Maître Funakoshi Le Dojo-kun
Les Kyu Les Dan Les stades Shu-Ha-Li Les Grades japonais Les Titres et Distinctions Terminologie

Les Grades

Durant de nombreux siècles, l'enseignement n'était transmis que de Maître (Sensei) à disciples (Deshi) et il n'était pas rare qu'un Maître n'eut qu'un seul disciple dans sa vie pour perpétuer son Art. Ce disciple devenait à son tour un Maître...

La transmission s'effectuait oralement et bien souvent dans « l'ombre », à l'abri des regards. Ce n'est que vers le milieu du 19ème siècle que l'enseignement fut effectué à des groupes d'élèves grâce à l'influence de Sokon Matsumura (1809-1896).

La notion de grades, telle que nous la connaissons, est assez récente. L'origine de ce système de Kyu et de Dan (Kyu-Da-Ho) date de la fin du XIXème siècle et nous le devons à maître Jigoro Kano (1860-1938), le fondateur du Judo.
Avant 1935, seuls 3 Kyu (ceinture blanche) et 5 Dan (ceinture noire) existaient. Il fallut attendre les années 50 pour voir apparaître cette classification en 10 Dan comme déjà adopté pour le Judo ou le Kendo. Ceux ne possédant pas de Dan se nomment « Mudansha » et les seconds « Yudansha » ou « Dansha ». Au-dessus du 5ème Dan les Budoka se nomment « Kodansha »
La première Ceinture noire 1er Dan de Karaté fut décernée à Maître Shinkin Gima (Makoto) par Gichin Funakoshi en 1924.

Il existe aujourd'hui plusieurs classifications de grades. Cette progression en Karaté est matérialisée par l'obtention de Kyu puis de Dan. Pour plus d’informations sur le programme d’obtention des différents Kyu et Dan vous pouvez vous rendre sur la « page Progression ».

Les Kyu

Les grades propres au Dojo sont à l'appréciation de l'enseignant. Du 6ème voire 9ème Kyu au 1er Kyu.
Le découpage par niveau du programme technique nécessaire pour le passage de la ceinture noire est également à l'initiative de l'enseignant.

Pour les enfants peuvent intervenir des niveaux intermédiaires :

Les ceintures de couleurs ont été inventées en Angleterre au milieu des années 1920 puis introduites en France par le professeur de Judo Mikinosuke Kawaishi (1899-1969), élève du fondateur maître Jigoro Kano.

Bon nombre de pratiquants ne passeront pas le cap de la ceinture marron. Pour des raisons aussi diverses que la pratique-loisir ou la peur de l'examen de passage. D'autres verront le passage du 1er Dan comme une fin en soi. S'il est vrai que l'image de la ceinture noire force l'admiration du néophyte ce n'est pourtant que le début d'une grande histoire entre l'individu et sa discipline. Cette étape qui intervient après environ 5 ans d'entrainement est le véritable commencement de cette pratique. Ce n'est qu'une porte d'entrée à de nouvelles connaissances...

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Les Dan

Le passage des Dan est en constante évolution. L'obtention d'un Dan est règlementée par la CSDGE (Commission Spécialisée des Dan et Grades Equivalents). L'âge et le temps de pratique est normalement pris en compte pour l'obtention de ces degrés.
Du 1er au 7ème Dan un examen de passage est requis.

En France, la F.F.KARATE est la seule fédération délégataire autorisée à délivrer les Dan. Elle se doit de garantir un minimum de bagage technique. Malheureusement ce système de passage, par méconnaissance des postulants, est bien loin d'une évaluation juste basée sur l'évolution réelle, le travail et la moralité de chacun. Il est vraiment dommageable que ce dernier point soit totalement exclu de ces passages, mais peut-on demander à un enfant de 14 ans ce genre de considération...

La rentrée 2021-2022 a connu des modifications importantes pour l’obtention du 1er Dan. Les clubs pourront désormais valider ce grade de leurs poulains dans leur propre Dojo ou salle de sport. Je ne veux pas, par ceci, loger tous les enseignants au dernier rang de la classe, ce serait une grave erreur de ma part. Ces 20 dernières années, j’ai malheureusement vu se dégrader et la pratique et la valeur de l’enseignement dans de nombreux Clubs et cette nouvelle mesure n’est pas faite pour me rassurer. Ce cap, tant redoutée des anciens pratiquants qui passaient de nombreuses années à se préparer à un examen difficile, disparait à tout jamais avec l’étude approfondie nécessaire pour ce grade qui était une référence pour les plus jeunes et un point de départ sérieux pour les futurs enseignants.
Si cela ne suffisait pas, de nombreuses préparations aux Dan, dites sérieuses, peuvent désormais se faire à partir de votre téléphone, confortablement installé chez-vous. Le progrès est vraiment une plaie pour la qualité des apprentissages et pour les instructeurs qui s’investissent de façon sincère pour le bien-être de leurs élèves.

