Un petit clin d’œil aux bases de la plupart des styles de « Karate » indépendamment de leur appellation.
Le Karate-do
Oublions le sport sous l’appellation Karate que la plupart des licenciés d’aujourd’hui pratiquent. Je n’ai pas envi de parler de ces sports que chacun se targue d’appeler « art martial » et qui ne servent, en fin de compte qu’à développer à l’infini son Ego en s’éloignant de plus en plus de l’essentiel : la maîtrise de soi en toute circonstance pour vivre en harmonie avec les autres même si cela devient de plus en plus difficile tant l’individualité n’est que le seul choix (enfin pour choisir la facilité) que les gouvernements successifs nous imposent... Je vais me faire des amis !!!
Le Karate-do, dérivé d’un mélange d’Okinawa-te et d’apport chinois, s’est développé à Okinawa depuis le XVIIème siècle. Karate, maintenant traduit par « main vide » dans la première partie du XXème siècle signifiait à l’origine « main des Tangs » autrement dit « main de Chine ». D’autre part, la particule « Do » (Karate-do) a remplacé le « Jutsu » (Karate-jutsu) pour apporter une teinte de philosophie aux techniques essentiellement pratiques et efficaces en combat d’avant le XXème siècle. Le Karate ancien, Koshiki-karate, détenait les sciences de percutions avec toutes les parties du corps sur les points stratégiques (vitaux) avec un maximum d’énergie destructrice. Le corps était endurci à cette fin et préparé pour résister à ces mêmes attaques. Clés, projections, étranglements, sorties de prises mortelles et j’en passe étaient de mise. Que reste t-il de tout çà dans nos cours ? Qui les connaît encore ? La variante sportive a envahi nos Dojo et le « Karate olympique » ne fera que le tirer vers le bas. Heureusement les Maîtres okinawaïens, fiers de leur patrimoine, tentent de conserver et quelque fois partager ce qui a fait leur réputation de combattants hors normes.
Le Gōjū Ryu
Style de Karaté prenant son origine dans le Naha-te d'Okinawa. Si sa création est attribuée à Kanryo Higaonna (1853-1915), c'est surtout grâce à Miyagi Chojun (1888-1953), élève de ce dernier, que l'ancien Naha-te fut transformé en 1929, à partir de recherches personnelles, et prit le nom de Gōjū-ryu. Le Naha-te devint donc l'école de Karaté alliant la force (GO) à la souplesse (Ju). Un autre courant, tiré du Gōjū-ryu d’Okinawa, pris naissance au Japon grâce à Yamaguchi Gogen (1909-1989) après les années 1935. C’est certainement sous l’influence de ce dernier que le Gōjū-ryu s’est rapidement développé dans le monde et notamment aux Etats-unis vers la fin des années 50. Depuis, de nombreuses formes ont vu le jour plus ou moins fidèles à l’enseignement d’origine.
La première version du Naha-te a été inspirée par Ason, un expert chinois de boxe chinoise qui vécu sur l’île (à Kumemura), puis fut transmise par Sakiyama, mais s’est éteinte avec Tomigusuku. Le Naha-te reprendra vie avec Higaonna Kanryo (1853-1915) qui étudia pendant une quinzaine d’années avec un Sifu Chinois (Waichinzan) et qui en fit une relance décisive après son retour de la province du Fujian en 1887. Parmi les élèves de Higaonna, on trouve Miyagi Chojun (1888-1953), Kyoda Juhatsu (1887-1968), Gusukuma Tsunetaka (1892-1966) et Shiroma Shinpan (1890-1954). Kyoda est considéré comme l’élève « interne » de Higaonna (Uchi-deshi) et resta fidèle au style de son maître en fondant le To-on-ryu. C’est Miyagi, élève « externe » (Soto-deshi) qui transforma l’ancien Naha-te de Higaonna après des recherches personnelles et avec une volonté d’adaptation à son époque et aussi aux besoins d’un public japonais.
La branche japonaise de l’enseignement de Miyagi fut initiée par Yamaguchi Gogen (1909-1989), qui fut nommé à la tête du style après son séjour à Okinawa entre 1935 et 1937. Mais les tendances sont en réalité multiples et la succession est loin d’être aussi linéaire. Ainsi le propre fils de Miyagi, Miyagi An’ichi (1931-), enseigna à Tokyo un Gōjū-ryu débarrassé de tous les principes du Shinto mais que Yamaguchi avait conservé dans le sien. Les fils de ce dernier enseignent à leur tour, indépendamment (Yamaguchi Gosei (1935-), est parti enseigner en Californie, USA). Il y a également la ligne de Izumigawa Kanki (1908-1967), élève de Higa Seiko (1889-1966), professeur de Ichikawa Sosui (1924-2005), qui forma Ohtsuka Tadahiko (1940-), dans un Gōjū-ryu fidèle à l’orientation okinawaïenne.
Les caractéristiques techniques du Gōjū-ryu actuel sont toujours fidèles à l’esprit original du Naha-te de Higaonna, même enrichies de l’apport de Miyagi. Or le Naha-te vient des styles de boxe chinoise (Quan-fa) du sud. D’où : positions basses et stables (Sanchin-dachi, Neko-ashi-dachi, Shiko-dachi), forte empreinte de l’imitation de postures et de comportements de combat de nombreux animaux (grue, chat, tigre, chien, etc.), recherche sur le développement et la meilleure utilisation de l’énergie interne (Qi), notamment à travers des techniques respiratoires profondes. Les techniques sont rondes, les coups de pied à hauteur basse ou moyenne, défenses et contre-attaques étudiées pour le corps à corps, l’alternance des temps durs (ou le corps doit être capable de résister à un coup adverse) et des temps souples (où l’on esquive) avec forte participation des hanches. |
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Le Kyokushinkai
Le Kyokushinkai est un style de Karaté, fondé en 1955 par Maître Masutatsu Oyama (1923-1994). Ce coréen, portant initialement le nom de Hyung Yee, commença par la pratique traditionnelle de son pays (Taekkyon) pour, dès 1938, s’expatrier au Japon. Il y pratiqua de nombreuses disciplines de combats (boxe, lutte, Judo, etc.) et fut élève de Funakoshi Gichin (1868-1957). Il quitta ce dernier par dépit car il ne pouvait concevoir le principe de contrôle absolu des frappes. Il se tourna alors vers le Gōjū-ryu ou il n’y trouva pas non plus son bonheur. Après avoir « disparu » pendant de nombreux mois pour méditer sur le mont japonais Kiyosumi, il revint avec un style de combat qui lui permit de vaincre tous ses adversaires dans de nombreux pays, tous styles confondus : USA, Asie, Thaïlande, Okinawa,... |
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Le Shōtōkan Ryu
C’est un style de Karate-do introduit au Japon à partir de 1922 par Funakoshi Gichin (1868-1957). Littéralement : « Ecole de la maison de Shoto ». Shoto étant le nom de plume de l’érudit Gichin Funakoshi. Le Shōtōkan tire ses origines du Shuri-te mais ce n’est qu’en 1938 qu’il prendra son appellation définitive. Le Shōtōkan fut à l’origine de nombreux autres styles : Shitō Ryu, Wadō Ryu, Kyokushinkai, Shotokaï, le Shōtōkan Oshima, etc. |
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Le Shitō Ryu
Le Shitō Ryu fait parti des quatre styles majeurs de Karaté avec le Shōtōkan Ryu, le Gōjū Ryu et le Wadō Ryu. Originaire d'Okinawa, Kenwa Mabuni (1889-1952) élabora son style à partir du Shorin-ryu d’Ankô Itosu et du Shorei-ryu de Kanryo Higaonna (1853-1915). C’est d’ailleurs en l’honneur de ses deux Maîtres qu’il choisit d'appeler son style « Shitō Ryu » en 1934. « Shito » est en effet constitué des deux premiers Kanji d'« Itosu » et de « Higaonna ». C’est pourtant au Japon, dès 1929, qu’il développera sa propre école. Kenwa Mabuni transmit quarante-neuf Kata dans l'école Shitō Ryu dont quatre de sa composition. Il mourut en 1952 après avoir eu de nombreux disciples dont son fils Keneï (1918-2015). Ce dernier ajouta cinq autres Kata dont seulement trois sont encore enseignés.
