallique. Ce dernier, quelque fois tranchant sur sa partie externe, servait aussi bien à égorger ou blesser un ou plusieurs adversaires d'un seul mouvement qu'à se suspendre ou à escalader, ou encore à garder en main l'arme lors d'un lancer. La partie courbe servait à parer, dévier, crocheter ou frapper mais également, une fois inséré dans les jointements d’un mur à gravir facilement ce dernier. |
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Sekihitsu
Source : Fudoshinkan - le monde des Arts Martiaux |
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Shindake ou Takezutsu
Petit tube de bambou creux qui permettait aux Ninja de respirer sous l’eau et occasionnellement ils l’utilisaient comme sarbacane (Fukiya). Sous l’eau, un fourreau cassé pouvait également faire l’affaire. |
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Shinobi-kumade
Le Shinobi-Kumade est un élément pliable, composé de plusieurs tubes en bois courts autour d’une corde épaisse. Un crochet à pointe en fer est attaché à son extrémité. Les Ninja le lançaient afin de pouvoir s’accrocher au sommet et grimper le long des murs. La conception de cet outil est remarquable, pouvant mesurer 3 mètres de long et pesant moins de 300 grammes, il est facilement dissimulable et peut être utilisé comme échelle ou arme occasionnelle. |
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Shuko
Aussi connu sous le nom de Tekagi, il s'agit une bande de métal qui fait le tour de la main, avec quatre pointes métalliques protégeant la paume. Les Ninja l’utilisent aussi bien comme outil d'escalade que pour asséner des frappes mortelles ou bloquer des attaques de sabre. |
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Tabi
Ce sont des espèces de chaussons très souples que portent les Ninja, en toile ou en peau, comportant une séparation entre le gros orteil et les autres doigts de pied. La semelle peut également être rigide afin de supporter de longues marches. |
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Uchitake
Composé d’un petit cylindre, l’Uchitake est en fait un kit pour allumer un feu en toutes circonstances. Le but était de pouvoir se réchauffer par temps froid, faire de la lumière, un feu de camp ou provoquer un incendie. Le tube était perforé et rempli de végétaux (type lichen) à combustion lente, ce qui permettait d’avoir du feu pendant un très long moment. Le Shinobi pouvait créer des torches à base de résine de pin, résistante à l’eau et au vent, qui pouvait être divisée en plusieurs petites torches sans aucune difficulté. |
Chishi
Cet outil très populaire à Okinawa est de plus en plus apprécié dans le monde du fitness. À l’origine, il s’agit d’un simple bout de bois planté dans un bloc de pierre, de métal ou de ciment. On peut le remplacer par un haltère en enlevant le poids d’un côté. A base de moulinets multidirectionnels il permet la musculation des avant-bras, des poignets, en fait de tout le haut du corps. Son poids varie de 3 à 15 kilos. Sa conception est assez simple. Les miens sont faits d’un manche de métal et de bois plantés de quelques pointes longues et moulés, à partir d’un pot circulaire lisse, dans du ciment. Ouvrir la Vidéo (en plein écran) Ouvrir la Vidéo (en plein écran) Ouvrir la Vidéo (en plein écran) |
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Geta
Ce sont des sandales de bois, d'origine japonaise, surélevées par une ou plusieurs traverses rectangulaires de hauteur variable. La tenue aux pieds s'effectue par des lanières maintenues entre le gros orteil et les autres doigts de pieds. |
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Ishi-geta
Taillés dans la pierre, ce sont les ancêtres des Tetsu-geta servant au renforcement des jambes. |
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Ishi-sashi
Les Ishi-sashi sont utilisés par paire pour le renforcement musculaire des avant-bras, des épaules ou des jambes. Ils sont encore très utilisés à Okinawa. Leurs poids varient suivant le résultat souhaité. Cependant ils tournent autour des 5 kg.
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Jari-bako ou Kanshu
C'est un récipient rempli de sable, de riz, de haricots, de gravier ou de billes de métal qui est utilisé pour le durcissement de l’extrémité des doigts. Pétrissement, pénétration sans heurt ou frappe, les méthodes d’utilisation sont nombreuses pour renforcer la poigne et la résistance des mains. |
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Kongoken
Anneau de métal de forme ovale pesant de 20 à 50 kg pour environ 1,60 mètre de long et une cinquantaine de centimètres de large. Ouvrir la Vidéo (en plein écran) |
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Makiage-gu
Petit matériel de musculation des poignets et des bras. Le but est d’enrouler et de dérouler la corde autour de la poignée afin de faire monter ou descendre le poids. La position de base peut être naturelle, en Sanchin-dachi (comme très souvent à Okinawa) ou Kiba-dachi, etc. Le corps doit rester parfaitement droit. La position des bras est déterminante en fonction de ses propres capacités. Les débuts se feront avec les mains proches des hanches puis progressivement nous les monteront à hauteur des épaules avec les bras tendus. Le poids variera également avec de l’entrainement et son niveau de résistance. Quant à la masse à soulever, elle peut aller de 1 à 5kg voire plus... Ouvrir la Vidéo (en plein écran) |
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Makiwara
Le Makiwara est sans doute l’outil le plus connu mais quelque peu tombé en désuétude avec le développement de la compétition de nos arts dit « martiaux ». Pourtant, depuis des millénaires, les hommes cherchent à devenir des surhommes en supportant les pires sévices pour obtenir un corps résistant à toutes épreuves. Des nombreux exemples ayant dépassés les simples légendes nous sont parvenus via quelques survivants ayant assistés à certaines prouesses. Le fondateur du Kyokushinkai, Maître Masutatsu Oyama (1923-1994), aurait abattu une cinquantaine de taureaux de ses seuls poings. Ouvrir la Vidéo (en plein écran) |
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Nigiri-game
Ce sont des jarres en terre cuite, à col recourbés qui permettent, dans la pratique des arts martiaux, de renforcer la puissance de saisie des doigts et la musculation des avant-bras, des épaules et du dos. Ouvrir la Vidéo (en plein écran) |
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Tetsu-geta
Ce sont des sandales en fonte, d'origine japonaise, surélevées par deux traverses rectangulaires de hauteur variable. La tenue aux pieds s'effectue par des lanières maintenues entre le gros orteil et les autres doigts de pieds. Les Tetsu-geta utilisés lors des entraînements de Karaté permettent et le renforcement musculaire des jambes et la stabilité dans les déplacements. |
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Shinobi : Autre nom du Ninja dans le Japon féodal.
Tengu : Les Tengu sont des êtres mythiques de la religion populaire de l’ancien Japon. Ils sont traditionnellement représentés avec une tête d’oiseau et un corps d’homme et peuplaient les régions montagneuses isolées. D’origine chinoise, les Tengu firent leurs apparitions au Japon vers le VIème siècle et étaient considérés comme des combattants hors pair qui, parfois, enseignaient leur Art aux humains. Considérés à la fois comme des démons annonciateurs de malheurs et de bienfaiteurs pour d’autres ils ont alimentés fortement légendes et superstitions.
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