L'important est de progresser, chacun à son rythme, par rapport à soi et non pas par rapport aux autres. Nous savons que rien n'est acquis définitivement et qu'il convient de ne jamais perdre ni humilité ni patience.

5 ans de pratique, ou plus : Permettent d'obtenir la ceinture noire de Karaté-Do. Mais ce niveau ne fixe que la mémorisation des techniques de base. Bien souvent au Japon, trois ans sont suffisants pour obtenir ce grade, mais l'entraînement journalier est de 2 à 3 heures. La ceinture noire 1er Dan est considéré égale à l'obtention du baccalauréat universitaire qui ouvre la porte aux études supérieures.

10 ans d'études du karaté : Elles vous permettront d'avoir de bonnes bases techniques générales. C'est seulement après ce niveau que l'on devrait commencer à enseigner quotidiennement, car il est très important que le professeur montre correctement les techniques de bases assimilées au cours de ces dix années. Il est indiscutable que l'on ne peut montrer correctement et d'une façon rigoureuse si l'on n'a pas le niveau requis.

15 ans d'entraînement : Outre un corps parfaitement formé et une bonne condition physique, ces 15 années permettront une application automatique de la technique, non pas de façon mécanique mais en permettant de développer l'esprit. Le réflexe blocage/contre-attaque doit être instinctif.

20 ans de pratique : La compréhension reste le trait dominant. Le travail mental arrive en même temps que la réalisation du physique. Ainsi doté de ce mental, le karatéka à ce niveau reste toujours en éveil, comme l'animal endormi que le moindre danger alerte. A partir de là, la vie est consacrée au Karaté-Do, on ne peut plus changer de voie ou de destin.

30 ans de Karaté-Do : Après cette évolution, l'action est la suivante : dans l'instant de la décision le corps arrive en exprimant la pensée (harmonie mental - physique). Est-il nécessaire de préciser ce que ces 30 années impliquent ? Entraînement régulier, kata, kihon, kumite. La comptabilité des années est étrangère à ce qui précède.

Vers 40 années : C'est le niveau vers le sixième sens, une forme de télépathie sensitive de quatrième dimension pour le karatéka ayant atteint ce temps de pratique. On ne peut considérer que seule la réflexion permettra de progresser. La pratique et la réflexion sont toujours indissociables. L'enseignement à retenir de cette progression est que, au début du karaté-Do, l'aspect auto défense domine. La notion d'adversité est primitive. Cette progression démontre qu'il ne faut pas combattre, mais aider l'autre et découvrir la voie. Il y a une transformation de la personnalité par la compréhension du partenaire, de l'adversaire.

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Les trois stades Shu-Ha-Li

En entrant dans un Dojo, où est enseigné un art martial traditionnel, l'élève va suivre un enseignement progressif en trois étapes qui va lui permettre de devenir lui-même un jour un maître. C'est ce que l'on appelle les stades Shu-Ha-Li.
La globalité de la discipline fait partie de l'enseignement à chacune de ces trois étapes mais ne peut être perçu par le disciple qu'après l'intégration totale de chaque degré sur l'échelle du grand tout.

Le premier stade: SHU - Niveau d‘imitation extérieure. A travers l'apprentissage des Kata, Kihon et autres, l'élève va découvrir les bases essentielles de sa discipline. Regarder, écouter et reproduire sont les notions qu'il devra intégrer parfaitement afin de « coller au mieux » aux techniques montrées par l'instructeur. A cette étape, l'élève ne peut percevoir la relation étroite existante entre toutes les choses enseignées et se contente d'exécuter au mieux chacune d'entre-elles. Chacun évoluera à un rythme différent en fonction de ses facultés d'adaptation, d'analyse et de rectification de ses propres défauts mais ne passera à l'étape suivante qu'après assimilation complète des bases. Cette première phase dure en générale quelques années, au moins jusqu'à l'obtention de la ceinture noire et même au-delà.

Le deuxième stade: HA - Stade de la création interne et le dernier stade sur le plan technique. Ici l'élève a complètement intégré la technique et commence à saisir les relations existantes entres tous les domaines abordés pendant les cours. L'attention est maintenant plus portée sur la perception et la compréhension globale que sur l'exécution propre de cette technique. Le disciple est déjà engagé sur le chemin de la Voie. L'harmonie corps/esprits est en pleine gestation et envahi petit à petit l'univers du pratiquant, débordant très largement l'enceinte du Dojo.