La puissance des blocages est un point essentiel sans restreindre la fluidité des déplacements. Le pratiquant épousera les mouvements de l’adversaire afin de profiter au mieux de sa moindre faiblesse. Nous retrouverons beaucoup de points communs avec le Gōjū Ryu. |
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L'Uechi Ryu
Style de Karate-do okinawaïen créé au début du XXème siècle par Kanbun Uechi (1877-1948). Ce nom d’Uechi-ryu ne pris pourtant forme qu’en 1940. A 20 ans, voulant échapper à la conscription japonaise, il partit pour la Chine dans la province de Fujian ou il fit la connaissance d’un maître chinois en Pangai-noon : Zhou Zuo Wu (1874-1926). Shou Shi Wa étant la traduction japonaise. Kunbun suivi son enseignement pendant une bonne dizaine d’années. Son Uechi-ryu fut donc grandement basé sur le style de boxe chinoise du Tigre et peut-être aussi sur deux autres : celles de la grue blanche et du Dragon. De ce séjour en Chine il ramena les Kata Sanshin (Différent de celui de Kanryo Higaonna (1853-1915) mais pas tant que çà ?), Seisan et Sanseryu. |
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Le Wadō Ryu
Le Wadō-ryu est l’un des quatre styles majeurs de Karaté avec le Shōtōkan Ryu, le Gōjū Ryu et le Shitō Ryu. Fondé en 1939 par Hironori Otsuka (1892-1982) c’est certainement le premier style de Karate-do spécifiquement japonais. Dès 6 ans Otsuka suivi les cours de Shindo Yoshin-ryu (école de Ju-jutsu japonais) de Maître Shinzaburo Nakayama. Quand Hironori Otsuka rencontra Funakoshi Gichin, lors d’une démonstration de Karaté d’Okinawa en 1922, il était déjà expert en Ju-jutsu. Impressionné par cette pratique « inconnue » ou presque, il décida de suivre les enseignements de Maître Funakoshi. Ce qu’il fit pendant une dizaine d’années. Sa progression dans ce nouvel Art fut rapide et en moins de trois ans il devint l’assistant du Maître. Bien plus tard, étant quelque peu en désaccord avec essentiellement Yoshitaka (1906-1945), fils de Gichin, Hironori Otsuka décida qu’il était temps de voler de ses propres ailes et commença, dès 1934, à enseigner un style empreint de Ju-jutsu et de Karaté-do. Cette méthode de combat, qui se voulait fluide, un peu plus basé sur l’esquive que la confrontation pure et dure, avait comme principes essentiels : les déplacements, la rotation du corps et la simultanéité du blocage et de la contre-attaque. Une plus grande flexibilité du corps permet de ne pas contrer mais utiliser l’énergie adverse pour les projections et arm-blocs. |
Le Gembukan Tōde Ryu
Le Gembukan Tode Ryu est une école de Karaté créé par Pierre Portocarrero dont cette appellation fut déterminé en 2006 et issue de l'enseignement de maître Ogura Tsuneyoshi Senseï (1924-2007). Le terme « Tode » rappelle les origines chinoises de la discipline : « La main des Tang » ou « la main de chine ». Cette pratique se veut souple, fluide et martiale, hors du contexte sportif et compétitif, visant plus l’épanouissement du pratiquant. L’enseignement est transmis selon la tradition par le travail des Kihon, Kata et Kumité. Depuis 2006 la progression propre à cette école n’utilise plus le système hiérarchique de « Dan » mais uniquement les certificats de transmission et de compétence (Menkyo). |
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L'Isshin-ryu
L’Isshin-ryu est une école de Karaté fondée à Okinawa par Tatsuo Shimabuku (1906-1975) en 1956. Traduit par « école d’un seul cœur », c'est un mélange de différents styles : Le Gōjū Ryu de Miyagi Chojun (1888-1953), le Shorin-ryu de Kyan Chotoku (1870-1945) et les Kobudo de Taira Shinken (1897-1970) et Yabiku Moden (1882-1945). |
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Le Kobayashi-ryu (Shorin-ryu)
Le Kobayashi-ryu ou Kobayashi-shorin-ryu (« école de la petite forêt ») est une école de Karaté créée par Chibana Choshin (1885-1969), un des plus grands maîtres d'arts martiaux okinawaïen, qui dès l'âge de 15 ans, fut le disciple de Ankô Itosu jusqu'à la mort de celui-ci. Il en fut le successeur officiel. |
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Le Kônan-ryu
Ce style de Karaté créé en 1978 par Itokazu Seiki (1915-2006) ne pris pourtant son nom final qu’en 1990. Pangainûn-ryu (en « Min » ou « Pinyin » langue du Fujian) était son appellation initiale. La traduction littérale de Kônan-ryu est « école du rigide et du fluide ». Les termes « Kô » et « Nan » se traduisant, respectivement, « rigide » et « fluide ». Cette école, issue de l’Uechi Ryu, revendique un Karaté bien plus proche des origines chinoises que l’Uechi Ryu actuel. Ce style fait l'alliance de la dureté et de la souplesse ou, ni l’un ni l’autre ne doit prendre le pas sur le second mais chacune de ces deux composantes doit être présente au bon moment. Comme l’Uechi Ryu, le durcissement du corps occupent une place prépondérante pour le Kônan-ryu. Nous y trouveront également de nombreuses techniques de mains ouvertes, utilisant la pique des doigts et il en va de même pour les pieds, où la pique des orteils est une arme redoutable. Par contre l’esquive sera toujours privilégiée à l’encaissement pur et dur des coups adverses. Cela impose une fluidité dans les déplacements sans contraction, inhibant toute vitesse, et une contraction générale du corps au moment de l’impact pour retrouver immédiatement après une décontraction totale. |
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Le Matsubayashi-ryu
Ecole (Ryu) de la forêt (Hayashi) de pins (Matsu). Ce style okinawaïen a été créé par Shoshin Nagamine (1907-1997) en 1947 à partir de techniques tirées du Shuri-te de Matsumura Sokon (1809-1899) et du Tomari-te de Matsumora Kosaku (1829-1898). D’ailleurs le nom de Matsubayashi-ryu, est dédié à ces deux figures incontournables du Karate-do d’Okinawa. Elève de Choki Motobu (1871-1944), de Chotoku Kyan (1870-1945) et de Arakaki Ankichi (1899-1927), Shoshin Nagamine garda d’eux un certain nombre de Kata (16 initialement + 2) : Les cinq Pinan, les trois Naihanchi, Ananku, Wankan, Rohai, Wanshu, Passai, Chinto, Kushanku, Gojushiho et deux autres créés par lui, les Fukiyu-kata dédiés aux débutants. Ayant étudié également le Kobudo, il ajouta à son style l’usage des armes pour les séniors. |
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Le Motobu-ryu
Cette école de Tode traditionnel d’Okinawa existe depuis la moitié du XVIIème siècle. Jusqu'au début du XXème siècle elle a été transmise de génération en génération dans la famille des Motobu dont fait parti Choki Motobu (1871-1944). Ce dernier ne profita cependant pas de l’enseignement familial car la tradition voulait que seuls les fils aînés de chaque génération connaissent les secrets du style et, Choki étant le troisième fils de Motobu Udun, il du étudier les différentes facettes du combat dans la rue. Le Motobu-ryu a faillit complètement disparaître avec le (presque) dernier représentant de la lignée « Motobu », Chomo, fils de Choyu Motobu (1857-1928), se désintéressa du patrimoine martial de la famille et ce fut Uehara Seikichi (1904-2004) qui reçu la quasi-totalité du Motobu-ryu et poursuivit l’enseignement de son Maître. Aujourd’hui c’est le fils de Choki Motobu, Chomei qui a repris la succession. |
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Le Naha-te
A Okinawa, il est d’usage de noter les trois principaux courants, en fonction de leur lieu de pratique et qui sont à la base de l’Okinawa-te : Le Shuri-te, le Tomari-te et le Naha-te. Ce dernier ou « la main de Naha », comme son nom l’indique, prit forme dans la ville de Naha qui a aujourd’hui absorbée les deux autres localités : Tomari et Shuri. |
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L'Okinawa Kempo
Ce style de Karaté d'Okinawa créé en 1953 par Nakamura Shigeru (1891-1969) est essentiellement orienté vers le combat. Il eut de nombreux enseignants dont son père, Nakamura Keikichi (1867-1898 ou 1901 ?) qu’il n’eut malheureusement guère le temps de bien connaître car il mourut quand Shigeru avait 10 ans. Ce furent ses oncles, Nakamura Teiichi et Nakamura Shinkichi, qui le prirent alors en main. Il s’entraîna également au Karaté et Kobudo avec d’autres Maîtres de l’époque : Ankô Itosu (1831-1915), Kanryo Higaonna (1853-1915), Hanashiro Chomo (1869-1945) ou Kuniyoshi Shinkichi (1848-1926). Son style rude de Karaté est cependant basé sur les enseignements de Choki Motobu (1871-1944) et Yabu Kentsu (1866-1937, Maître de Shuri-te). Depuis la mort du fondateur en 1969, le style prit trois directions différentes, l'une avec le fils du maître, Nakamura Taketo, l'autre avec Oyata Seiyu (1930-2012) et la troisième avec Odo Seikichi (1926-2002), qui en est la plus représentative. |
