Se référer à la terminologie pour une traduction sommaire des termes japonais employés.
Gan | signifie « roc, rocher » |
Gaku | (de Kaku) signifie « grue » |
Gankaku | Grue sur un rocher |
Pour plus d'informations sur les techniques, se référer aux pages suivantes : Les techniques de mains ou Les techniques de pieds.
Gedan-barai | Blocage bas |
Gyaku-zuki | Coup de poing direct du poing opposé à la jambe avancée |
Oï-zuki | Coup de poing direct |
Uraken-uchi | Frappe du revers de poing |
Yoko-geri-keage | Coup de pied latéral fouetté |
Ou « Gankaku », grue sur un rocher. Il donne l'accent sur la puissance et l'équilibre sur une jambe. Ce Kata appartenait à l'origine au groupe Shokei et s'appelait Chinto, nom sous lequel il est encore étudié en Wado-Ryu. On y retrouve plusieurs fois l'image de la grue sur un rocher. Un des points fort de ce Kata est la recherche de l'équilibre sur une jambe, avec des techniques doubles des membres supérieurs. Le lien avec le style du héron en boxe chinoise semble évident, la recherche de l'équilibre, avec des mouvements exécutés sur une jambe, des variations en hauteur de centre de gravité, alternant les temps de calme dans la stabilité, comme pour hypnotiser l'adversaire, et des mouvements explosant rapidement, souvent sur rotation.
Gankaku veut dire la grue sur un roc. (« Gan » veut dire le roc et « Kaku » veut dire la grue). La posture où nous nous supportons sur une jambe est la raison de ce nom.
Il n'y a aucune donnée historique sur Gankaku. Bien sur, ce n'est pas un Kata aussi vieux qu'Heian Shodan ou Tekki Shodan, ni aussi récent que Kwanku, son origine remonte à il y a environ 300 à 1000 ans. Nous trouverons peut-être dans le futur quelques livres qui étudient les origines de ce Kata, mais autant que je sache, l'origine de ce Kata est tout à fait inconnue. Je pense que la personne qui a inventé ce Kata était assez grande avec de longs bras et de longues jambes. Cette personne avait peut-être entre 30 et 45 ans, mais pas plus et pas moins car le Kata est très épuré et sa compréhension en est extraordinaire. Ceci, c'est mon interprétation dogmatique.
Ce Kata est un Kata qui se fait sur une ligne, un Kata très épuré et un bon Kata. Je pense que la personne qui a inventé ce Kata, avait une très bonne compréhension du Kime et savait également comment maintenir son équilibre en bougeant.
Après avoir exécuté ce Kata beaucoup de fois, et il devient votre Kata favori, vous pouvez faire chaque mouvement plus rapidement. Ce Kata a des vitesses très lentes, moyennes et très rapides. Montrer les mouvements lents et rapides, l'extension et la contraction, basées sur la sensation, le rythme et la respiration du Kata, est ce qui lui donne la vie. Faites lentement les mouvements rapides, clairement, cependant ne coupez pas le Kata en deux ou trois parties. C'est une forme avec beaucoup d'éléments.
Les jeunes gens peuvent faire ce Kata très rapidement, mais après un certain âge c'est dur de garder votre équilibre en étant debout sur une jambe. C'est un très bon Kata pour concentrer son esprit, cependant votre corps est très libre pour se déplacer dans n'importe quelle posture. Bien que Gankaku donne l'impression de mouvements qui montent et qui descendent, vos hanches sont presque toujours stabilisées et solides, et vous ne perdrez jamais l'équilibre contre vos adversaires.
Gankaku a beaucoup de blocages contre des attaques du pied. Bien que ce ne soit pas vraiment indiqué, quand nous faisons Gedan-barai comme contre-attaque, nous écrasons réellement les orteils, chevilles ou devant de la jambe de l'adversaire. Quand vous faites Gedan-barai avec la main droite ou gauche, vous devez l'exécuter très fortement. Beaucoup de gens manquent cette partie de nos jours.
Gankaku montre aussi le Gyaku-zuki en Kiba-dachi, un des mouvements les plus efficaces (mouvements 32 et 36). Je pense que Maître Funakoshi a pris l'attaque en Gyaku-zuki dans ce Kata. Assurez-vous que vous faites ce coup de poing dans un bon Kiba-dachi.