Le troisième stade: LI - L'évolution interne est terminée. L'élève maîtrise maintenant son Art et a atteint le niveau de Maître. Les deux précédentes étapes sont complètement dominées par la troisième et ultime phase. Son véritable « Soi » s'est éveillé et la Voie lui est devenue limpide.
Sagesse et sérénité font partis de son quotidien. La transformation du disciple est totale, son corps et son esprit sont totalement libres d'accéder à la Parfaite Lumière comme Miyamoto Musashi (1584-1645) dans le livre du même nom d'Eiji Yoshikawa.

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Les grades japonais

En 1902, la Dai Nippon Butokukai (association des vertus martiales du grand Japon), mit au point un système de reconnaissance se basant sur l'ancien système de Menkyo (Men de Manuka: être libéré et Kyo: autorisé. Traduit par certificat de transmission). Ce système composé de 3 titres de maîtrise et d'une équivalence de Dan se retrouve encore de nos jours : Seirensho qui deviendra Renshi à partir de 1928 (5-6ème Dan). Kyoshi qui a été appelé pendant quelques temps Tashi (7-8ème Dan) et Hanshi (9-10ème Dan).

L'ancien système japonais de graduation Menkyo date environ du 16ème siècle. Il était composé de plus ou moins 5 certificats comme Menkyo Shoden (enseignement préliminaire), Menkyo Okuden (entraînement secrets), Menkyo-Kaiden (titre suprême). Ce dernier titre mettait le disciple au niveau du maître et signifiait qu'il avait tout reçu de lui.
Cet ancien système est encore utilisé au Japon dans quelques écoles traditionnelles. Le Menkyo se présente encore parfois sous la forme de rouleau calligraphié où apparaissent différentes informations propre à celui qui le reçoit comme son nom, son niveau, les techniques apprises, la durée de la formation, date, lieu, etc...
Le Menkyo, véritable gage de confiance et de moralité, exprimait le degré de considération que donnait le maître au disciple en lui permettant d'être initié jusqu'aux secrets de l'école.
Dans les écoles traditionnelles la notion de hiérarchie prend toute son importance et les règles sont assez bien définies. Les pratiquants de niveau inférieur doivent assister les pratiquants de niveau supérieur et ceux-ci doivent aider les premiers à progresser.

Mukyu : Ce sont les « sans grade », les néophytes.

Kyu : ou Mudansha. Ce sont les grades inférieurs. Le nombre de Kyu varient d'une discipline à l'autre. Cependant pour les arts martiaux ils sont généralement au nombre de six. Le 1er Kyu correspond très souvent à la ceinture marron et dans tous les cas au niveau juste en dessous de la ceinture noire 1er Dan.

Mudansha : Dans le système de progression classique des arts martiaux, désigne un pratiquant débutant, c'est à dire sans grade reconnu (ceinture noire). Il est porteur des 1er Kyu sur une voie l'amenant aux grades supérieurs..

Yudansha : Désigne les porteurs des premiers grades de la ceinture noire (du 1er au 4ème Dan) suivant la progression technique et mentale d'un pratiquant d'arts martiaux dans une classification qui va du débutant (Mudansha) à la reconnaissance de la maîtrise.

Kodansha : Pratiquant d'arts martiaux confirmé correspondant aux grades de ceinture noire 5ème et 6ème Dan. Il a acquis un vécu et une expérience qui le différencie grandement des niveaux inférieurs. C'est le grade de la connaissance qui le place au titre de Renshi.

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Les Titres et Distinctions

Dans les arts martiaux, la valeur d'un titre est toute relative comme l'est aujourd'hui celle de la légion d'honneur. A force de donner « à tout va » cette distinction je me demande à quoi elle va ressembler dans 20 ans. Certainement un gadget à suspendre au rétroviseur de sa voiture...

Un titre ne doit pas être seulement un objet ostentatoire dédié au surdimensionnement de l'égo. C'est une lourde responsabilité de tous les jours. Le mérite d'un jour doit se poursuivre et se poursuivre encore et s'améliorer avec humilité.

Dai-Shihan : Grand professeur ou grand maître. Autre appellation de « O Sensei »

Do-shi : « Gardien de la Voie » d'une école (Ryu) ; c'était, en général, le patriarche retiré ou un fils de ce dernier.

Hanshi : Celui qui donne (maîtrise extérieure et intérieure unifiées). Correspond au 9ème Dan minimum.
Ce dernier titre est le plus élevé : c'est le fameux Shihan. Celui qui a tout reçu et qui, à son tour peut donner. Il possède un caractère et une moralité exceptionnels. Il a une excellente compréhension des techniques, de l'histoire et de l'esprit du BUDO.

Iko-kokoro : C'est un titre de maîtrise que l'on peut obtenir à partir de 7ème Dan.

Kaicho : Désigne l'autorité suprême d'une association lorsque celle-ci dépasse le simple cadre d'un Dojo unique.