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L'Okinawa-te
L’Okinawa-te que l’on peut traduire par « la main d’Okinawa » est originaire des Ryu-kyu. Il a traversé les âges sous des appellations différentes avant de prendre, au XVIIIème siècle ce nom. Ce système de combat à main nue était la synthèse de plusieurs sources. |
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Norisato Nakaima |
Le Ryuei-ryu
Ce style de Karaté est apparu à Okinawa aux alentours de 1875 par Norisato Nakaima. A l’âge de 19 ans il alla à Fuzhou pour approfondir sa pratique d’art Martial et fut accepté comme disciple auprès d’un professeur de boxe chinoise connu sous le nom de Ryu Ryuko qui enseigna également son art à Kanryo Higaonna (1853-1915). Après 7 années de formation, il reçu un diplôme de la main du maître juste avant de quitter la Chine. Cet apprentissage intégrait aussi bien les techniques de combat que la médecine chinoise et les remèdes curatifs à base de plante. |
Jacques Debatty |
Le Shinshokaï
Le Shinshokaï nous vient directement de Belgique. Son créateur, Jacques Debatty, en a fait un style de Karaté adapté aux moins valides. |
Le Shogen-ryu
Taba Kensei (1933-2012) créa le Shogen-Ryu Karate-Do après 60 ans de formation auprès de Maîtres aussi prestigieux que Shoshin Nagamine (1907-1997 : Matsubayashi-ryu) ou Hohan Soken (1889-1982 : Shorin-ryu) ou encore Chibana Choshin (1885-1969 : Kobayashi-ryu). Sa principale caractéristique est que les techniques sont effectuées de manière à obtenir la plus grande vitesse et puissance possible sans causer de blessures ou de dommages à la personne qui les effectue et le tout à partir de mouvements naturels. Il va de soi que pour obtenir un tel résultat le corps doit être complètement détendu et accompagné d’une bonne connaissance de la biomécanique. |
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Le Shohei-ryu
Le Shohei-ryu est un style okinawaïen de Karate-do qui descend directement de l’Uechi Ryu et donc fortement influencé par la boxe chinoise du Tigre propre au Pangai-noon. |
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Le Shorei-ryu
La définition est fortement tiré du livre « Encyclopédie des arts martiaux de l’Extrême-Orient » de Roland Habersetzer. |
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Le Shorin-ryu
Shorin-ryu : (Sho => jeune et Rin => forêt), « Sho-rin » se traduit donc « Jeune Forêt » et est, comme « Sho-rei », une des manières okinawaïennes de lire les deux caractères chinois « Shao-lin », célèbre monastère de l'ancienne Chine qui a joué un rôle fondamental dans le développement de l’art de la boxe chinoise. |
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Le Shorinji-ryu
Ce Style tiré des arts martiaux d’Okinawa et de plusieurs écoles chinoises a été créé par Kim Richard (1919-2001) en 1959. Okinawa, Japon et Chine furent ses sources pour lisser son style. De nombreux Maîtres lui ont transmis leur façon d’envisager le combat. Boxe, Judo dans ses tendres années pour poursuivre avec le Karaté de Maître Yabu Kentsu (1866-1937), Maître Arakaki Ankichi (1899-1927) ou encore Maître Mutsu et Tachibana. Le Tai-chi, Pa Kua ou le Yi Quan sous la férule du Maître chinois Wang Xian Zhai. Du Japon, il découvrira le Kobudo de Toyama Kanken (1888-1966) et le Shōtōkan avec Maître Minayota. |
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Le Shotokaï ryu
Le Karaté Shōtōkan, sous l’influence de Yoshitaka Funakoshi, fils de Gichin Funakoshi, commençait à changer d’optique au alentour de 1940. En effet Yoshitaka, contrairement à son père, souhaitait diriger le Shōtōkan vers la voie de la compétition. Il entraîna dans son sillage de nombreux pratiquants : Masatoshi Nakayama (1913-1987), Isao Obata (1904-1976), Hidetaka Nishiyama (1928-2008) et bien d’autres encore qui souhaitaient un Karaté plus physique. Après la mort de Yoshitaka en 1945 et la destruction du Honbu-dojo durant la seconde guerre mondiale, de nombreux bouleversements intervinrent au sein de l’école. La J.K.A. (Japan Karate Association) vit le jour en 1949 avec comme cofondateurs Nakayama, Obata et Nishiyama. Sa vocation était de diffuser le Shōtōkan à travers des rencontres de championnats. Gichin Funakoshi a toujours refusé cela. Pour lui, le Karaté-do et la compétition n’étaient absolument pas compatible. Pour contrer ce mouvement, il a nommé comme son successeur officiel un de ses élèves internes, Shigeru Egami (1912-1981). Ce dernier, fidèle à l’éthique et l’esprit Zen du Karaté-do de son maître créa alors avec quelques autres adeptes la N.K.S. (Nihon Karate-do Shotokaï). Selon lui, « Le vrai Do est non seulement résister à l’adversaire mais de chercher à être en harmonie avec lui. Tuer n’est pas une option. Il ne s’agit non plus de vaincre. L’exercice du Karaté-do est de progresser ensemble ». Dans cet esprit, Egami renouvela et développa les techniques. Son but était de créer un maximum d’énergie et de présence avec le plus de décontraction et disponibilité physique en ouvrant le chemin pour l’harmonie et l’unité dans le mouvement commun. Quelques spécificités du Shotokaï : - Ne pas chercher la victoire sur un adversaire mais contre soi-même et l’harmonie avec les autres. C'est une des raisons de la séparation des deux styles Shōtōkan et Shotokaï. - La recherche du naturel et la fluidité des déplacements ainsi que des techniques. - Pour amplifier l’effet d’impact, la forme du poing est modifiée en Nakadaka Ippon-ken (majeur sortie) ou Ippon-ken (index sortie) pour dissiper un maximum d’énergie sur un minimum de surface. - Le vecteur de la puissance en Shotokaï n'est pas seulement la hanche mais le corps tout entier qui se meut d'un seul tenant à grande amplitude. Le rôle de la hanche est simplement le déclencheur. La particularité du Shotokaï est d’essayer d’aller très vite et très loin. Ce style vise à des mouvements très amples, souples, fluides, rapides et puissants. Un mouvement ample peut être extrêmement rapide, c'est un problème de coordination. Projeter la masse de son corps vers le partenaire et le transpercer, en utilisant son inertie. - On ne peut pas séparer le corps de l’esprit, c’est pour cela qu'il faille éduquer aussi le mental par des exercices appropriés (Zen, respiration, Ki...). Le mental est prédominant bien plus que la technique. Si on ne peut pas contrôler l’esprit, on ne pourra jamais contrôler le corps. - Les positions sont très basse afin d’amplifier la difficulté du travail et renforcer le corps et l'esprit. - Midaré : Le terme Midaré, inventé par Murakami Tetsuji (1927-1987), représente la technique la plus élaborée pour développer le sens du combat que l’on puisse pratiquer dans les Arts Martiaux. Forme de combat où, tour à tour, l’un se trouve toujours dans la position d’attaquant et l’autre dans celle de l’esquive, le Midaré développe et aiguise tous les sens. La situation de danger crée l’atmosphère réelle du combat. La liberté totale du mouvement et l’harmonie qui se tisse entre les deux partenaires permettent d’atteindre la plénitude ultime. - Ren Kumité : Combat codifié aux techniques définies par avance. Tori après ses attaques devient Uke et ainsi de suite jusqu'à épuisement. - La recherche d'Irimi : C’est un mot qui se compose du verbe « Hairu » qui signifie entrer et du nom « Mi » qui signifie corps ou chair. Le terme est donc on ne peut plus clair : littéralement cela veut dire « entrer dans le corps ». L’image la plus évidente est à chercher du côté du Sumo. Il s’agit pour le Sumotori d’entrer de tout son poids, de plein fouet, dans l’adversaire, sans se poser de questions quant à l’agressivité qui doit être totale à ce moment-là. C’est donc une attaque au sens le plus pur. |
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Le Shōtōkan Oshima
Je ne peux parler du Shōtōkan Oshima sans parler de son fondateur : Tsutomu Ohshima (1930-). Il découvrit le Karaté juste avant le début de la deuxième guerre mondiale et de 1948 à 1953 il fut l'élève direct du fondateur du Karaté moderne, Gichin Funakoshi. Fidèle à son Sensei, il garda peu des apports de Yoshitaka Funakoshi pour conserver et enseigner le style Shōtōkan originel, se référant à l’ouvrage majeur du Maître : « Karate-Do Kyohan ».