La position debout et tourner sur une jambe (mouvement 40) est difficile à faire sans se blesser le genou. Par conséquent, quand vous tournez avec une jambe, soyez prudent de ne pas vous blesser le genou. Je pense au début, ils ne tournaient pas sur une jambe, mais sur deux jambes, et ce plus tard, quelques gens irréalistes ont éliminé de tourner sur deux jambes pour un effet théâtral ou pour le sens de la beauté de la position sur une jambe. Cependant, si vous tournez sur une jambe des milliers de fois, éventuellement, vous pouvez commencer à vous blesser le genou. Par conséquent. Vous devez être prudent.
Pour l'homme ou la femme sans problèmes de genoux, vous ne devriez pas perdre votre équilibre et votre force quand vous tournez sur une jambe. Mais si vous avez des problèmes de genou, ne risquez pas de vous blesser votre propre genou. Trouvez les façons de tourner sur deux jambes sans risque. Quand vous tournez, gardez une jambe debout forte et ne laissez pas le genou être faible sur le côté. Tout le monde doit savoir que c'est ce que je suggère, tourner sur les deux jambes et monter ensuite sur une jambe.
L'équilibre est important, surtout avec le dernier Uraken et Yoko-geri-keage et ensuite Oï-zuki (mouvements 41 et 42), si votre sensation et vos hanches montent, la force va à vos épaules, le coup de poing se connecte aux épaules et votre Oï-zuki n'est pas juste. Donc soyez conscient de votre Tanden (la partie inférieure de l'abdomen) faite Yoko-geri-keage, Uraken et Oï-zuki avec vos hanches et le Kiai. Cela fait que ce Kata semble beau.
Quand nous pratiquons un Kata, pas seulement quelques milliers de fois, mais plus de dix mille fois, nous devons être très prudents pour éviter les mouvements qui peuvent nous blesser le corps. Si vous blessez votre corps, vous faites quelque chose mal. Dans ce cas, ce sont les parties de rotation qui peuvent endommager les genoux. Nous pratiquons toute une vie, donc nous devons être informés de ces points faibles pour éviter la blessure.
DEBUT DU KATA
Départ :
Retour :
FIN DU KATA
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Chudan : Niveau moyen correspondant au tronc (entre le nombril et le cou).
Embusen : Représentation au sol du tracé d'un Kata.
Gedan : Niveau bas correspondant à la partie en-dessous du nombril.
Hikite : Action d'équilibrer une force transmise d'un côté en envoyant une même puissance en sens inverse.
Jodan : Niveau haut correspondant au cou et à la tête (au-dessus des épaules).
Kiai : Désigne dans les arts martiaux, le cri de combat qui précède ou accompagne l'application d'une technique. Ce cri est utilisé notamment pour marquer une volonté d'action, ou bien pour perturber la concentration de l'adversaire.
Kime : Le Kime est souvent désigné, dans les arts martiaux japonais, comme étant « l'esprit de décision ». Une autre traduction renforce encore cette notion, « énergie pénétrante ». C'est en effet une explosion totale d'énergie à l'instant de l'impact. Elle est libérée grâce à une forte contraction musculaire, stoppant nette la technique.
Shodan : Ici le terme est employé en temps que passage du premier Dan.
Shokei : Style de Karate assimilé au Kyokushinkai créé par Masutatsu Oyama en 1964. Kyokushinkai signifie en japonais « école de la vérité ultime ». Il fut développé à partir des techniques du Karate japonais, le Kyokushin est un Karate de Full-contact, qui met l'accent sur l'efficacité en combat réel. Il se démarque par une recherche d'efficacité au combat alliant des coups directs et lourds. La devise du Kyokushin est « Un coup, une victoire ».
Wado-ryu : Wado-ryu signifie « école (Ryu) de la voie (Do) de l'harmonie (Wa) ». C'est l'un des quatre styles majeurs de Karate avec le Shotokan-ryu, le Shito-ryu et le Goju-ryu fondé en 1939 par Hironori Otsuka (1892-1982). Pour plus d'informations vous pouvez consulter le Lexique.
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