Kancho : Maître de la maison, titre lié au Bouddhisme Zen et attribué à l'abbé du monastère. C'est également l'autorité suprême du style dans certaines écoles d'arts martiaux. Correspond au titre de Shihan ou de Soke.

Kenshi : Maître réputé dans l'art du combat au sabre (Ken-Jutsu) qui avait acquis son efficacité sur les champs de batailles et au cours de combats singuliers avec d'autres experts d'école rivale comme Miyamoto Musashi (1584-1645) par exemple.

Kyoshi : Il possède la maîtrise intérieure. Correspond aux 7ème et 8ème Dan et quelque fois 6ème Dan. Il a une connaissance approfondie des techniques et de la tradition des arts martiaux.

Meijin : « grand maître » qui a reçu le Menkyo-Kaiden.

O Sensei : Grand professeur ou grand maître (Dai-Shihan). Ce terme employé seul désigne le fondateur de l'Aïkido: Morihei Ushiba (1883-1969).

Renshi : De « Ren », personne qui a été forgé. Titre donné à un expert d'art martial traditionnel japonais (Budo) possédant le 5ème ou 6ème Dan. Il a acquis la maîtrise technique de son style. Il a les qualifications requises pour enseigner la technique.

Ryusha : Etudiant dans une école d'arts martiaux et disciple d'un maître.

Sensei : C'est le professeur. Il désigne de manière générale l'enseignant et a également le sens de « celui qui est né avant ». On doit le respect au Sensei, qui par son expérience et sa volonté pédagogique, amène l'élève à progresser à travers son enseignement. C'est une référence au Dojo.

Shidoshi-Ho : Instructeur débutant en Nin-jutsu porteur du 1er au 4ème Dan.

Shihan : Maître instructeur. Ce titre est apparu au début du XXème siècle pour marquer une progression dans les Budo dits modernes. Correspond au titre de Hanshi.

Soke : C'est le fondateur d'une école ou d'un style d'art martial. Mais ce terme désigne également son (seul) successeur direct. Le Soke est généralement considéré comme l'autorité ultime dans son art et est le seul à pouvoir délivrer un certificat Menkyo-Kaiden indiquant que quelqu'un a maîtrisé tous les aspects de son style.

Tasshi : Expert enseignant.

Tenshi : L'empereur du Japon, Maître céleste.

Waka Sensei : Jeune professeur. Titre donné au fils du Maître et futur héritier.

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Terminologie
Les définitions sont tirées d'après l'Encyclopédie des Arts Martiaux de Roland Habersetzer.

Deshi : Disciple interne ou externe d'une école d'Art Martial authentique ou est enseigné une véritable voie.

Judo : Littéralement voie (DO) de la souplesse (JU), est un sport de combat et un art martial créé par Jigoro Kano (1860-1938) en 1882 et initialement enseigné au Kodokan. Inspiré du Ju-Jutsu, il se compose pour l'essentiel de techniques de projection, de contrôle au sol, d'étranglements et de clefs.
Jigoro Kano en aurait modifié les techniques de combat à mains nues pour créer une discipline fondée sur l'équilibre du corps et de l'esprit. En France nous devons son existence, depuis 1935, grâce à maître Mikinosuke Kawaishi (1899-1969).

Kendo : « Voie du sabre » ou art de combattre avec le sabre (Ken). C'est une évolution moins guerrière du Ken-Jutsu qui apparut à partir de 1900.

Kohai : Jeune élève par opposition à l'ancien (Sempai) dans les écoles d'arts martiaux traditionnels. Pour progresser, il doit franchir les premiers niveaux de grade. Il doit respect et humilité envers les anciens et effectuer certaines tâches dévolues aux débutants telles que rangements, nettoyage des locaux,...

Menkyo : : « Men » de Manuka: être libéré et « Kyo »: autorisé. Traduit par certificat de transmission. C'est l'ancien système japonais datant du 16ème siècle, composé de 5 certificats écrits, qui est encore utilisé aujourd'hui au Japon dans quelques écoles traditionnelles. Le Menkyo est donné par un maître d'Art Martial à un disciple lorsque celui-ci a atteint un niveau de compréhension le rendant capable de transmettre l'école à travers son propre enseignement.

Menkyo-kaiden : Le plus haut niveau dans l'autorisation d'enseigner la technique et l'esprit d'un art martial traditionnel remise par le maître d'une école à son disciple (souvent Uchi-Deshi). Il met celui-ci au niveau du maître et signifie qu'il a tout reçu de lui.

Sempai : C'est l'ancien gradé d'un Dojo. Il a parfois la responsabilité du cours dispensé. Le débutant (Kohai) lui doit respect, obéissance et considération. Si le jeune doit le respect à l'ancien, celui-ci est responsable du comportement du premier.

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