Mr. Ohshima est né le 6 août 1930 et dès l’âge de 5 ans est entré dans l’univers discipliné et rigoureux des Arts Martiaux japonais. S’entraînant quotidiennement, il pratiqua le Sumo de 5 à 15 ans, le Kendo de 8 à 15 ans et le Judo de 9 à 13 ans. Il fut l'élève direct du fondateur du Karaté moderne, Maître Gichin Funakoshi avec qui il étudia pendant six ans. L'union réussie de Mr. Ohshima avec le Karaté Shōtōkan commença à l'Université de Waseda (Japon) en 1948 à l'époque où il s'entraînait directement sous la direction de Gichin et ceci jusqu'en 1953. Son entraînement fut également influencé par des seniors essentiels tels que : Hiroshi Noguchi, Shigeru Egami (1912-1981), Toshio Kamata-Watanabe, Tadao Okuyama (1918-2006) et Matsuo Shibuya. |
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Le Shukokai
Cette école a été fondée par Maître Tani Chôjirô (1921-1998). Les premiers fondements de ce style apparurent dès 1947 et c’est après avoir reçu le 6ème Dan et son Menkyo-kaiden des mains de Kenwa Mabuni (1889-1952) qu’il décida de nommer sa méthode « Tani Ha Shito-ryu » dit « Shukokai ». |
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Le Shuri-te
A quelques encablures de Naha se trouve Shuri et c’est là que s’est développé dans le plus grand des secrets une forme d’art martial bien différent du Naha-te. |
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Le Tode
La définition est tiré du livre « Encyclopédie des arts martiaux de l’Extrême-Orient » de Roland Habersetzer. |
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Le Tokitsu-Ryu Jiseidô
Cette forme de combat très complexe est une synthèse de nombreux autres styles que Kenji Tokitsu (1947-) à su imbriquer pour forger son Art alliant l’efficacité et le respect de l’intégrité physique. C’est seulement en 1997 que sa forme finale devint le Jiseidô. |
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Le To-on Ryu
Style de Karaté d’Okinawa créé par Kyoda Juhatsu (1887-1968) pour référer à l’enseignement de Kanryo Higahonna (1853-1915). Kyoda le transmis à Kanzaki Shigeru et à Murakami Katzumi (1927-). Proche du Gōjū-ryu, il utilise principalement la main ouverte et non le poing, notamment dans le Kata Sanchin. Kyoda Juhatsu fut avec Miyagi Chojun (1888-1953), l’un des élèves les plus proches de Kanryo Higahonna. D’ailleurs ce dernier en fit son Uchi-deshi. |
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Le Tomari-te
Trois courants formèrent ce que l’on appelait l’Okinawa-te au XIXème siècle : les deux majeurs étant le Shuri-te et le Naha-te. Le Tomari-te est donc un style à part, initié à cette époque par un homme en particulier Kosaku Matsumora (1829-1898), qui sera l’un des professeurs de Chotoku Kyan (1870-1945) et de Choki Motobu (1871-1944). Ce style, pourtant fortement influencé par le Shuri-te, fut souvent péjorativement surnommé de « mains des paysans » par les aristocrates de Shuri mais nous a donné, entre autres, les Kata Sochin et Unsu. Le Tomari-te empruntait des formes proches des danses traditionnelles se mêlant aux gestes purement martiaux. L’époque ne permettait pas d’entraînement au combat et avec le recul cette forme particulière s’explique. |
L'Aïkido
Art martial développé et enseigné, à partir de 1931, par Ueshiba Morihei (1883-1969) dans son premier Dojo de Tokyo : le Kobukan. C’est donc ici qu’il enseignait ses techniques et sa philosophie de ce système de combat très particulier. Le terme Aïkido, construit à partir de trois mots qui résument parfaitement le sens profond de cet Art : « Aï », union, « Ki », énergie et « Do », la voie, se traduit par « La voie de l‘harmonie avec l’énergie universelle ». |
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L'Aïki-jutsu
L’histoire de l’Aïki-jutsu («Technique (Jutsu) de l'union (Aï) de l'énergie (Ki) ») est très complexe et il semblerait que son origine daterait du XIème siècle avec Minamoto Yoshimitsu (1056-1127). Aïki-jutsu et Ju-jutsu ne sont guère différents dans la forme mais beaucoup par l’esprit. L’un, le Ju-jutsu, utilisé par des hommes « ordinaires » possédait surtout des qualités pratiques, des qualités de terrain probablement issu des influences chinoises. L’autre, l’Aïki-jutsu, s’est plutôt développé auprès des nobles et de la caste guerrière et l’intégration de fortes notions philosophiques et spirituelles firent la différence. Au Jutsu (technique) furent ajouter la notion d’union « Aï » et d’énergie « Ki ». L’Aïki-jutsu fut à la base de l’Aïkido, créé par O Sensei Ueshiba.
La tradition nippone fait remonter son origine au IXème siècle, sous le règne de l'Empereur Seiwa (850-880) et, plus vraisemblablement à l'époque du clan Minamoto, duquel émergèrent plusieurs figures de proue, guerriers de légende. Ainsi Minamoto Yoshimitsu (1056-1127) et le plus célèbre encore Minamoto Yoshitsune (1159-1189) sans qu'aucune précision d'ordre technique puisse cependant être sérieusement donnée. Plus vraisemblablement, deux noms émergent de l'ère des Tokugawa (1603-1868). Le premier est celui de Goto Tamanemon Tadayoshi (1644-1736), fondateur présumé de l'école Daito-ryu, qu'il enseigna à côté d'autres méthodes de Ju-jutsu aux Samouraï du clan Aizu à partir de 1671. Le second est celui de Takeda Takumi no Kami Soemon (1758-1853), un lettré non seulement versé dans l'art du combat mais également dans la doctrine du Taoïsme, qui enseigna à ces mêmes guerriers du clan Aizu, considérés par les historiens japonais comme des combattants particulièrement redoutables. La technique de Takeda apparaît alors sous le nom de Takeda-ryu, et sa doctrine spirituelle sous celui de « Aïki in-yo ho » (doctrine de l'harmonie de l'esprit sur la base du Yin et du Yang). Cette synthèse originale, à partir du Daito-ryu, Takeda-ryu et la notion d'Aïki, est alors appelée d'un terme générique : Oshikiuchi, technique de combat qui n'était enseignée qu'aux Samouraï de haut rang et où excellaient ceux du clan Aizu. |
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L'Arnis
Texte écrit par Richard Foucret Voici une page intéressante sur les Arts Martiaux Philippins. |
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La Capoeira
L’origine de la Capoeira est très controversée mais la version la plus cohérente serait sa provenance africaine de la région du Congo, de l’Angola et du Gabon. Cette forme de lutte à mains nues était utilisée contre les occupants portugais du XVIème siècle. A cette époque le marché des esclaves battait son plein et quand ils furent importés au Brésil, les malheureux africains transformèrent cet Art martial en danse rituelle, accompagnée de chants et de musiques, afin de conserver les bases de leur lutte ancestrale. Les « danses » folkloriques anodines ne pouvaient pas être interdites. Petit à petit les brésiliens se sont appropriés leurs danses puis techniques de combat et en ont fait LEUR Art Martial qui perdure depuis près de 400 ans. |
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Le Daito-ryu
Il ya deux courants de cette discipline dont les racines remontent à l’Aïki-jutsu ancestral et dont les techniques tournent principalement autour de celles du sabre. |
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Le Jeet Kune Do
En cours de réalisation... |
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Le Judo
Littéralement voie (DO) de la souplesse (JU). Cette discipline, créée en 1882 par Jigoro Kano (1860-1938), fait parti des Arts Martiaux modernes qui se veulent non violents et non offensifs. Inspiré du Ju-jutsu, il se compose pour l'essentiel de techniques de projection, de contrôle au sol, d'étranglements et de clefs. Le Judo fut créé pour l'entraînement de la jeunesse nipponne. Le souhait du fondateur, était de populariser une méthode visant à mieux utiliser ses ressources physiques et mentales en prenant comme point de départ l'enseignement des anciennes écoles traditionnelles de Ju-jutsu tels le Tenshin-shinyo-ryu et le Kito-ryu, qu'il avait pratiqué plusieurs années et dont il retira toutes les techniques dangereuses pour en faire une méthode à vocation éducative. |
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Le Ju-jutsu
Le Ju-jutsu, ou Ju-jitsu ou encore Jiu-jitsu (littéralement : « art (Jutsu) de la souplesse (Ju) »), regroupe des techniques de combat qui furent développées par les Samouraï durant l'époque Edo (1603-1868). Elles enseignaient aux Samouraï et aux Bushi (guerriers) à se défendre lorsque ceux-ci étaient désarmés lors d'un duel ou sur le champ de bataille. Ces techniques sont parfois classées en trois catégories principales : techniques de frappe, techniques de projection et techniques de contrôle afin de maîtriser un adversaire. A cela était ajouté le combat armé car n’oublions pas qu’à cette époque les armes faisaient partis de la panoplie du guerrier de toute classe sociale. |
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Le Kalaripayat
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Le Kendo
En cours de réalisation... |
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Le Ken-jutsu
Le Ken-Jutsu ou « Technique (Jutsu) au sabre (Ken) » est l’art de manier le sabre. Cette pratique était considérée comme la plus importante sous le Japon féodal, aussi, le guerrier (Bushi) y concentrait l’essentiel de son attention et de ses efforts. Très rapidement au cours des temps, le sabre (Katana) devint l’arme la plus noble et la plus utilisée dans toutes les écoles martiales et il était courant que son apprentissage débutât dès le plus jeune âge du futur combattant. Le Katana fut dès lors considéré comme l’âme même du Samouraï. Le Ken-Jutsu, selon la mode de l’époque ou les conceptions philosophiques et politiques inhérentes à certaines écoles, prit différents noms au cours de sa longue histoire: Heiho, Kenpo, Toho, Gekken, Hyoho, To-jutsu, Tachi-gaki, Tachi-uchi, Hyodo, Chambara, etc. Cependant, le plus couramment, on applique à l’art du sabre classique le nom de Ken-jutsu. |
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Le Kito-ryu
Le Kito-ryu est l'école de l'ascension et de la chute (« Ki », s’élever et « To », tomber). Cette célèbre école japonaise de Ju-jutsu aurait vu le jour au XVIème siècle grâce à Ibaragi Sensai, un Samouraï de faible rang ayant étudié le Yagu Shinkage-ryu, autre style de Ken-jutsu. Le Kito-ryu intégrait des techniques de combat à main nue mais aussi d’autres méthodes tels le Bo-jutsu (technique de bâton), lai-jutsu (art du dégainé de sabre), Kusarigama-jutsu (technique du combat avec les Kusari-gama). Cette école, déjà influencée par les écrits du moine Zen Takuan Soho (1573-1645), s’est beaucoup développée, au milieu du XVIIème siècle, avec la maîtrise de Fukuno Shichiroemon Masakatsu. Ce dernier reçu l’enseignement de l’expert en boxe chinoise, Chen Yuan Pin (1587-1670). Ce moine chinois enseignait aussi la calligraphie et la philosophie au temple de Kokushoji dans la région d’Edo (Tokyo). L'évolution du Kito-ryu se poursuivit avec Terada Heizaemon, élève de Fukuno, qui apporta une notion fondamentale à cette école, celle de l’adaptation, de l’harmonie (« Wa »). Le guerrier faisait maintenant corps avec ses adversaires et avec l’environnement. Une nouvelle transformation survint avec Terada Kanemon, petit fils de Terada Heizaemon. Il se concentra sur les techniques de combat à main nue et la recherche esthétique et interne à l’origine du « Do » (la voie). Son enseignement fut baptisé Jikishin Ryu. |
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Le Kobudo
Le Kobudo est un terme, plutôt japonais, désignant les disciplines martiales dont l’utilisation des armes blanches est essentielle. Pour sa traduction, à connotation très chinoise, nous avons trois caractères : « Ko » signifiant « ancien », « Bu » signifiant « martial » ou « guerrier » et « Do », la « voie ». Ces termes ne signalent en rien l’utilisation des armes mais il y a quelques siècles le combat sans arme n’était pas à l’ordre du jour. Le Katana ou les différents sabres était d’usage chez les Samouraï et d’autres « ustensiles » de défense sont venus grossir les rangs de ces instruments mortels avec les différentes interdictions de toutes armes connues.
