Se référer à la terminologie pour une traduction sommaire des termes japonais employés.
Meikyo | Nettoyer le miroir |
Pour plus d'informations sur les techniques, se référer aux pages suivantes : Les techniques de mains ou Les techniques de pieds.
Pour plus d'informations sur les positions, se référer à cette page : Les Positions.
On a coutume de dire qu'il est la version japonaise du vieux Kata okinawaïen Rohai, ce que peut faire supposer leur mouvement d'ouverture identique, mais cela n'est pas certain. La vieille forme, fort différente de celle du Shotokan, reste pratiquée dans les écoles Shito-ryu et Wado-ryu. C'est Funakoshi qui l'appela Meikyo (nettoyer le miroir, danse du miroir, miroir clair). Seul, en Shotokan, le mouvement d'ouverture, exécuté lentement, rappelle le début du Kata ancien (il existe aussi en Wado-ryu mais est très peu prononcé en Shito-ryu). Ce mouvement a une signification symbolique qui relie ce Kata à des racines fort lointaines : en faisant mine de « nettoyer le miroir » fait-on référence à l'un des trois joyaux impériaux du Japon (Shinki-sanshu : le miroir, le sabre et l'éventail) ou est-ce là une allusion précise à cette « danse du miroir » qui aurait été exécutée à l'aube de l'histoire du Japon par la déesse du soleil Amaterasu o Mikami ?
On retrouve cette allusion au miroir dans une très vieille danse sacrée du Shinto au Japon.
Mais elle est aussi classique dans tous les arts martiaux nippons avec un sens précis : il faut obtenir à travers l'exercice un mental aussi lisse et aussi clair que la surface d'un miroir (d'où le fameux concept en Karate-do de « Mizu no kokoro », ou « esprit de l'eau », allusion à l'état d'esprit calme telle la surface d'un lac, capable de tout refléter instantanément). L'ouverture du Kata n'est donc compréhensible qu'en replaçant celui-ci dans son contexte culturel ancien, et il ne faut y voir une fois de plus aucune gestuelle directement en rapport avec le combat. Un simple Bunkai « de combat » (qui serait possible...) serait faire preuve ici d'une méconnaissance complète des racines historico-philosophico-religieuses de l'Extrême-Orient.
DEBUT DU KATA
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FIN DU KATA
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Bunkai : Interprétation technique d'une partie d'un Kata dans ses diverses formes applicatives. Cette recherche s'effectue sur plusieurs niveaux de lecture, de la plus évidente (Bunkai officiel) à la plus « travaillée » ou va transparaître le degré de maturité du pratiquant.
Chudan : Niveau moyen correspondant au tronc (entre le nombril et le cou).
Embusen : Représentation au sol du tracé d'un Kata.
Gedan : Niveau bas correspondant à la partie en-dessous du nombril.
Hikite : Action d'équilibrer une force transmise d'un côté en envoyant une même puissance en sens inverse.
Jodan : Niveau haut correspondant au cou et à la tête (au-dessus des épaules).
Kiai : Désigne dans les arts martiaux, le cri de combat qui précède ou accompagne l'application d'une technique. Ce cri est utilisé notamment pour marquer une volonté d'action, ou bien pour perturber la concentration de l'adversaire.
Kihon: Entraînement de base des Arts Martiaux traditionnels. Les techniques, positions et déplacement sont généralement étudiés dans « le vide » sans partenaire.
Shito-ryu : Le Shito-ryu est l'un des quatre styles majeurs de Karate avec le Shotokan-ryu, le Wado-ryu et le Goju-ryu fondé en 1934 par Kenwa Mabuni (1889-1952). Pour plus d'informations vous pouvez consulter le Lexique.
Wado-ryu : Wado-ryu signifie « école (Ryu) de la voie (Do) de l'harmonie (Wa) ». C'est l'un des quatre styles majeurs de Karate avec le Shotokan-ryu, le Shito-ryu et le Goju-ryu fondé en 1939 par Hironori Otsuka (1892-1982). Pour plus d'informations vous pouvez consulter le Lexique.
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