Araki-ryu : aurait été fondée aux alentours de 1573 par Araki Mujinsai Minamoto no Hidenawa.
Les armes les plus courantes du Kobudo japonais sont :
- Le sabre long : Katana
Les Kobudo d'Okinawa : Les armes les plus courantes enseignées à Okinawa sont :
- Le Bô, un long bâton de marche servant d'arme de base. Les armes secondaires parce que moins courantes, généralement pratiquées par les élèves les plus avancés, comprennent par exemple :
- Le Kama, une faucille utilisée par paire qui sert à couper les tiges des céréales, comme le riz. Il en existe une variante où l'arme, retenue au poignet par une dragonne, est lâchée et récupérée en rotation, par paire toujours. |
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Le Kung-fu
Le Kung-fu (ou Gong-fu), rendu célèbre par Bruce Lee (1940-1973) dans les années 70, possède de nombreuses appellations, Wushu : transcription du Mandarin ou Quan-fa ou Boxe chinoise et les styles innombrables, plus de 400, ne facilitent pas la classification de cet Art Martial chinois dont les premières traces remontent au IVème siècle avant J.C. Toutes ces écoles ont en commun, outre certains aspects techniques, une approche philosophique et religieuse basée pour l’essentiel sur le Taoïsme. Le Bouddhisme, viendra bien plus tard s’immiscé lentement, très lentement, au cœur même des enseignements. Les différentes méthodes chinoises de combat furent élaborées à partir de l’observation du Tigre, du Singe, de l’Ours, du Cerf et de la Grue. D’autres animaux tels le Serpent, le Dragon, le Léopard, le Lapin, le Cheval ou la Mante religieuse inspirèrent d’autres Maîtres pour donner naissance à encore plus de disparités dans les styles. Cependant deux courants émergent de cet amalgame d’écoles secrètes connues depuis peu et dont certaines ont définitivement disparue avec leur fondateur.
Les styles externes ou durs (Wai-jia), associé au temple de Shaolin regroupe des centaines de formes, toutes adaptées pour le combat. Bodhidharma, moine bouddhiste du Vème siècle, en serait le concepteur après quelques échecs avant l’illumination suprême. Vitesse, souplesse, force musculaire, puissance en sont les principales caractéristiques.
Quelques exemples : Les styles internes (Nei-jia) sont les styles hérités des monastères Taoïstes du mont Wudang. Les aspects spirituels et énergétiques prennent le dessus sur la force « brutale ». Des techniques respiratoires particulières accompagnées de séances de méditation, de travail lent, tout en souplesse, vont amener le pratiquant à développer, contrôler et mobiliser l’énergie interne (Qi) à bon escient.
Quelques exemples : Ces deux styles, interne/externe, intègrent aussi bien l’utilisation de l’énergie interne que les techniques de combat pour en faire des Arts Martiaux à part entière. Seul diffère la suprématie de l’un sur l’autre auquel il faut ajouter l’utilisation des 4 armes de base : Bâton, Épée, Lance et Sabre. |
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Le Kyudo
La définition est issue du site « CNKyudo ». Le drame de la vie et de la mort dans le tir à l’arc
L’histoire de l’arc est intimement liée à l’humanité. À son origine, l’arc est une arme de chasse ou de guerre dont la fonction est de tuer. Ainsi, dès que l’archer encoche sa flèche avec l’intention de tirer, il rejoue le drame permanent de la vie et de la mort, de sa vie et de sa mort. Un Maître de Kyudo a dit un jour : « Votre première flèche doit atteindre la cible comme pour tuer un ennemi car si vous le manquez, lui peut vous tuer ». Un arc grand et beau Dans les temps anciens, l’arc japonais est simplement un arc droit d’un seul morceau taillé dans la partie la plus solide du tronc du Zelkova (Orme du Japon) ou du Catalpa (de l'Asie Orientale. À partir du Moyen-âge, il est construit selon la méthode du lamellé-collé avec du bambou en forme à double courbure. L’arc qui nous intéresse dans le Kyudo est l'arc long qui mesure 2,12 m. La poignée est placée de façon asymétrique au tiers inférieur de l’arc pour permettre de tirer à genou ou à cheval. Cet arc, moins fonctionnel qu’un arc court, est pourtant conservé par les archers, car ses défauts sont largement compensés par ses matériaux naturels, la simplicité de sa forme presque primitive, son élégance et sa beauté. Pour le pratiquant de Kyudo, l’arc et les flèches sont des objets de vénération , investis de spiritualité et utilisés avec respect. Une technique de tir particulière Le tir avec un tel arc exige une technique spéciale qui rend hommage aux qualités de l’arc. L’archer, qu’il soit droitier ou gaucher, tient toujours l’arc de la main gauche. Il ouvre l’arc au-dessus de sa tête et amène sa main droite qui tire la corde au-dessus de son épaule droite. À cet instant, il est dans l’arc. La courbe de l’arc au-dessous de la poignée est considérée comme masculine, dynamique et puissante, et la courbe au-dessus est dite féminine, empreinte de délicatesse et de réceptivité. L’archer exprime cet équilibre universel des contraires pour ouvrir avec élégance, dignité et sérénité un tel arc. « Lorsque l’équilibre dynamique de l’arc se confond avec celui du corps de l’archer, au moment où l’arc et la flèche sont tendus, une figure circulaire d’une grande beauté se forme [] ». La perception et la recherche constante d’une telle harmonie se nourrissent de plusieurs courants de pensée. Le rituel et le Shintoïsme La Voie des Dieux (Shinto) est un ensemble de croyances et de pratiques relatives aux divinités (Kami), forces naturelles personnalisées dans certains lieux, objets et parfois animaux et hommes vivants ou morts. L’arc est un des trois symboles essentiels de cette religion. Dans le Kyudo, le respect du lieu de la Voie (Dojo) avec un emplacement particulier pour les Kami (Kamiza), des objets propres à la pratique et leur maniement (arc, flèche, gant, cible...), de certains rituels et cérémonies sont des restes de cette tradition proche de la nature. Ainsi, le tir d’une flèche peut être considéré comme un acte de purification de l’archer, d’autant plus juste que le son de la corde frappant l’arc est d’une qualité particulière. Se purifier doit être entendu ici par rétablir l’harmonie à l’intérieur d’un homme ou d’un lieu, éliminer le Mal et révéler le Bien. L’étiquette et le Confucianisme La culture chinoise à travers l’enseignement de Confucius (551 - 479 av. J.-C.) a influencé la culture japonaise depuis ses premières périodes, particulièrement dans le gouvernement civil. Confucius a décrit les trois principes de Sagesse (Chi), Bienveillance (Jin) et Bravoure (Yu). Dans la Bienveillance, le système chinois inscrit l’étiquette et ses valeurs éthiques pour indiquer comment se comporter vis-à-vis les autres, père/fils, homme/femme, Maître/élève, Sempai/Kohai. « En même temps qu’ils adoptèrent l’étiquette et le protocole de cour chinois, les japonais reprirent le cérémonial utilisé pour le tir à l’arc dans l’aristocratie chinoise. Celle-ci considérait que la maîtrise du tir à l’arc était l’expression même du raffinement et de la bonne éducation [] ». Le Maître dit : « Quand on tire à l’arc, le mérite ne consiste pas à transpercer mais à frapper le centre de la cible [] » c’est-à-dire avoir le geste juste grâce à une attitude mentale juste. Le tir guerrier et le Kyuba-no-michi Les guerres sont nombreuses tout au long des premiers siècles de l’histoire du Japon. Les Samouraï, à travers des écoles, développent un tir à l’arc technique (Kyu-jutsu) en utilisant des grands et petits arcs, des flèches aux pointes de multiples formes, des méthodes de décoches, etc. La guerre de Genpei (1180-1185) voit l’apogée de l’utilisation de l’arc sur les champs de bataille. La Voie de l’Arc et du cheval (Kyuba-no-michi) se développe dans les différentes techniques de combat à pied ou à cheval et dans l’attitude mentale, faite de rigueur morale, respect de l’engagement envers son seigneur et son école, et de dignité au combat sans crainte de sa mort. Le tir à l’arc guerrier et le Bouddhisme Zen Si le Shinto est une religion du vivant, le Bouddhisme, implanté au Japon depuis 552, apporte de son côté des réponses sur la mort. En 1191, le moine Eisai introduit le Zen et offre une solution au paradoxe des Samouraï : « Pour vivre, il faut mourir » . Si le guerrier tient à sa vie, au moment du combat mortel, il a donc peur de mourir ; s’il a peur de mourir, son corps, même très bien entraîné, marque un instant d’arrêt, d’inhibition à l’instant décisif qui est souvent fatal. A contrario, si le guerrier ne tient pas à sa vie, au moment fatidique il ne craint pas la mort ; son corps bien entraîné agit alors en toute liberté, sans inhibition, en « état de grâce » et il porte le coup fatal dès qu’il perçoit la faille chez son adversaire. L’apport du Zen devient déterminant dans le développement spirituel des guerriers. Les armes à feu Du XIIIe siècle au milieu du XVIe siècle, les archers représentent l’élite des gens de guerre pendant les nombreux combats qui se déroulent. Mais en 1543, trois portugais armés de mousquets débarquent dans l’île de Kyushu. Ces armes plus meurtrières remplacent les arcs sur les champs de bataille, et particulièrement en 1575 où elles permettent de remporter l’importante bataille de Nagashino au Japon. Le tir à l’arc est conservé par les Bonzes (moine Bouddhiste) et ceux qui suivent leur enseignement comme une discipline intérieure, un support de méditation active, une pratique du Zen debout. La Longue Paix et le Kyudo De 1603 à 1868 (ère Edo), une longue période de paix est imposée par les Tokugawa. La Voie des Guerriers (Bushido) se développe pendant cette période et le tir à l’arc devient une Voie de l’éveil. « En 1660, le Maître d’arc Morikawa Kozan fonde une nouvelle école, Yamato Ryu, qui fait la synthèse entre l’aspect cérémonial des tirs de l’école Ogasawara (1162-1242) et l’aspect technique de l’école Heki. Il utilise pour la première fois le mot Kyudo (composé de deux idéogrammes) : Kyu ou Yumi = Arc, et Do = Voie. Il introduit pour la première fois le concept du Do (la Voie) dans le contexte des arts martiaux [] ». L’époque moderne
Pendant l’ère Meiji (1868-1912), le Japon, fermé pendant des siècles, s’occidentalise brusquement et le Kyudo court le danger de disparaître. Sa survivance est due à « Maître Honda Toshizane (1829-1911), professeur de Kyudo à l’université impériale de Tokyo, qui combina des éléments du tir de guerre avec ceux du style de cérémonie pour créer une méthode hybride qu’il enseigna à ses étudiants [] ». Le plus célèbre disciple de ce Honda Ryu est Maître Awa Kenzo (1888-1939). Il a pour disciples Maître Anzawa Heijiro (1887-1970) et Eugen Herrigel (1884-1955), premier occidental à recevoir le 5e Dan au Japon, dans les années 20. |
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Le Ninjutsu
Le Ninjutsu est certainement l’Art martial le plus complet qui n’ai jamais existé. Cet Art ne s’arrête pas aux simples connaissances techniques et stratégiques, Il enseigne l’art de se protéger et de se sortir de n’importe qu’elle situation. Le Ninjutsu est une discipline extrêmement rigoureuse tournée vers la survie. Aujourd’hui les pratiquants sont nommés « Ninja » mais durant le Japon féodal, ils étaient connus sous le nom de « Shinobi » et servaient le plus souvent d’espions sous les directives d’un Seigneur. Leur passé est évoqué de façon peu flatteuse et les termes d’assassin, démon de la nuit, espion, agitateur, sournois et bien d’autres fleurissent aussi bien dans les livres que sur les écrans. Le Ninja intégrait de très nombreux enseignements. Voici une liste non exhaustive de ses savoir-faire :
- Façonnage du corps et de l’esprit pour faire face à toute situation.
Aujourd’hui cette discipline se développe encore sous le nom de quelques écoles : Bujinkan, Genbukan, Jinenkan,... Le Bunjinkan tient ses origines de 9 écoles anciennes :
- Takagi Yoshin Ryu Jutai Jutsu Happo Hiken (école du cœur enraciné) fondée au 17ème siècle. Les ustensiles utilisés par les Ninja sont innombrables, en voici une liste loin d’être exhaustive :
- Le sabre long (Daïto) |
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Le So-jutsu
Littéralement « Art de la lance » est quelque fois appelé aussi Yari-jutsu. Peu prisé par les Samouraï car cette arme ne leur semblait pas suffisamment noble, c’était essentiellement les fantassins (Ashigaru) qui l’utilisaient sur les champs de bataille. De longueur variable, la Yari pouvait atteindre 6 mètres et la lame à double tranchant dépassait quelque fois le mètre. Imaginez la difficulté de la manier pour en devenir expert. Elle était utilisée contre les cavaliers et dans des mains expérimentées pouvait tenir tête à un groupe de guerrier. |
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Le Sumo
Lutte japonaise très ancienne dont les chroniques apparaissent déjà dans le Kojiki (« Chronique des choses anciennes ») écrit par Ono Yasumaro en 711/712 à la demande de l’impératrice Gemmei (661-721). Le Sumo est empreint de rites d’origine Shinto pour s’accorder les faveurs des divinités (Kami). Le premier combat, selon un autre document écrit en 720, le Nihon-shoki, aurait eu lieu en l'an 23 avant J.C. devant l'empereur Suinin (-70 ;-29) entre Taema-no-Kuehaya et Nomi-no-Sukune. Ce dernier tua le premier d’un coup de talon. |
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Le Tenshin Shoden Katori Shinto Ryu
L'école Katori shinto Ryu est l'une des plus anciennes écoles d'armes japonaises. Elle fut fondée par le duc Iizasa Choisai Ienao en 1447, lors de sa retraite au temple de Katori-jingu situé à Sawara, qui était consacré à Futsunushi no Mikoto, une divinité tutélaire des arts martiaux. |
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Le Yagyu Shinkage-ryu
Le Yagyu shinkage-ryu est une école traditionnelle d'arts martiaux japonais dont le combat au sabre (Ken-Jutsu) est une caractéristique première. Cette école créée au XVIème siècle par Yagyu Muneyoshi (1527-1606) est issue du Shinkage-ryu. La transformation majeure est l’apport de principes philosophiques du Bouddhisme Zen dans la technique. |
Bâton de Joinville | Boxe française | Brancaille | Canne | Chausson marseillais | Francombat | Gouren | |
Kalavera Eskrima | Lutte corse | Makila | Méthode R.&J. Lafond | Panache | Savate | Tuatha Penn Bazh |
Le Bâton de Joinville
Le Bâton de Joinville est une technique de combat au bâton développée à l'école militaire prestigieuse de Joinville-le-Pont, à côté de Vincennes, entre 1852 et 1939. Cette école militaire de préparation physique a porté plusieurs noms : Ecole Normale de Gymnastique et d’Escrime, Ecole supérieure d’Education Physique et Bataillon de Joinville. Présentation du Bâton de l'école de Joinville (Site : la-rose-couverte)
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La Boxe française
La Boxe Française est un style de boxe dérivé de la Savate et de la Boxe anglaise. Les coups peuvent être portés avec les poings et les pieds. D'abord utilisée dans les combats de rues, la Boxe Française fut codifiée vers 1830-1840 par Charles Lecour. Populaire au XIXe siècle, ce sport a été éclipsé après la Première Guerre mondiale par la Boxe Anglaise. Agilité et dynamisme sont de prime et si les pieds semblent être l’essentiel de cette boxe, les poings n’en sont pas pour autant laissés au vestiaire. Il se pratique en combat de trois reprises de deux minutes. Les coups de pied sont le Fouetté, le Jeté direct et le Balancé (six catégories : le fouetté, le revers fouetté, le chassé, le revers balancé, le revers groupé, le coup de pied bas). Les coups de poing sont le Jeté direct et le Balancé (quatre catégories : le direct, le crochet, l'uppercut et le swing). Les règles de combat sont très strictes. Les revers de la main, les coups au bas-ventre, à la nuque, frappe avec les tibias ou genoux sont interdits. Voici 2 vidéos d’archive sur la Boxe française.
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La Brancaille
Lutte traditionnelle provençale pratiqué jadis dans le sud de la France. Assimilée à la Loucho Libro, qui ressemblait à du Catch, la Brancaille s'en différenciait par l'application de coups, c'est uniquement lorsque les deux combattants se mettaient d'accord sur l'application des coups que la Lucho Libro devenait Loucho Brancaille. Selon certaines sources locales, elle serait l’héritière du Pancrace grec. |
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La Canne
La Canne est le noble successeur du Bâton qui fut utilisé depuis les temps primitifs comme utilitaire du quotidien puis comme arme de défense dans les pratiques guerrières. Pour cette dernière utilisation, l’homme a toujours eu une imagination débordante et ce bout de bois ramassé dans les futaies fut très vite transformé en arme redoutable. A travers les siècles, les techniques de défense et de combat se sont nettement améliorées et assez différentes d’une région à l’autre. L’utilisation paysanne de cet utilitaire de marche converti en Bâton de défense était déjà bien populaire au Moyen âge et son utilisation a franchit les barrières sociales pour atteindre les castes seigneuriales. Le Bâton remplaçait avantageusement les armes plus dangereuses lors des entraînements. Il fallut attendre le XVIIème siècle pour que la Canne, ex Bâton, devienne un objet symbolique de pouvoir et dès lors fut adopté par la bourgeoisie qui y voyait une marque d’élégance. Au XIXéme siècle la Canne s’est largement enrichit pour devenir le compagnon inséparable des bourgeois et aristocrates. Son utilisation dépassait largement la tenue vestimentaire pour devenir en cas de besoin une arme de défense. De nombreuses écoles de Savate et de Sabre commencèrent à enseigner la Canne de combat et même l'armée française introduisit son enseignement dans ses rangs. La Canne, comme le Bâton sont devenus complémentaire à la Boxe Française dans la perspective du combat de rue. Les techniques de Canne de défense tirées de diverses disciplines anciennes ou modernes permettent aux jeunes et moins jeunes de s’adapter et de se sortir, avec une redoutable efficacité, de toutes situations d’agression, aussi bien à main nue qu’armée. Avec les mêmes principes de la Canne de combat nous trouverons également la « Double Canne ». Bien plus difficile à utiliser car avec une canne dans chaque main d’autres critères plus pointus seront à maitriser. Outre le fait de pouvoir être aussi habile des deux mains (ambidextre), il nous faudra affiner notre perception de l’environnement et de tout ce qui s’y « trame » afin d’agir indifféremment avec précision, et pourquoi pas simultanément, avec les cannes gauche et droite. |
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Le Chausson marseillais
Le Chausson Marseillais est un sport de combat axé essentiellement sur la défense. |
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Le Francombat
Le Francombat est une école de self-défense apparentée à un véritable art martial français et plus précisément cévenol. Créé en 1981 par Alain Basset et Dominique Dumoulin-Laupies il est fondé sur la stratégie, la compréhension des rapports humains. |
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Le Gouren ou Lutte bretonne
(source : Wikipedia) |
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Le Kalavera Eskrima
Le Kalavera Eskrima est un art dit « martial » créé en France par Daniel Lamac vers la fin du XXe siècle. |
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La Lutte corse
La lutte a toujours fasciné les peuplades et c’est presque normal que sur la petite île Corse s’en est développé une forme appelée Lutte E Vince. Tous les corses n’appréciaient guère cette joute brutale voire primaire et la bourgeoisie îlienne en éprouvait même une certaine répulsion. Il est vrai que c’était les bergers qui en étaient à l'origine afin de passer le temps « intelligemment » et de prouver leur force, leur adresse et leur supériorité à travers de coups frappés, d’étranglements ou de clefs jusqu’à la soumission de son adversaire. Une autre version de sa provenance serait que cette lutte se serait déroulée essentiellement pendant le battage du blé, lors des fréquentes pauses en attente du vent aidant à disperser les épis. Etrangement l’E Vince comporte de nombreuses similitudes avec la Brancaille du Midi méditerranéen. |
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Le Makila ou Le Makhila
Le Makila est un bâton de marche en bois de néflier, flexible, robuste et noueux possédant à son extrémité une masse pour équilibrer la marche. Il appartient à la culture et à la tradition basque depuis au moins le Xème siècle et il n’y a encore pas si longtemps, les basques ne sortaient jamais sans leur Makila. Ce bâton était bien le bâton de marche du basque, à la fois compagnon et arme de défense redoutable. Sous le pommeau, ciselé à la main, se cache une arme dangereuse constituée d'une pointe effilée en acier. Pour en savoir plus sur le Makila vous pouvez consulter le site de la famille Ainciart Bergara. |
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La Méthode R.&J. Lafond
Dans les années 1950, Roger Lafond (1913-2011) a créé une méthode française de sports de combat qu’il appela initialement « panaché de combat français » pour finir en Méthode R.&J. Lafond. C’est une synthèse de différentes disciplines traditionnelles françaises : Escrime, Savate, Canne, Bâton mais aussi le Panache qui combine des techniques de self défense comme la gifle, les coups de coudes et de genoux, ou encore le parapluie. A cela il ajouta des techniques de remise en forme. |
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Le Panache
Le Panache est une discipline de défense inventée par Roger Lafond (1913-2011) après sa rencontre avec Henry Plée (1923-2014) dans les années 50. Le Karate de la Montagne Sainte Geneviève l’inspira pour créer cette discipline qui est un mélange des disciplines aussi « nobles » que l'Escrime, la Savate, la Canne et autres Bâtons mais aussi des techniques plus directes de pieds et de poings, doigts dans les yeux ou coups du tranchant de la main à la gorge. Les conventions sont mises au panier et l’usage des coudes, genoux, gifles et tous ce qui peut nous « tomber » entre les mains sont utilisés pour vaincre le ou les adversaires. La Self-défense vue par Roger Lafond, ce sont aussi des dégagements sur saisies, étranglements et ceinturages. Des objets aussi insolites que le parapluie servent à crocheter la nuque, les bras ou les chevilles et des frappes en piqué. Tous les coups sont permis pour se dégager rapidement. |
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La Savate
(source : Wikipedia) |
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Le Tuatha Penn Bazh
Le Tuatha Penn Bazh est un sport de combat breton utilisant le Penn bazh comme arme. |
A suivre... |
Aizu : Cette région est une ancienne province du Japon (Iwashiro) de la région de la préfecture de Fukushima, au nord-ouest d’Edo (ancien nom de Tokyo).
Atemi : De « Ate » signifiant coup frappé et « Mi » désignant le corps. Un Atemi est donc un coup frappé sur le corps sans distinction de la partie utilisée (pied, poing, coude, tibia, tête,...) et de la technique.
Bouddhisme : Le Bouddhisme est, selon les points de vue traditionnels, une philosophie, une spiritualité ou une religion apparue en Inde au Ve siècle avant J.-C.
Il présente un ensemble ramifié de pratiques méditatives, éthiques, de théories psychologiques, philosophiques, cosmogoniques et cosmologiques, abordées dans la perspective de l'éveil. A l'instar du jaïnisme, le Bouddhisme est à l'origine une tradition ascétique, et non brahmanique (comme l'est l'Hindouisme).
Pour plus d'information, se référer au lexique.
Bubishi : C'est un vieux manuscrit chinois, d'auteur inconnu, qui contiendrait, en autre, l'essentiel des racines de l'Okinawa-te. C'est en quelque sorte la bible des arts martiaux qui contient aussi bien les sources techniques que philosophiques et historiques du combat à mains nues.
Budo : « Voie du combat » ou « voie du guerrier ». De BU = martial et DO = Voie. Désigne l'ensemble des arts martiaux japonais pratiqués en tant que Voies (Do ou Michi) éthiques, chemin de perfectionnement de l'homme en quête de soi-même.
Chamanisme : C'est une pratique centrée sur la médiation entre les êtres humains et les esprits de la nature sous toutes ses formes ou les âmes des êtres vivants ou morts. C'est le Chaman qui incarne cette fonction, dans le cadre d'une interdépendance étroite avec la communauté qui le reconnaît comme tel.
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Conscription japonaise : Le nationalisme japonais s’impose réellement au environ des années 1890 mais des mesures particulières avaient déjà été mises en place bien avant dont cette conscription militaire obligatoire qui imposait aux jeunes de s’enrôler dans l’armée. Cette mesure, parmi bien d’autres, n’était pas populaire dans les campagnes. En effet les jeunes quittant le foyer étaient un manque à gagner dans les familles qui peinaient à survivre en « temps normal ».
Daisho : Le Daisho, littéralement « Grand-petit », est le nom donné aux deux armes traditionnelles des Samouraï, le Katana et le Wakizashi. L'utilisation du Daisho était réservée exclusivement aux Samouraï et était un symbole de leur rang. Il commença à être utilisé durant la période Muromachi (entre 1336 et 1573).
Le Daisho possède un style spécifique, développée par Miyamoto Musashi (1584-1645).
Hanshi : Celui qui donne (maîtrise extérieure et intérieure unifiées). Correspond au 9ème Dan minimum.
Ce dernier titre est le plus élevé : c'est le fameux Shihan (Maître instructeur). Celui qui a tout reçu et qui, à son tour peut donner. Il possède un caractère et une moralité exceptionnels. Il a une excellente compréhension des techniques, de l'histoire et de l'esprit du Budo.
Harï : Ce sont des festivités maritimes de courses de bateaux, héritées de la Chine du Sud via Taiwan et ce, depuis plus de 600 ans. C’est une des plus grandes fêtes d’Okinawa qui se passe au mois de mai de chaque année. Ces embarcations sont les fameux « bateaux-dragon » avec 32 rameurs qui espèrent bien gagner cette course pour se préserver des accidents en mer et s’assurer une pêche fructueuse.
Hikite : Action d'équilibrer une force transmise d'un côté en envoyant une même puissance en sens inverse. Exemple : exécuter un coup de poing direct vers l'avant tout en tirant fortement l'autre poing vers l'arrière. Cet autre poing fait Hikite.
Honbu-dojo : Dojo servant de quartier général d’où proviennent toutes les ramifications de la discipline.
Ibuki : Méthode de respiration ventrale, profonde, qui vise à mobiliser l’énergie et la tension musculaire au moment de l’expiration.
Iemoto : Ce terme désigne l’autorité morale et technique suprême, encore vivante, d’une école traditionnelle d’Art Martial au Japon.
Jigen-ryu : Art du sabre développé par les Samouraï dans la province de Satsuma au sud du Japon.
Kata : Un Kata (qui signifie « forme ») est un enchaînement codifié et structuré de techniques ayant pour but la formation du corps, l'acquisition d'automatismes ainsi que la transmission de techniques secrètes. Le Kata dépasse l'aspect purement technique en permettant au pratiquant, par de très nombreuses répétitions, de tendre vers la perfection du geste et surtout de faire l'expérience de l'esprit.
Kata-kumite : appelé aussi Bunkai-kumite fait la liaison entre l'ensemble des mouvements codifiés d'un Kata et son adaptation en combat réel. Chaque séquence extraite du Kata est étudiée, analysée puis exécutée à deux ou plus.
Se référer à la page sur le Bunkai-kumite.
Kendo : « Voie du sabre » ou art de combattre avec le sabre (Ken). C'est une évolution moins guerrière du Ken-Jutsu qui apparut à partir de 1900.
Ki : Il n'est pas facile de décrire ce qu'est le Ki. Il est coutume de le traduire par « Energie vitale » ou « souffle de vie ». Le Ki est l'accumulation d'une puissance explosive qui, en un instant infinitésimale va déferler sur, ou plutôt dans l'adversaire.
Kihon : Entraînement de base des Arts Martiaux traditionnels. Les techniques, positions et déplacement sont généralement étudiés dans « le vide » sans partenaire.
Se référer à la page sur les Kihon
Kime : « Kime » signifie « énergie pénétrante ». La libération de cette énergie va se produire au moment bref et intense de la contraction générale du corps à l'instant précis de l'impact. C'est grâce à cette contraction, rendant le corps aussi « dur qu'un bloc de béton », que la puissance développée par la technique va se propager dans la cible.
Kohai : Jeune élève par opposition à l'ancien (Sempai) dans les écoles d'arts martiaux traditionnels. Pour progresser, il doit franchir les premiers niveaux de grade. Il doit respect et humilité envers les anciens et effectuer certaines tâches dévolues aux débutants telles que rangements, nettoyage des locaux,...
Kumité : Représente une des phases de l'apprentissage du Karaté: le combat. « Kumi » signifie « rencontre » et « Te » désigne la main. Les formes de Kumité sont nombreuses mais commence toujours par des combats conventionnés entre deux partenaires.
Se référer à la page sur les Kumité.
Kyoshi : Il possède la maîtrise intérieure. Correspond aux 7ème et 8ème Dan et quelque fois 6ème Dan. Il a une connaissance approfondie des techniques et de la tradition des arts martiaux.
Menkyo : Les Menkyo sont des titres honorifiques correspondant à un niveau de compréhension générale de l’Art martial concerné. Ces documents écrits, donnés par le Maître à son disciple, permettent à celui-ci de transmettre à son tour les enseignements de l’école. Les Menkyo sont généralement au nombre de cinq et se terminent par le Menkyo-kaiden : attestation de transmission ultime intégrant les secrets de l’école.
Menkyo-kaiden : Dans l'ancien système japonais de grade, c'est le titre suprême pouvant être délivré à un disciple (souvent Uchi-Deshi) par son Maître. Il met celui-ci au niveau du maître et signifie qu'il a tout reçu de lui.
Omoto-kyo : Omoto-kyo ou « secte de la grande source » est un mouvement religieux fondé au Japon en 1892 par Nao Deguchi (1836-1918), sur le culte d’un dieu universel se manifestant dans toute la nature. Son enseignement ésotérique repris par le moine Onisaburo Deguchi (1871-1948) influença fortement Morihei Ueshiba, le fondateur de l’Aïkido. Cette « religion », synthèse de Bouddhisme, de Shintoïsme et de Chamanisme tibétain, fut supprimé en 1921 par décision impériale. Onisaburo Deguchi fut arrêté en 1935 et emprisonné jusqu’à la fin de la deuxième guerre mondiale.
Ryu : Ecole d'art martial d'Extrème Orient.
Sifu : Professeur d'art martial chinois.
Sempai : C'est l'ancien gradé d'un Dojo. Il a parfois la responsabilité du cours dispensé. Le débutant (Kohai) lui doit respect, obéissance et considération. Si le jeune doit le respect à l'ancien, celui-ci est responsable du comportement du premier.
Shinto : Le Shintoïsme ou Shinto, littéralement « la voie des dieux » ou « la voie du divin », est une religion qu'il est difficile de faire rentrer dans des catégories. Elle mélange des éléments polythéistes et animistes. Il s'agit de la religion la plus ancienne du Japon, bien antérieure à l'introduction du Bouddhisme au VIème siècle, et est particulièrement liée à sa mythologie. Pour en savoir plus...
Soto-Deshi : Disciple ou étudiant externe, non résident, d'une école d'art Martial.
Sumo ou Sumô : Désigne le sport traditionnel de lutte d'origine japonaise et aux racines chamanique. Le combat se déroule au centre d'un cercle. Le but étant d'en faire sortir l'autre lutteur.
Sumotori : Lutteur de Sumô
Taoïsme : Le Taoïsme « enseignement de la voie » est l’un des trois piliers de la pensée chinoise avec le Confucianisme et le Bouddhisme, et se fonde sur l'existence d'un principe à l’origine de toute chose, appelé « Tao ». A la fois religion et philosophie, ses fondements remontent au IVème siècle avant J.C. et a imprégné toute l’histoire de l’Extrême Orient.
Pour plus d'information, se référer au lexique.
Tengu : Les Tengu sont des êtres mythiques de la religion populaire de l’ancien Japon. Ils sont traditionnellement représentés avec une tête d’oiseau et un corps d’homme et peuplaient les régions montagneuses isolées. D’origine chinoise, les Tengu firent leurs apparitions au Japon vers le VIème siècle et étaient considérés comme des combattants hors pair qui, parfois, enseignaient leur Art aux humains. Considérés à la fois comme des démons annonciateurs de malheurs et de bienfaiteurs pour d’autres ils ont alimentés fortement légendes et superstitions.
Tori : Désigne ici l'attaquant.
Uchi-Deshi : Disciple ou étudiant interne de l'école (Uchi : maison). Il vit en permanence chez son maître et le plus souvent participe à la vie du Dojo en l'entretenant.
Uke : Désigne ici le défenseur.
Zen : Selon Inazõ Nitobe (1862-1933) le Zen « Représente l'effort humain pour atteindre par la méditation les sphères de la pensée qui se trouve au-delà du champ de l'expression verbale ». Son but est d'atteindre à la conviction intime de l'existence d'un principe qui régit tous les phénomènes et si cela se peut, à la conviction intime de l'Absolu lui-même pour enfin parvenir à une harmonie personnelle avec cet Absolu. Quiconque a atteint à la perception de l'Absolu, s'élève au-dessus des choses et s'éveille « à un ciel nouveau, à une terre nouvelle ».
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